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Correspondance

A la question parue dans le N° 2 de notre journal (2ème année, page 112):

« Quels sont les moyens les plus efficaces, pour intéresser les enfants dès leur âge le plus tendre, à l'avancement du règne de Dieu sur la terre ? »

Nous avons reçu les réponses suivantes:


Mon expérience se résume tout entière en ceci: les enfants s'intéressent à ce qui occupe et préoccupe leurs parents, en sorte que, à la base de tous nos efforts, il faut placer un intérêt personnel, réel et profond pour l'oeuvre de Dieu sur la terre.
« De l'abondance du coeur la bouche parle. » Lorsque nos coeurs sont remplis du désir de voir le règne de Dieu s'étendre, et d'une sympathie sincère soit pour les souffrances, soit pour les joies de ceux qui y consacrent leur vie, nos conversations roulent sur ces sujets-là et communiquent à nos jeunes auditeurs l'ardeur qui nous anime nous-mêmes.

Si les oeuvres qui ont pour but l'avancement du règne de Dieu, tant en pays païen, qu'au milieu de nos populations soi-disant chrétiennes, inspirent si peu d'intérêt parmi les chrétiens, c'est, j'en suis certaine, qu'elles ne sont pas assez connues. Notre vie est si remplie, si haletante, souvent, que nous ne savons pas donner aux journaux, aux rapports, aux séances missionnaires le temps nécessaire et cependant un effort soutenu dans ce sens, serait richement récompensé. Apprenons à considérer, non comme un devoir, mais comme nun privilège, tout ce qui fait appel à notre attention et demande notre coopération dans ce domaine. Nos enfants, heureux de pouvoir s'associer, dans une mesure quelconque à notre vie, demanderont alors comme une faveur d'être mis au courant de ce qui nous intéresse et de prendre part à nos travaux.

Les enfants aiment « les histoires, » et surtout celles qui font vibrer en eux les cordes de l'enthousiasme, qui placent devant eux un bel idéal; nous trouverons des trésors à leur offrir dans les récits missionnaires; et ces miracles qui s'appellent la conversion d'un buveur ou celle d'un criminel, n'amèneront-ils pas dans leurs yeux les larmes de la sympathie, et dans leur coeur l'horreur du mal et la sainte joie du triomphe du bien ? Dans nos récits gardons-nous de glorifier l'homme; attirons surtout l'attention des enfants sur l'oeuvre de Dieu, faisant ressortir le privilège d'être des ouvriers avec Lui. Nous leur apprendrons ainsi à aimer cette oeuvre sous quelque forme qu'elle s'accomplisse, tout en ayant peut-être une préférence pour l'une ou l'autre de ces formes. Nous ne pouvons pas disséminer nos forces sur beaucoup d'oeuvres diverses, mais en spécialisant notre, activité, ne restreignons pas notre horizon ni celui de nos enfants.

Mais s'il est bon de beaucoup occuper nos enfants de ces grands intérêts, il faut éviter avec grand soin de les en saturer, et surtout ne pas vouloir à tout prix qu'ils trouvent du plaisir à lire des récits mal écrits ou à assister à des séances trop longues; le résultat serait que, pour l'enfant, séance missionnaire ou autre deviendrait synonyme d'ennui et de lassitude; le but serait donc manqué.

En cette question, comme en toutes celles qui concernent le développement moral et religieux de nos enfants, une chose est surtout importante: rechercher la lumière qui vient d'En-Haut et recevoir de Dieu la sagesse et le tact dont nous avons besoin.

Mme Lasserre

* * *

J'ai pu intéresser mes enfants à l'avancement du règne de Dieu sur la terre en les initiant de bonne heure à l'oeuvre des Missions en pays païens. Les enfants aiment les choses positives, les faits. Il est facile d'éveiller leur intérêt et leur sympathie en faveur des enfants nègres qui ne connaissent pas le Seigneur, et dont la vie par cela même est si misérable à côté de la leur. C'est le point de départ. D'eux-mêmes ils prient pour «ces pauvres petits nègres» et tout ce que nous leur racontons ou leur lisons sur ce sujet trouve écho dans leur coeur. Une lecture fort appréciée par mes enfants a été celle du Petit Messager des Missions de Paris (M. Schulz, 9, rue Laffitte, Paris. Prix 1 fr. 75). Mais il faut la faire avec suite, avec explications et commentaires et bientôt les enfants « adoptent » les missionnaires dont ils entendent les récits, ils prient pour eux nominalement, et pour tel ou tel païen ou telle oeuvre qui leur sont présentés par
le Messager. Je me rappelle la joie d'un de mes enfants de 10 à 11 ans lorsque je lui appris que M. et Mme Coillard allaient avoir une institutrice pour leur école de Sefula; ce fut un véritable événement et un sujet d'actions de grâce, cela va sans dire. Mon petit garçon, avant l'âge de 6 ans retenait une quantité de noms vraiment barbares, me redemandant l'histoire de ces amis d'outre-mer, priant avec ardeur pour la conversion de Lewanika et de Goungounyane, etc.

J'ajouterai que si nous-mêmes nous aimons ceux qui ne connaissent pas le Seigneur, si l'avancement de son règne nous tient vraiment à coeur, nos enfants seront naturellement entrainés comme par un courant irrésistible.

Mme B.

* * *

Le meilleur moyen me semble être d'enseigner à nos enfants à prier pour le salut des pécheurs. Ne sourions pas de ces requêtes naïves; pour ma part, je les crois d'une grande efficacité.

Mme B.- J.









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