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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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La douceur
C'est dans la douceur que réside pour les femmes la plénitude de la force. Quand elle n'est pas un don naturel, celles qui en ignorent le pouvoir ou négligent de l'acquérir, commettent une erreur considérable. La femme douce et persévérante dans ce qu'elle veut est certaine d'obtenir sur son entourage une influence prépondérante . . . . Sans douceur les femmes deviennent facilement impatientantes, irritantes et ridicules. Une femme qui crie fort, gesticule violemment, ne peut jamais être attrayante et perd toute dignité. La plus jolie est gâtée par la colère, dès que celle-ci s'extériorise. Certes, il y a des moments dans la vie où il faut savoir s'indigner et même manifester une indignation, dont les accès, toutefois, pour être efficaces, doivent être rares!
Une amie me disait un jour:
«Tant que mes enfants étaient petits, j'ai vécu à l'aise avec mes défauts et mes mauvaises habitudes. Peut-être gênaient-elles les autres, moi, elles ne me gênaient nullement! Mais depuis qu'ils sont grands, j'ai honte. Je rencontre leurs regards qui m'embarrassent, je comprends qu'ils me jugent, qu'ils observent mes attitudes, ma manière d'agir, qu'ils mesurent mes paroles. Rien ne leur échappe: ni le petit accroc à la vérité, ni le raisonnement illogique, ni l'irritation injuste, ni aucune des mille imperfections dans lesquelles je me complaisais autrefois. Je suis obligée aujourd'hui de me surveiller constamment, et il se trouvera, à la fin des fins, que mon éducation aura été faite par eux, beaucoup plus que la leur par moi!»
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