Accueil
   

 

 

 

RECHERCHES
Rechercher un mot dans les articles:


Recherche avancée
• par mots
• par thèmes

ARCHIVES DE TOUS LES ARTICLES



AUTRES MENUS
ACCUEIL
ADRESSES
  • Adresses utiles
  • Bibliographie
  • Liens Internet
LE JOURNAL






Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOUR

Sacrifices

Il faut que chaque famille donne à Dieu ce qu'elle a de plus cher.

Je n'ai pas besoin de prouver longuement que ce que nos familles ont de plus cher, ce sont les enfants. Des enfants robustes et intelligents, voilà les membres de nos familles que le Seigneur réclame pour son service. Mais que faisons-nous? Au lieu d'employer tous nos efforts pour diriger nos enfants vers le service de Dieu, au lieu de leur montrer que leur devoir et leur privilège est de collaborer avec le Seigneur au salut du monde, ne faisons-nous pas tout juste le contraire? Sans doute, il n'y a pas ici de pères ni de mères qui n'aient l'ardent désir de voir leurs enfants convertis. Mais sitôt que ces jeunes gens sont devenus membres de l'Eglise, notre désir est-il qu'ils se consacrent, entièrement au service de Dieu? Nos prières tendent-elles continuellement vers ce but? Hélas! ce n'est pas pour le service de Dieu que nous instruisons nos enfants, et que nous nous efforçons de faire d'eux des hommes et des femmes capables et intelligents, c'est pour leur procurer de bonnes situations dans les affaires et de bonnes places dans le monde.

Voyez cependant l'exemple que nous a donné la mère de Samuel! La Bible nous dit que Samuel était un bel enfant, robuste et intelligent; mais cela n'empêche pas sa mère de l'amener au sacrificateur Héli, qui l'accepta pour le service de Dieu. Qui de nous ignore comment Dieu bénit le sacrifice de cette, mère? Samuel fut l'instrument de choix par lequel Dieu délivra son peuple d'Israël des dangers religieux moraux et politiques auxquels il était exposé.

Voici un autre exemple qui me tombait dernièrement sous les yeux. Il s'agit de la mère de Jacques Chamberlain, médecin missionnaire qui vient de mourir à l'âge de soixante-douze ans, et qui, pendant quarante-neuf ans, servit le Seigneur dans les Indes anglaises. Cette brave mère ne trouva rien de plus pressé, à la naissance de son fils que de le consacrer à l'oeuvre des Missions. Elle éleva son enfant en vue de cette vocation, saisissant toutes les occasions de lui montrer quel travail gigantesque restait à accomplir parmi les païens, et combien il est glorieux d'être le serviteur du Roi des rois.

Ecoutez cette mère elle-même le jour du départ de son fils. Après avoir passé la moitié de la nuit en prières, elle lui dit: «Maintenant, mon fils, tu vas partir. Je te remets au Seigneur, qui t'a confié à moi pendant vingt-quatre ans, afin que je t'élève et que je t'instruise pour son oeuvre. J'ai fait de mon mieux; et c'est sans plainte et sans regret c'est même avec joie, et avec mille actions de grâces envers mon Sauveur, que je te remets à Lui. Quand tu arrivera là-bas, et que tu verras ta soeur Anne (cette mère avait déjà envoyé au Indes ses deux filles dont l'une venait de mourir), dis-lui que je t'ai donné avec plaisir pour l'oeuvre de Dieu, sans une larme de regret. Je ne te reverrai probablement plus ici-bas: mais au ciel, en la présence de notre Sauveur, nous aurons le temps de nous entretenir de ce que Dieu aura fait par ton moyen. Et maintenant, au revoir! Que le Seigneur t'accompagne partout, et qu'il daigne à t'aider à lui ramener des milliers d'âmes perdues.» Le visage rayonnant de joie, elle lui donna le dernier baiser, et le conduisit au navire qui devait le transporter aux Indes.

Mais pourquoi sommes-nous tenus d'offrir de tels sacrifices?

Parce que c'est une des lois fondamentales du Royaume de Dieu.

Notre Dieu est amour. L'amour est le principal des attributs de Dieu, et cet amour ne peut se montrer d'une manière évidente que par le sacrifice. Or, le sacrifice idéal consiste à donner ce qu'on a de plus précieux pour le bien d'autrui. Le plus grand sacrifice qui se puisse concevoir est celui que Dieu a fait en donnant Jésus pour l'humanité. Golgotha a coûté beaucoup à notre Dieu.

Si Dieu ne pouvait nous témoigner son amour qu'en faisant, pour notre salut, un sacrifice infini, nous aussi, de même, nous ne pouvons montrer notre amour envers Dieu et envers les hommes qu'en nous sacrifiant complètement. Cette immolation volontaire a été acceptée par les apôtres comme la condition indispensable du succès de leurs travaux missionnaires. Le sacrifice, le don de soi-même, est l'argument le plus solide en faveur de la vérité chrétienne. Jamais le christianisme ne sera vaincu, tant qu'il sera étayé sur cet argument-là, et nos succès réels dans l'oeuvre de Dieu seront toujours en rapport avec les sacrifices réels que nous aurons faits.

Là où le sacrifice fait défaut, Satan seul moissonnera.

Recherchons ce que nous devons faire pour développer en nous-mêmes l'esprit de sacrifice.

Et tout d'abord, faisons disparaître les obstacles qui nous empêchent de faire des sacrifices. Un grand obstacle, c'est l'amour des biens de ce monde, que nous cultivons en nous, et dans nos familles, et qui se développe d'une manière inquiétante au sein de nos Eglises. Quels sont les objets habituels de nos désirs? Ne sont-ce pas les richesses et les plaisirs du monde? Notre préoccupation ordinaire n'est-elle pas d'amasser des biens terrestres, et nos principaux efforts n'ont-ils pas pour but de procurer à nos enfants de bonnes positions? Nous sommes tellement occupés des choses du monde que, même le dimanche, dans nos cultes, nos pensées sont quelque fois remplies de nos affaires. Nos enfants le savent bien; nous les entourons ainsi d'une atmosphère trop terrestre.

Il est donc plus que temps de balayer cet esprit du monde. Et ce ne sera pas chose facile, car il siège dans le coeur de l'homme sur le trône de l'égoïsme. Or, un chrétien peut assez facilement se guérir de tous les interdits, sauf de l'égoïsme.

Chères mères à qui le Seigneur a fait le grand bonheur de donner des enfants où en êtes-vous? Avez-vous déjà examiné la mission glorieuse que Dieu vous confie?
Ne savez-vous pas que le Seigneur vous considère comme ses éducatrices, vous êtes en effet ses premières auxiliaires dans son oeuvre; celle-ci consiste à établir son règne dans le coeur des hommes, afin que l'humanité soit complètement affranchie par le céleste libérateur.

Oui c'est à vous que Dieu s'adresse tout particulièrement aujourd'hui car Il a besoin d'ouvriers dans sa vigne. Ne voulez-vous pas donner vos enfants au Seigneur et les lui consacrer comme la mère de Samuel, la mère de Jacques Chamberlain et tant d'autres?

Il n'y a rien de plus grand pour une mère que d'avoir des enfants dans le champ du Seigneur; si jusqu'à aujourd'hui vous avez négligé votre devoir envers Dieu et vos enfants, si vous les avez élevés pour le monde et non pour le divin Maître, je viens vous supplier, au nom de celui qui nous a tant aimés, même jusqu'à donner sa vie pour nous, de changer de direction. Mettez toute votre âme, votre intelligence à les conduire à Dieu, Il en fera ses ouvriers.









www.entretiens.ch fait partie du réseau « NETOPERA - culture - société - éducation sur Internet » et pour la photographie PhotOpera - Uneparjour || DEI - Défense des Enfants - International
ROUSSEAU 13: pour allumer les lumières - 300 de Rousseau  ROUSSEAU 13: les IMPOSTURES - 300 de Rousseau - portraits déviés PHOTOGRAPHIE:Nicolas Faure - photographe d'une Suisse moderne - Le visage est une fiction - photographie de l'image brute - Laurent Sandoz - comédien et acteur professionnel - Genève