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Le Bon Berger
Une amie nous communique les lignes suivantes de Moody, qui lui ont été remises en mémoire par l'article Aux mères en deuil, paru dans notre dernier numéro.
"Christ est un tendre berger. Peut-être quelques-uns de mes lecteurs ne partagent-ils pas cette opinion ; peut-être passez-vous sous les verges de l'affliction. Il est écrit : Le Seigneur châtie celui qu'il aime et il frappe de ses verges l'enfant qu'il reconnaît pour sien. (Hébr. 12. 6.) L'épreuve que vous traversez ne prouve pas que Christ ne vous aime point.
Un de mes amis perdit tous ses enfants. Personne n'aimait les siens plus tendrement que lui, mais la fièvre scarlatine les lui enleva tous - il en avait quatre ou cinq - l'un après l'autre. Les pauvres parents, le coeur brisé, se mirent à voyager. Ils arrivèrent en Syrie. Un jour, ils virent au bord d'un ruisseau, un berger qui se disposait à le franchir suivi de son troupeau. Les moutons s'approchèrent de la rive, et regardèrent l'eau courante; mais ils avaient peur, aucun d'eux ne voulait répondre à l'appel du berger. A la fin, celui-ci prit un agneau et le mit sous son bras ; il en prit un autre et le mit sous l'autre bras et franchit ainsi le ruisseau. Les brebis ne s'arrêtèrent plus à regarder l'eau avec inquiétude ; elles s'élancèrent à la suite de leurs petits, et tout le troupeau entaîné par elles, se trouva bientôt de l'autre côté : le berger les rassembla de nouveau et les conduisit, à de meilleurs pâturages.
Le père et la mère désolés, témoins de cette scène, comprirent la leçon qu'elle renfermait pour eux. Ils ne murmurèrent plus de ce que le grand Berger avait porté leurs agneaux l'un après l'autre sur la rive céleste; mais ils commencèrent à diriger leurs regards en haut et en avant, vers le pays où leurs enfants les attendent et vers le temps où ils les reverront. Si vos bien-aimés sont partis, souvenez-vous que le Berger vous appelle à mettre voire affection dans les choses qui sont en haut. (Col. 3, 2)."
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