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Parents consacrés à Dieu

Manoah dit: Maintenant, si ta parole s'accomplit, que faudra-t-il observer à l'égard de l'enfant, et qu'y aura-t-il à faire? JUGES 13, 12.

Un ange de l'Eternel était apparu à Manoah pour lui prédire la naissance d'un enfant. Cet enfant devait être nazaréen, c'est-à-dire consacré à Dieu dès sa naissance, et devenir le libérateur de son peuple.

En recevant cette nouvelle de la bouche de sa femme, le premier sentiment de Manoah est celui-ci: Pour élever un tel enfant, donné de Dieu, consacré à Dieu, destiné par Dieu à délivrer Israël, il nous faut une grâce spéciale, une grâce divine. «0 Eternel, s'écrie-t-il, envoie de nouveau l'homme de Dieu que tu as envoyé, afin qu'il nous enseigne ce que nous devrons faire à l'enfant qui doit naître.» Et lorsque, à sa prière, l'ange revient vers eux, il lui demande avec instance: «Que faudra-t-il observer à l'égard de l'enfant, et qu'y aura-t-il à faire?».

Remarquons ici le sentiment profond de responsabilité et d'insuffisance que révèle cette prière. L'ange avait déjà instruit la femme de Manoah sur tous les points qu'il lui importait de savoir; mais il trouve que ce n'est pas assez et demande à les entendre expliquer de nouveau. Quel contraste avec l'insouciance ou la confiance en eux-mêmes de certains parents, quelquefois de parents chrétiens! Combien peu d'entre eux comprennent l'importance et la solennité de l'éducation! Combien peu s'y préparent! Que penserait-on d'un homme qui se présenterait pour mener une entreprise commerciale sans avoir les moindres notions de comptabilité ou d'un autre qui prétendrait diriger un vaisseau, tandis que l'art de la navigation lui est totalement inconnu?

Au contraire, le sentiment du besoin pousse Manoah à prier. Croyant en un Dieu vivant, personnel, qui écoute la requête et est puissant pour l'exaucer, il s'adresse à Lui. Là où Dieu donne une tâche à accomplir, pense-t-il, il donne aussi la grâce nécessaire. Pour lui, la prière,c'est la solution de ses difficultés, la source de sa sagesse et de sa force. Apprenons de lui cette précieuse leçon, comptons sur le secours de Dieu pour élever nos enfants.

Dieu répond en effet, l'ange revient. Il n'a rien de nouveau à ajouter à son premier message. Ce qu'il a déjà dit à la femme, il le répète. Peut-être en sera-t-il de même pour nous: aucune vérité nouvelle ne nous sera révélée, aucun autre moyen que ceux que nous connaissons ne nous sera particulièrement indiqué, mais la réponse à notre prière n'en sera pas moins réelle. Le Saint-Esprit nous rappellera les choses que le Seigneur nous a dites, et nous amènera à les étudier avec plus de soin. Nous comprendrons mieux que jamais que nos enfants sont à Lui et qu'ils doivent lui être consacrés.

Une autre pensée qui ressort clairement de ce récit est celle-ci: La mère d'un enfant consacré doit être consacrée elle-même. Aussi, durant ces mois d'attente, elle se gardera de toute boisson enivrante, de tout stimulant à l'excitation et à la jouissance du monde et de la chair; elle se séparera de toute impureté pour être sainte à l'Eternel: mère d'un fils nazaréen, elle sera nazaréenne. Tel est l'ordre que reçoit la femme de Manoah. L'éducation ne consiste pas seulement dans ce que nous disons ou faisons, mais aussi et surtout, dans ce que nous sommes, non seulement quand les enfants sont d'âge à comprendre, mais déjà même avant leur naissance. Cela est si important que l'ange ajoute ces paroles: La femme s'abstiendra de tout ce que le lui ai dit, elle observera tout ce que je lui ai prescrit. Pour elle donc, c'est une vie de modération et de renoncement, de ce renoncement qui ne demande pas jusqu'où on peut aller dans les plaisirs qui ne sont pas absolument défendus, mais qui, volontairement, s'abstient de tout ce qui pourrait nuire à la sanctification et à l'union avec Dieu. C'est une vie de pureté et d'obéissance qui est la meilleure préparation à l'oeuvre que le Seigneur confie à la mère.

D'autres bénédictions accompagnèrent encore l'exaucement de la prière de Manoah: et d'abord, la manifestation de Dieu lui-même. Qui es-tu et quel est ton nom? demanda-t-il à l'envoyé. - Et l'ange lui répondit: Pourquoi me demandes-tu mon nom? Il est Merveilleux. - Oui, Merveilleux en effet, car Il agit envers lui d'une façon merveilleuse. Et c'est encore aujourd'hui de la même manière qu'Il agit envers les parents qui réclament sa direction. Si comme Manoah, nous prions, nous attendons, nous acceptons l'enseignement divin et nous apportons à Dieu notre offrande, celle d'un coeur obéissant et soumis, nous verrons des choses merveilleuses qui nous forceront à nous prosterner et à adorer notre Dieu.

La grâce ainsi reçue amena une union plus intime, plus spirituelle entre les deux époux. Déjà, quel accord entre eux! L'ange parle à la femme qui rapporte immédiatement à son mari le bienheureux message. Manoah demande un enseignement plus précis et l'ange revient. La femme est seule encore cette fois et aussitôt elle court chercher son mari, et ensemble, ils écoutent la parole de l'envoyé. Et, après qu'ils ont offert le sacrifice et que l'ange est remonté au ciel dans la flamme même de ce sacrifice, d'un commun accord, ils fléchissent le genou et adorent ce Merveilleux qui a fait un si grand prodige. Plus tard, Manoah s'effraie et dit à sa femme: Nous allons mourir, car nous avons vu Dieu! Et comme elle le console, comme ses paroles sont sages: Si l'Eternel avait voulu nous faire mourir, Il n'aurait pas pris de nos mains l'holocauste et l'offrande, Il ne nous aurait pas fait voir tout cela, et Il ne nous aurait pas maintenant fait entendre pareilles choses.

Nous pouvons suivre ces époux au foyer domestique. Ensemble, ils s'entretiennent des promesses de Dieu, de ses commandements à l'égard de l'enfant qu'ils attendent, chacun raconte à l'autre ce qu'il a vu et entendu dans cette journée mémorable, et ils s'excitent mutuellement à accomplir la volonté de Dieu. Comme ils se sont unis pour se prosterner devant celui qui s'est appelé le Merveilleux, ainsi ils continueront à prier ensemble, et à se confier de plus en plus en celui qui s'est révélé à eux. Apprenons avec eux que la vie de famille est une éducation destinée aux parents aussi bien qu'aux enfants, et que rien ne favorise autant l'amour pour Dieu et l'affection mutuelle, que ce désir intense de comprendre ce que le Seigneur veut que nous fassions à l'égard des chers enfants qu'il nous confie pour son service et pour sa gloire.









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