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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURLa prière au seuil de l'année Job, 34, 32. Ne disons pas: l'inconnu de l'année, mais devant le mystère de l'année, ce qu'il faut faire, c'est de s'arrêter gravement, de baisser le front, de joindre les mains, d'humilier son âme et de la faire monter jusqu'au Maître de la vie en une prière très simple et très profonde, très nécessaire et très vivante: la prière au seuil de l'année. Cette prière, je l'ai trouvée dans le livre de Job elle est si humaine et si touchante, elle marque si bien, en deux mots, et la limitation étroite de l'homme livré à ses seules forces, et les infinies ressources de la grâce de Dieu; elle dit si bien ce que nous avons à dire devant le brouillard qui nous voile l'avenir. Montre-moi ce que je ne vois pas. Là faiblesse de l'homme est faite précisément de ce qu'il ne voit pas ce qu'il pourrait et devrait voir; il y a dans la texture de nos journées une foule de ressources divines qui n'attendent que le regard profond de l'homme, que l'ouverture de son coeur, de son âme et de sa volonté. Le plus grand souhait que nous puissions nous adresser à nous-mêmes et à ceux que nous aimons vraiment, c'est d'être capables de voir cet invisible qui n'est invisible que par notre attitude anormale vis-à-vis de Dieu. Jésus voyait les mêmes choses, les mêmes faits, les mêmes réalités, les mêmes adversités, les mêmes dangers que ses disciples. Il n'était pas dominé ou écrasé par le monde et ses circonstances. Il les voyait autrement et comme il le fallait. Tout lui était occasion d'ascension, de force et de victoire, de louange, d'admiration, d'adoration. Il prenait la mesure du monde, du temps, de l'espace et des grandeurs, parce qu'il regardait à la lumière de son Père céleste. Allons en avant avec cette prière: «Montre-moi ce que je ne vois pas», et nous irons vraiment en avant. Et nous pourrons envisager ainsi l'année avec allégresse: parce qu'elle sera une année de découvertes émouvantes, d'élargissement et de libération de nos âmes, de simplification de nos êtres et de victoires quotidiennes sur les difficultés de l'existence. Cette prière, au seuil de l'année, c'est la prière de la foi humble; elle peut s'exprimer dans cette pensée de l'apôtre qu'un grand penseur croyant avait fait graver sur son cachet: «Je ne sais, Dieu le sait». Donne-nous à tous, ô notre Dieu, quand nous serons saisis par l'angoisse de notre ignorance et l'effroi du mystère, de nous rappeler toujours que Toi tu sais, et d'aller, à Toi avec cette simple demande: «Montre-moi ce que je ne vois pas». C'est notre prière au seuil de l'année. |
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