Accueil
   

 

 

 

RECHERCHES
Rechercher un mot dans les articles:


Recherche avancée
• par mots
• par thèmes

ARCHIVES DE TOUS LES ARTICLES



AUTRES MENUS
ACCUEIL
ADRESSES
  • Adresses utiles
  • Bibliographie
  • Liens Internet
LE JOURNAL






Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOUR

Témoignage d'une mère

Pour le bien de quelques mères de famille, et pour la gloire de Dieu, je me sens poussée à faire part de quelques expériences que le Seigneur m'a fait faire dans l'éducation de mes enfants.

A la suite de circonstances très douloureuses, je me vis dans une position fort difficile, pauvre, seule, chargée de l'éducation de mes trois enfants, dont l'ainé avait 13 ans et le cadet 7 ans. J'eus des moments de désespoir, de grandes tentations, car je ne voulais pas recourir à l'assistance publique. J'étais trop orgueilleuse pour avouer que j'étais dans le besoin.

Mais Dieu veillait sur moi. C'est lui qui m'avait mise, pour ainsi dire au pied du mur. Il m'enlevait tout point d'appui afin de me forcer à regarder à lui et à implorer son secours, lequel me fut immédiatement accordé.

La puissance de Dieu me fut révélée; il me fit sortir de toutes mes difficultés et me délivra de toutes mes angoisses. Il éclaira ma route, non pas toute à la fois, mais un pas après l'autre.

Du jour où je répondis à ses appels si pressants, il mit dans mon coeur le besoin de me placer devant lui ainsi que mes chers enfants, tous les matins, avant de commencer aucun ouvrage, le priant de bénir le travail de nos mains et de nous garder en sa présence pendant la journée; puis de faire de même le soir pour le remercier et le prier de nous garder encore la nuit. Je lui rappelais ses promesses concernant la veuve et les orphelins.

Peu à peu la vie me devint plus facile, car Dieu exauçait nos prières et bénissait notre travail. Mes enfants étaient obéissants et ne me donnaient point de peine.

Mais le jour vint où il fallut les mettre en apprentissage, chose très sérieuse parce que c'est alors que l'ennemi des âmes attend nos chers enfants pour mettre devant eux toute espèce de tentations et chercher à enlever la bonne semence répandue dans leurs coeurs, leur faisant croire qu'ils sont des hommes. J'implorai encore le secours de mon Dieu; le lui demandai qu'il me fit rencontrer les patrons auxquels je devais confer mes bien-aimés.

J'étais sûre que Dieu pouvait prendre soin de ces détails et il me fut fait selon ma foi. J'eus le bonheur de placer les deux aînés chez des patrons sérieux ; mais malgré
tout, je sentais qu'il fallait intercéder sans cesse pour eux auprès du Père des miséricordes.

Dieu me fit aussi comprendre que je devais entrer avec mes enfants dans la Société de Tempérance, et nous primes tous les quatre devant Dieu un engagement. J'étais assurée que mes enfants seraient, par cet engagement, gardés plus facilement de bien des tentations et préservés, ainsi que moi-même de beaucoup de chagrins.

Tout alla bien jusqu'au moment où mes chers enfants sentirent en eux une volonté et des forces propres qu'ils voulaient dépenser à leur guise. Ce fut un temps bien douloureux lorsque je constatai que mes bien-aimés m'échappaient.

C'est dans de tels moments qu'il est précieux de posséder un Sauveur tout puissant qui peut garder parfaitement ce qui lui est confié. J'expérimentais aussi que lorsque je voulais imposer ma volonté, il y avait révolte; tandis que chaque fois que j'abandonnais tout au Sauveur, il inclinait les coeurs à l'obéissance.

Je lui remis donc mes enfants ; et je puis dire avec joie et reconnaissance qu'il a été fidèle et qu'il les a gardés. Il m'est souvent arrivé d'avoir des doutes lorsque je voyais encore quelque désobéissance ou des écarts. Mais mon Dieu me rappelait immédiatement dans son amour que mes enfants étaient à lui bien plus qu'à moi, et aussitôt la confiance rentrait dans mon coeur. Je voyais immédiatement que Dieu agissait lui-même en eux.

Le Seigneur a fait pour moi de grandes choses et j'ai toujours éprouvé que celui qui met toute sa confiance en Dieu n'est jamais confus. La meilleure, la plus sûre manière de bien élever nos enfants, c'est de nous donner avec eux à Celui qui est capable de nous garder purs et irrépréhensibles pour le jour de son avènement.









www.entretiens.ch fait partie du réseau « NETOPERA - culture - société - éducation sur Internet » et pour la photographie PhotOpera - Uneparjour || DEI - Défense des Enfants - International
ROUSSEAU 13: pour allumer les lumières - 300 de Rousseau  ROUSSEAU 13: les IMPOSTURES - 300 de Rousseau - portraits déviés PHOTOGRAPHIE:Nicolas Faure - photographe d'une Suisse moderne - Le visage est une fiction - photographie de l'image brute - Laurent Sandoz - comédien et acteur professionnel - Genève