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Les Promesses
(Suite)
Quand Jésus, à la prière d'un père ou d'une mère, rendait à la vie ou à la santé quelque enfant bien-aimé il employait souvent cette parole: «Qu'il vous soit fait selon votre foi». Non pas selon la foi de l'enfant mais selon la foi des parents. Il en est encore ainsi maintenant, chers parents chrétiens! Les promesses sont sûres, elles sont gratuites; saisissons-les par la foi, réclamons-en l'accomplissement par des prières constantes; alors nous éprouverons que Celui qui a fait les promesses est fidèle pour les accomplir. Il a dit «Je sauverai tes enfants!» Que notre foi s'empare de cette parole et bientôt nous en ferons l'heureuse expérience.
Quelqu'un disait un jour à une mère chrétienne, vous êtes bien heureuse!, à mesure que vos enfants grandissent, ils se donnent tous au Seigneur!
- Il en serait de même si j'en avais cent, répondit-elle.
- Comment cela?
-Quand Dieu vint à moi avec son Evangile, Il me dit: «Je serai ton Dieu». Je reçus dans mon coeur cette assurance et je m'en réjouis. Il ajouta alors: «Et celui de tes enfants»
Pour cette promesse aussi je le crus sur parole, et je sais qu'Il ne me désappointera pas.
Le fils unique d'une mère veuve était parti secrètement, s'embarquant pour des terres lointaines. Peu de temps avant son départ, elle lui avait donné une petite Bible sur la première page de laquelle étaient écrits ces mots: «Son amour ne change pas». Quoique la pauvre mère fût au premier moment écrasée par la douleur, sa foi reprit le dessus, et elle put dire enfin: Père que ta volonté soit faite! La prière lui restait; aussi assiégeait-elle continuellement le trône de grâce en faveur de son fils prodigue, jusqu'à ce qu'elle eût reçu l'assurance qu'il se convertirait et qu'elle le reverrait avant de mourir. Hélas! la consomption ne tarda pas à faire son oeuvre, et elle fût bientôt à toute extrémité. La dernière nuit qu'elle passa sur la terre, sa fille veillait auprès de son lit, épiant avec angoisse la faible lueur de vie qui menaçait à chaque instant de s'éteindre, quand des pas se firent entendre et un étranger entra dans la chambre de la malade. C'était lui, le fils si ardemment attendu et désiré. Sa mère eut encore la force de le presser sur son coeur et de se réjouir, non seulement de son retour, mais aussi de sa conversion.
«Son amour ne change pas.» Voilà la base de notre assurance, nous nous reposons en paix sur la fidélité immuable de Celui qui a fait les promesses. Cette parole est certaine et aucun de ceux qui se confient en Lui ne sera confus.
Ici, je m'arrête et je demande: En est-il toujours ainsi? Pourquoi donc tant de parents s'affligent-ils parce que leurs enfants ne marchent pas avec eux dans le chemin étroit, préférant la route large qui conduit au plaisir et au péché? Les promesses de Dieu sont-elles vaines? Certainement non. Dieu sera toujours trouvé juste. Mais nous devons sonder nos voies et examiner quels ont été notre enseignement, notre exemple, notre foi, nos prières. Si ces choses ont été conformes à Sa Parole et que la bénédiction ne les ait pas accompagnées, la lumière de l'éternité en manifestera la cause. Peut-être le Seigneur éprouve-t-il notre foi pour nous amener plus près de Lui, pour nous faire sentir notre dépendance et nous remplir d'une joie plus abondante quand viendra l'exaucement.
Mais si notre conscience nous condamne, n'oublions pas qu'il y a une source ouverte où nous pouvons être purifiés, de toutes nos souillures et de toutes les erreurs du passé. «La main de l'Eternel n'est pas trop courte pour sauver.» Les promesses de Dieu ne sont pas limitées par le temps: Sa miséricorde peut atteindre le pécheur, même à la onzième heure. Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir. «Les saintes femmes», dont nous parle l'Ecriture, «recouvrèrent par la foi leurs enfants morts (Héb. 11.33)» Par la foi les saints obtinrent l'effet des promesses.» A combien plus forte raison, nous qui avons en Christ une lumière plus brillante, pouvons-nous croire sans hésiter? Seigneur augmente-nous la foi! que nous ne soyons satisfaits de rien moins que de la conversion de tous nos enfants! Cette bénédiction est pour nous, si nous la demandons avec confiance. Dieu n'est pas un homme pour mentir, ni un fils d'homme pour se repentir. Il a dit, et ne le fera-t-il pas. (Nomb. 23. 19) Celui qui croit ne sera jamais confus.
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