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Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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L'Eternel pourvoira

Au commencement d'une nouvelle année, quand nous jetons un regard sur celle qui a disparu, la plupart d'entre nous, mères de famille, sommes peut-être oppressées par deux sentiments, qui, au fond, n'en sont qu'un: regret et humiliation quant au passé, angoisse et même découragement quant à l'avenir. Sans doute, nous ne voulons être ni ingrates ni défiantes; mais nous sommes sous la douloureuse impression que notre tâche n'a pas été remplie comme elle aurait dû l'être et que nous ne sommes pas plus à "sa hauteur" pour l' avenir que nous ne l'avons été dans le passé. Peut-être même la lecture de notre petit journal aura-t-elle contribué à développer ce découragement chez quelques mères qui peuvent s'être dit: "l'idéal qu'on nous présente est trop difficile à atteindre", ou bien: "il est trop tard pour changer; je n'ai pas jusqu'ici agi suivant les principes exposés dans tel ou tel article et je ne sais comment revenir en arrière; d'ailleurs le mal est fait et il ne me reste qu'à en subir les conséquences." Et, comme nous osons espérer que l'esprit de notre modeste feuille rencontre dans la conscience et le coeur de ces chères amies un écho sympathique, nous ne serions pas étonnées qu'elles éprouvassent un douloureux serrement de coeur et un découragement funeste, en ce moment où nous faisons plus particulièrement, le compte de nos voies.

A Dieu ne plaise que tel soit le résultat de notre publication et qu'on puisse appliquer à ses rédactrice et collaboratrices le reproche de Jésus aux pharisiens : Vous avez lié sur les épaules des autres un fardeau que vous ne pouvez pas porter vous-mêmes.

Nous aurions alors bien complètement manqué notre but qui est d'aider et d'encourager dans leur tâche, parfois bien lourde, mais toujours belle et grande, les mères qui veulent donner à leurs enfants une éducation vraiment chrétienne, et faire d'eux des membres utiles de la société.

Notre idéal est élevé, c'est vrai, dirons-nous à celles qui ne se sentent pas les forces ou les capacités voulues pour l'atteindre, mais l'Evangile ne place-t-il pas toujours devant nous dans tous les domaines l'idéal le plus élevé, résumé dans cette parole inouïe: "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait"? Si donc, nous nous efforçons de placer devant nos lectrices l'idéal de la mère de famille, ce n'est certes pas que nous croyions l'avoir atteint, c'est que, mesurant notre faiblesse et notre incapacité à la grandeur de la tâche à remplir, nous avons acquis la conviction que Celui qui nous l'impose est aussi Celui qui peut et veut la réaliser par notre moyen. Il ne nous donne jamais un ordre sans mettre à notre disposition ce dont nous avons besoin pour l'exécuter et nous pouvons puiser dans sa plénitude la sagesse, le tact, la patience, la douceur, la fermeté, tout ce qui nous manque, en un mot. Ne portons donc pas nos regards sur les difficultés, les obstacles que nous rencontrerons, sans doute, dans l'année qui commence, mais arrêtons-les sur le Père céleste qui nous accorde le privilège d'être ouvrières avec Lui dans l'éducation des enfants qu'il nous a confiés et qu'il aime lui-même plus encore que nous ne le faisons. Cet amour de Dieu pour nos enfants, voilà ce qui doit nous donner bon courage en nous garantissant qu'il donnera l'accroissement à la semence que nous nous efforçons de répandre, souvent avec larmes, plus souvent encore, hélas, bien maladroitement et imparfaitement; c'est pourquoi nous pouvons, en les appliquant à notre tâche maternelle répéter avec un de nos cantiques ces paroles si encourageantes:

"Je ne veux plus me plaindre,
Je ne veux plus rien craindre,
Car pour moi Dieu sera.
En avant, et courage,
Jusqu'au bout du voyage
L'Eternel pourvoira."

Il pourvoira aussi pour vous, mères angoissées par vos erreurs, peut-être par vos fautes passées, et qui prononcez cette parole découragée: "Il est trop tard." Non, chères amies, il n'est jamais trop tard pour qui place sa confiance dans le grand "réparateur des brèches." Jésus nous dit, dans une de ses paraboles, que le maître de la maison récompensa le travail des ouvriers de la onzième heure autant que celui des ouvriers de la première heure, ne pouvons-nous donc pas espérer que notre travail, quoique tardif, portera dans le coeur de nos enfants ces fruits qui sont notre meilleure récompense ? Ce que Dieu nous demande c'est d'être fidèles dans notre obéissance à sa volonté suivant les lumières que nous avons reçues et, si tel est le cas, nous pouvons compter que lui aussi sera fidèle et bénira nos efforts. Mettons résolument de côté tout orgueil se cachant sous un faux sentiment de dignité, qui nous empêcherait de modifier notre façon d'agir et, sans éclat ni appréhension de l'effet que nous pourrons produire, avançons pas à pas sous la direction du Seigneur avec la certitude qu'Il proportionnera ses dons aux besoins de chaque jour. Abandonnons-lui les conséquences des actes qu'il nous prescrit et qui sait si nous n'aurons pas la joie de voir, en réponse à notre humiliation et à nos prières, nos erreurs et nos fautes passées et délaissées devenir, entre ses mains, des moyens de bénédiction pour nos enfants?

Nos prières, ai-je dit, ah! c'est là le levier qui soulèvera nos difficultés. C'est en priant pour nos enfants que nous exercerons sur eux l'influence la plus bénie; c'est dans la communion avec Dieu que nous serons enseignées nous-mêmes et que nous recevrons ce que nous devrons ensuite leur communiquer; c'est en priant pour ceux que leur âge semble mettre hors de notre atteinte que nous apprendrons qu'il n'est jamais "trop tard" pour nous mettre à l'oeuvre parce que ce que nous ne pouvons plus faire nous-mêmes, nous pouvons nous en décharger sur le Père céleste dont "le bras n'est jamais raccourci".

Que notre devise à toutes pour la nouvelle année soit cette précieuse promesse:

"Repose-toi sur l'Eternel et il agira."









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