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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURLa mère délicate L'Eternel donne de la force à celui qui est fatigué et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance... Ceux qui se confient en l'Eternel renouvellent leur force. Esaïe 40, v. 29-31. Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Rom. 8, v. 28. Le Seigneur m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers de mes faiblesses afin que la puissance de Christ repose sur moi. Il Cor. 12, v. 9-10. Mères bien portantes, remerciez Dieu du don si précieux qu'il vous a fait en vous accordant la santé. Quelle joie pour une mère de pouvoir partager la vie de ses enfants, de les soigner quand ils sont petits, de courir la montagne avec eux quand ils sont grands, de partager leurs travaux et leurs jeux, de se sentir à la hauteur de sa tâche. Cela semble si naturel d'être bien portant. Dieu a voulu ses créatures pleines de force et de vie. Il les a créées à son image, ce n'est que le péché avec son hérédité et toutes les suites qu'il entraîne avec lui, peut-être aussi nos propres fautes et nos imprudences, qui ont produit ces santés délicates et ces nerfs délabrés dont nous souffrons. Oui, mères bien portantes, vous avez sans doute d'autres épreuves, mais bénissez le Seigneur qui vous épargne l'une des plus pénibles, être constamment entravées par son corps, se sentir toujours lasses, incapables d'agir sans souffrir. La faiblesse fait voir les choses en noir, l'on regrette de ne pouvoir accomplir toute sa tâche, l'on est découragée, prête à murmurer et à demander pourquoi ? Dieu veut sans doute nous apprendre à compter, non sur notre propre force, mais sur la sienne, à dépendre entièrement de Lui, à puiser journellement, souvent, heure par heure, force et courage en Lui. Peut-être aussi que nos coeurs froids et égoïstes n'auraient pas appris à sympathiser aux souffrances des autres, si nous ne les connaissions nous-mêmes. Si dans l'état actuel de l'humanité, écrit le Dr Pierson, la souffrance était ôtée du monde, celui-ci deviendrait un enfer d'égoïsme, tandis que les maux dont nous sommes entourés développent en nous les dons divins de l'amour, de la sympathie, du sacrifice. Notre état de faiblesse doit aussi devenir un élément de progrès pour nos enfants, en leur apprenant à sympathiser avec nos maux, à avoir des égards, à nous donner des soins, à développer en eux l'esprit d'initiative. Pour eux comme pour nous cette épreuve sera l'une de ces «toutes choses» qui concourent ensemble à notre vrai bien. Rappelons-nous aussi que «Dieu a choisi les choses faibles de ce monde pour confondre les fortes», et que parmi les femmes qui ont eu le plus d'influence pour le bien, il y en a eu beaucoup de faibles, habituées à puiser leur force à la source qui se renouvelle toujours; pensons à Catherine de Sienne, à Miss Nightingale, à Mme Booth, à Joséphine Butler, cette vaillante qui était une faible aussi et que son énergie soutenait. Soeurs délicates, si comme Paul nous avons souvent demandé avec larmes la santé du corps et qu'elle nous ait été refusée, croyons qu'il nous sera accordé quelque chose de meilleur, si nous entendons dans nos coeurs la voix de Dieu Lui-même nous dire: «Ma grâce te suffit, car ma force s'accomplit dans la faiblesse», et cette grâce durera autant que nos jours. |
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