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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURNos catéchumènes Bien souvent nous, pasteurs, avons le coeur serré en songeant à la rapidité avec laquelle s'écoule le temps de l'instruction religieuse, si court! 40 heures entre le 1er octobre et Pentecôte! 40 heures sur environ 2750 (en ne comptant que 12 heures au jour!) Et notre angoisse augmente quand nous songeons que tels de nos catéchumènes sont spirituellement orphelins, c'est-à-dire qu'il n'ont personne près d'eux, à la maison, pour les encourager, les aider à comprendre l'Evangile; et que d'autres, non seulement n'ont rien «pour» mais ont tout, ou presque tout, «contre» l'instruction religieuse. Quelle joie, d'autre part - et elle est plus fréquente qu'on ne le croit - quand dans nos entretiens avec nos élèves nous entendons l'un d'entre eux nous dire, avec un accent de fierté et de reconnaissance dans la voix et une lumière dans les yeux: «Ma mère! je n'ai pas de secret pour elle, je peux toujours tout lui dire. - Ma mère est pour moi comme une grande soeur. - Mon père veut que je lui raconte tout ce que nous avons fait à chaque leçon. - Mon père m'aide à chercher les passages dans la Bible. - Le dimanche nous venons ensemble au culte. Parents chrétiens, vous ne vous doutez pas de l'appui que vous donnez ainsi à ceux qui ont, avec vous charge d'âme pour vos enfants; quelle sécurité c'est pour nous lorsque, sentant l'insuffisance de ce que nous pouvons leur donner en si peu de temps, nous savons qu'à la maison le travail continue, que vous savez créer et entretenir autour d'eux l'atmosphère d'intimité, de clarté, de paix dans laquelle leur âme pourra s'ouvrir, et grandir bien mieux que dans une vie agitée en dehors, qui dissipe le coeur et disperse les forces. Veillons toujours à «tirer à la même corde et dans le même sens», par notre exemple appuyant et confirmant nos paroles. Ainsi par nos efforts unis, non seulement additionnés mais multipliés parce qu'ils seront unis, une bénédiction plus grande reposera sur nos enfants, une oeuvre plus profonde se fera en eux: l'oeuvre de Dieu, que Dieu veut faire avec nous, et par nous. Avec nous et par nous: privilège! grâce! certitude qui doit vous remplir de toujours plus de patience et d'humilité, mais aussi de foi sereine et courageuse qui rayonnera dans votre regard. Et vos enfants ne s'y tromperont pas. Lorsque, après avoir prié pour eux de toute votre âme, pour que leur coeur reste toujours ouvert à l'appel de Dieu, au moment où ils quittent la maison le matin, ou le soir, avant qu'ils s'endorment, vous déposez sur leur front le baiser dans lequel passe votre tendresse, ils sentent bien pourquoi elle est si chaude et bienfaisante, ils voient dans votre regard à quelle source elle se renouvelle. Cela ils ne l'oublieront jamais. Et lorsque vous ne serez plus avec eux, vos prières continueront à les entourer et à les garder. Ch. Wagner a écrit «le visage de notre mère est la première figure par laquelle Dieu nous regarde dans ce monde». Il ne faut pas que ce soit au début de la vie seulement, mais tant que vos fils et vos filles ont la joie de cheminer avec vous, pères et mères, la main dans la main «sur le sentier qui mène en haut». |
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