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Jouir du bonheur
Venez mes fils, écoutez-moi ! Je vous enseignerai la crainte de l'Eternel. Quel est l'homme qui aime la vie, qui désire la prolonger pour jouir du bonheur? Préserve ta langue du mal, et tes lèvres des paroles trompeuses; éloigne toi du mal, et fais le bien; recherche et poursuis la paix.
Les enfants sont invités à venir apprendre le secret d'une vie heureuse. Le maître va leur enseigner le sentier qui y conduit. Ce sentier est celui-ci: «Détourne-toi du mal et fais le bien.» Mais il découle de notre nature même, que pour jouir du bien nous devons d'abord l'avoir fait.
La science humaine peut nous parler de la valeur de la droiture et de la pureté pour rendre une vie réellement bonne, mais elle est incapable de nous indiquer ce qui doit en être le mobile.
Le Psalmiste lui nous dit: La crainte de l'Eternel, tel est le commencement de toute sagesse et de toute sainteté. Ce que nous faisons doit être fait par amour pour Dieu et par obéissance à sa volonté.
Parents chrétiens, vous devez adresser à vos chers enfants ces paroles du Psalmiste. Enseignez-leur que la piété est le vrai chemin du bonheur. Ne craignez pas de leur dire que s'ils ont la crainte de Dieu dans le coeur, et s'ils cherchent à lui obéir, sa bénédiction reposera sur eux et rendra leur vie heureuse.
Nous savons par expérience que ceux qui recherchent le bonheur avant tout s'égarent, aussi Dieu subordonne-t-il toujours la possession de la joie aux rapports que nous entretenons avec Lui. «Ceux qui cherchent l'Eternel ne sont privés d'aucun bien.»
Même pour cette vie la voie de l'obéissance est celle du bonheur. Que nos enfants apprennent dès leur bas âge cette vérité, qu'ils voient en nous combien est doux le service du Seigneur et quelle bénédiction résulte pour nous et pour eux de notre fidélité.
Fais le bien dit encore le Psalmiste. Quel bien ? préserve ta langue du mal et tes lèvres des paroles trompeuses, éloigne-toi du mal et fais le bien, recherche et poursuis la paix.
Pechés de la langue, attrait du mal, esprit querelleur, voilà les trois tentations principales auxquelles sont exposés les enfants et contre lesquelles les parents doivent les mettre en garde.
La langue révèle ce qui est dans le coeur et aggrave le mal qui s'y trouve en l'exprimant par des paroles, il faut s'efforcer de faire comprendre à la jeunesse la puissance de la langue.
La droiture d'un enfant peut être le commencement de sa conversion. «Je n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité», disait l'apôtre Jean. Que ce soit votre but en éducation, même pour les plus jeunes de vos enfants.
Détourne-toi du mal. Pour l'enfant, le mal c'est ce que lui défendent ses parents, ils sont pour lui comme une conscience, comme une voix de Dieu. Habituez-le à fuir le mal et à s'éloigner de tout ce qui lui est défendu, et à faire le bien, en s'occupant aux choses qui vous sont agréables.
Affermissez les jeunes et faibles volontés en leur inculquant qu'il ne suffit pas de désirer le bien ou de sentir ce qu'il est, mais qu'il faut le faire.
C'est la volonté et les effets qu'elle produit qui fait les hommes.
Recherche la paix et la poursuis. Les enfants se querellent souvent entre eux, qu'ils apprennent de nous à respecter les droits des autres et à se supporter mutuellement. «Heureux ceux qui procurent la paix!» cette parole devrait être la règle de tous les foyers chrétiens.
Chers parents, élevez surtout vos enfants par l'exemple, que la lumière de vos yeux et l'expression de votre visage soit pour eux la confirmation de ce passage des Ecritures: «Heureux l'homme qui craint l'Eternel.»
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