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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOUR(Sans titre) Permettez-moi de répondre quelques mots à la lettre de votre "abonnée", qui a paru dans le n° 10 du journal "Aux Mères", car la question qu'elle traite est si sérieuse pour qu'on ne peut la laisser de côté comme résolue par cette protestation trop ardente pour être vraiment juste. Je ne pense pas, en effet, qu'on puisse interpréter les articles intitulés: "Qui aime bien, châtie bien" , comme une exhortation à "l'éducation par les coups" et à l'emploi de "rudes punitions iniques". Si c'était le cas, je ne pourrais que remercier la correspondante qui signalerait les dangers d'une pareille éducation, mais j'ai relu les articles incriminés et je vois qu'il y est expréssement recommandé de réserver les châtiments corporels pour des "cas graves" - et de ne les appliquer qu' avec toutes les précautions qui peuvent faire comprendre à l'enfant que c'est avec amour et douleur qu'on remplit à son égard un devoir imposé par Dieu même. D'ailleurs les nombreuses idées suggérées pour d'autres châtiments que l'emploi de la verge montrent bien que l'auteur de ces articles n'a nullement voulu "exhorter" les parents "aux coups". Votre abonnée pense que l'Evangile condamne les châtiments corporels, mais alors que fait-elle des v. 5 à 11 du ch. XII de l'Epitre aux hébreux ? L'auteur de ce passage compare l'éducation que Dieu donne à ses enfants à celle des pères terrestres et qui oserait dire que Dieu ne nous châtie jamais corporelIement. Permettez-moi d'ajouter encore un mot d'expérience personnelle. Nous avons eu une très nombreuse famille à élever et tels de nos enfants n'ont jamais eu à recevoir la verge, tandis que d'autres en ont été frappés sous le regard de Dieu, avec sérieux, douleur et amour, et, maintenant que tous ont grandi, je puis leur rendre ce témoignage que pas un seul ne s'est montré "aigri" par l'éducation qu'il a reçue, car ils ont compris que c'était précisement parce que nous les respections que nous les châtiions, et ceux d'entre eux qui les ont lus ont pleinement approuvé les articles intitulés: "Qui aime bien, châtie bien." Il serait peut-être bon d'ajouter qu'en citant ce proverbe, nous ne donnons pas au mot bien le sens de beaucoup, mais son vrai sens, d'après Littré: de la bonne manière. Il faut donc le lire ainsi: qui aime de la bonne manière, châtie de la bonne manière. |
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