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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Brin de philosophie
La gaieté est le meilleur médecin, a-t-on dit souvent, et avec raison. Mais avons-nous déjà expérimenté la valeur hygiénique et bienfaisante, et morale du sourire, du beau et bon sourire qui vient tout droit du coeur et qui parle au coeur? Sinon, essayons!
Essayons surtout quand nous sommes tristes et que tout nous semble contraire.
Le sourire n'est pas seulement le reflet joyeux qui illumine les prunelles ou entoure les lèvres d'un trait gracieux ou creuse des fossettes dans un visage potelé, mais c'est avant tout une attitude morale qui nous incite, à accueillir et à surmonter l'adversité, les ennuis, les vicissitudes ou les soucis, avec vaillance et optimisme, qui nous fait aspirer à vouloir, par notre sympathie affectueuse et souriante, aider nos frères à porter leur propre misère et à les en retirer.
Comment parvenir à cet état qui nous donnera le bonheur de semer un peu de joie autour de nous et qui, par conséquent, en mettra aussi dans notre esprit et dans notre coeur?
Chacun peut et doit répondre pour lui-même. Mais l'une des meilleures manières est, je crois, l'oubli de notre moi égoïste et de tout ce qui peut le contrarier; le désir ardent de vouloir soulager de quelque façon que ce soit le sort du souffrant, du loqueteux, de l'isolé qui vit tout près de nous car, toujours, partout, dans n'importe quelle situation sociale, l'on rencontre, hélas! plus malheureux, plus indigent ou plus petit que soi.
En, ce faisant, nous laisserons peut-être après nous un parfum d'agréable odeur puisque, selon les beaux vers de Sully Prudhomme:
Dans tous les lieux où nous passons
Un peu de nous reste et demeure.
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