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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Il n'y a plus d'enfants!

Ce cri d'alarme ne retentit-il pas à travers tous les pays, et la lecture des journaux, par les faits qu'ils nous signalent, ne nous prouve-t-elle pas qu'il est à peu près universel?

A l'âge où, autrefois, les garçons jouaient aux billes et les filles à la poupée, il se trouve aujourd'hui des gamins et des gamines qui font des exploits d'«apaches», puisqu'il est convenu d'appeler ainsi les malheureux êtres dont la précocité n'a rien à faire avec l'espièglerie. L'enfant qui vole, qui menace et qui tue, ces faits doivent marquer une date, et la société doit non seulement en rechercher les causes, mais en prévenir le retour.

Que faire? Comment agir pour préserver les enfants de huit, dix, douze ans?

Combien de mères pieuses ont frémi dans leur âme, en voyant se développer certains mauvais penchants, chez l'un de leurs enfants qu'elles n'aimaient pas moins que les autres? Combien sont tombées à genoux, suppliant Dieu d'éclairer leur route, de leur donner la sagesse d'en haut? Effroi de l'âme en présence du mal qu'elle voit croître sans pouvoir le détruire.


On a beaucoup fait partout pour l'enfance coupable. Des oeuvres dues à l'initiative privée ou relevant du domaine public ont essayé d'arracher les malheureux à la contagion du crime et de la débauche. Mais toutes ces oeuvres excellentes ne peuvent agir qu'après une première faute, et c'est cette première faute qu'il faudrait éviter à tout prix.

Seule, l'éducation de la famille peut accomplir cette tâche en évitant aux enfants les exemples dangereux, les conversations libres et grossières, les récits funestes.

Les parents sont malheureusement portés, de nos jours, à parler de tout devant leurs enfants. Oubliant trop facilement le respect qu'ils doivent à ces êtres encore innocents, c'est sans y prendre garde qu'ils les initient eux-mêmes au mal. Les enfants imiteront facilement les choses blâmables qu'ils auront entendues ou vues, parce que celles-ci, comme des images, auront frappé vivement leur esprit et sollicité les instincts mauvais qui sont en eux. La faute est donc souvent aux parents, qui ne savent pas demeurer dans leur rôle d'éducateurs, et préserver l'esprit de leurs enfants.

«Il en entendra, il en verra bien d'autres!». Telle est la phrase criminelle, dirai-je, qu'ils jettent pour expliquer, sinon justifier leur conduite légère.


L'intelligence de l'enfant ressemble à ces miroirs convexes ou concaves, où l'image d'un corps se reflète suivant les lois de la physique, mais où elle apparaît déformée, démesurément grossie ou allongée. Quand nous regardons sérieusement et profondément dans l'esprit de nos enfants, nous y trouvons, à travers l'hérédité de nos défauts et de nos qualités, des exagérations ou des restrictions que nous devrions tenter de remettre au point. En oubliant volontairement ou non de le faire, nous commettons à leur égard une action mauvaise.

A cette heure, interrogeons-nous: Demandons-nous si l'éclair que nous avons vu luire un jour dans les yeux de notre fils n'est pas l'indice précurseur d'un acte de violence; si la coquetterie boudeuse de notre fille, ses révoltes passagères, ne doivent pas nous mettre en garde contre les tentations qui la guettent.

A chaque pas que nous faisons dans la vie, femmes ou hommes, nous rencontrons l'ennemi; mais nous savons comment nous pouvons être attaqués et grâce à l'Evangile, nous connaissons les seuls vrais moyens de nous défendre. Mais l'enfant est désarmé, ses volontés, ses impulsions, ses désirs, ses colères, lui apparaissent comme invincibles. C'est donc à nous à montrer avant tout à nos enfants que la vie se présente comme une route semé d'embûches, et que les difficultés doivent être franchies par un effort constant de la volonté, par la force puisée dans la communion avec notre Père qui est aux cieux.

Offrons donc à ces jeunes esprits des exemples de haute vertu, d'invincible courage, de foi ardente. Ce sont ces choses qui font la force de l'individu, de la famille, de la patrie.









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