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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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RETOURCORRESPONDANCE J'ai lu dernièrement dans votre n° 10 l'article "Une autre cloche" et je ne puis m'empêcher de vous faire part de l'impression pénible que m'a faite la distinction si tranchée que l'auteur fait entre l'ancien et le nouveau testament, l'antagonisme qu'elle signale entre la "Loi" et le "Maître" ! Que de chrétiens sincères, en effet, trahissent semblable pensée, je dirais même semblable erreur, en parlant du "Dieu de l'ancien testament, du Dieu du nouveau testament". Avons-nous donc deux Dieux ? ou varie-t-il selon les temps et les moments? En aurons-nous un troisième au jugement dernier ? Non, non, notre Dieu, le même hier, aujourd'hui et éternellement est le Dieu d'amour soit qu'il emploie la verge pour le peuple d'Israël, soit que cette verge frappe son Fils en Golgotha. Amour, lorsqu'Il ordonne de détruire les Cananéens à la façon de l'interdit pour que son peuple ne soit pas corrompu et perdu par eux; amour, lorsqu'Il ordonne que les Lévites ceignent l'épée et que, dans une sainte horreur du péché, chacun tue son frère. Ex. 33, 27. Amour, amour toujours; il faudrait citer tout l'ancien testament... Et pour prendre un exemple extrême, mentionnons Ps. 137, 9: "Heureux qui saisit tes enfants, Babylone, et les écrase sur le roc!" texte de l'inspiration duquel des chrétiens se permettent de douter au nom d'une haute spiritualité. Qu'y a-t-il là qui diffère des deux destructions précédentes quand nous savons que Babylone est la personnification de la révolte contre Dieu ? Etre écrasé contre le roc qu'est-ce en comparaison de la perte de l'âme? Et s'il s'agit, comme on l'interprère parfois, d'enfants à la mamelle, qui vous dit que ce n'est pas le seul moyen que pût employer un Dieu d'amour pour les enlever à la corruption de Babylone et de sauver encore les parents ? Amour, et ceci est du nouveau testament, lorsque Ananias et Saphira, au temps du plus puissant souffle de l'Esprit que nous connaissions, eurent à donner leur vie pour purifier l'Eglise primitive de l'hypocrisie qui attrait pu s'y introduire. Mais pourquoi insister. Y a-t-il contradiction dans la manière de faire de notre Dieu ? Ne nous offre-t-elle pas plutôt une leçon de pédagogie par excelllence? Le peuple d'Israël dans son enfance eût été incapable de comprendre d'emblée les enseignements du Saint-Esprit, aussi le Dieu d'amour, tout sage et tout bon, dut-Il employer des moyens pédagogiques extérieurs appropriés à son développement. Voulons-nous être plus avisés que le Maître ? L'histoire de chaque individu ne reproduit-elle pas celle du peuple d'Israël ? N'avons-nous plus besoin de la Loi pour nous amener à Christ ? . . . . L'important n'est-il pas que tout parent qui doit châtier avec ou sans verge, le fasse étant rempli d'amour et guidé par le Seigneur jusque dans les moyens à emlployer pour atteindre le but. Heureux cependant les parents qui peuvent agir avec leurs enfants comme Dieu avec Abraham qui fui appelé "Ami de Dieu." Cela ne rappelle-t-il pas la parole de Jésus: "Je ne vous nomme plus serviteurs" etc. . . . . Où se trouve l'opposition entre les deux alliance? N'est-elle pas toute dans je développement de chaque individu ? |
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