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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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L'atmosphère familiale

Nous ne sommes véritablement heureux que dans les instants où nous nous sentons unis avec Dieu, principe éternel et réalisation du bien. Ce fait ne prouve-t-il pas que le bien est notre élément et qu'il doit le devenir toujours davantage.


«Paix soit sur cette maison», voilà les paroles que Jésus commanda à ses apôtres d'adresser à chacune des demeures humaines qui leur feraient accueil.

La paix que le Seigneur donne, c'est une paix pleine de grâce et de félicité, un bonheur parfait, et non pas cette triste paix de pis-aller, faite de lâches concessions, qu'on obtient en abandonnant son bon droit, et parfois son devoir aussi, pour l'amour de la tranquillité du ménage, paix fallacieuse s'il en fût, paix indigne de ce nom !

Le fait que Christ ordonna à ses disciples de souhaiter la paix à toute famille qui les accueillerait prouve combien il la désire pour nous. Cependant il est des foyers ouverts au Sauveur et à ses envoyés, où la vraie paix est encore inconnue. On n'y est pas heureux, parce que tout en possédant les éléments du bonheur, on ne le réalise pas. Or, il est impossible d'être véritablement heureux si l'on ne se rend pas compte de son bonheur, si l'on ne sait pas, chaque soir, en bénir Dieu à nouveau dans une prière de gratitude et d'adoration.

Cette demi-joie dans la famille, c'est une chose contre nature.

Certes, je ne dis pas qu'il soit toujours facile d'avoir un «home» paisible et tout ouaté de tendresse. De tels bienfaits ne coulent pas de source, même lorsqu'on a épousé le mari de ses rêves, celui qu'on aime par dessus tout. Le bonheur se paie très cher: il faut l'acheter par des larmes; il s'obtient à force d'héroïques concessions et de prières ferventes.

Notre égoïsme, nos préférences, notre triste moi, ce lamentable et âpre ennemi des victoires qui élèvent, tout cela doit être immolé sur l'autel du bonheur domestique. Prosternée devant le Christ, la mère de famille se donne. Et alors, du sacrifice offert pour l'amour du Sauveur, les joies découlent à flots toujours grandissants, le foyer s'embellit et se sanctifie tellement que s'y réalise la promesse du Christ: «Là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je serai au milieu d'eux». Jésus près de nous, c'est à dire notre vie dirigée par lui, vécue pour lui, cachée en lui, cela signifie la paix parfaite. «Que peuvent contre moi les hommes, le Seigneur est avec moi». Plus d'inquiétudes, il a tout pris en main. Et si les nuées s'amoncellent, si - détresse la plus angoissante de toutes - nos bien-aimés semblent s'écarter de la bonne route, même alors, confiantes, apaisées, nous saurons nous écrier: «Seigneur, je ne te laisserai pas aller que tu ne les aies bénis».

Il écoute, le Père des miséricordes, les appels de ses enfants. Oh ! n'en doutons pas. Peut-être que bien des années s'écouleront avant que les nôtres soient devenus les siens, peut-être que notre bouche glacée alors sera muette, qu'il ne restera rien de nous qu'un souvenir pâli, presque effacé. Mais Il n'aura pas oublié, nos prières demeurent. Il y répondra. Il exauce toujours.









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