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Réponse à Marguerite
La musique, oui, et le solfège bien compris appartient à la musique!
Bien compris? Donc aimé! Et aussi vécu, senti, ressenti, écouté, entendu, chanté, voire recréé. Chère Marguerite, cette Fabienne est certainement amateur de sons et musicienne si, dès l'âge de deux ans et demi, elle apprécie et développe des découvertes auditives faites sur un clavier regardé d'en-dessous, puis à niveau, puis dominé du regard.
Du regard seulement? Un regard-écoute plutôt; qui aimerait bien peu à peu retrouver le sens de ses découvertes grâce à un code. Et lire, c'est du sens et du code, c'est maintenant, en musique aussi bien. Et parce que tel enfant ne serait pas promis au professionnalisme, on l'empêcherait d'apprendre à lire les sons à sa portée: quelle horreur!
"L'enfant au coeur de la musique, la musique au coeur de l'enfant" n'est pas seulement le slogan que je me suis constitué pour les jours de pluie ou pour les seuls petits enfants; le bonheur musical ne s'arrête pas à l'entrée en solfège; à l'enseignant de veiller à l'ancrage, à l'enracinement de ce bonheur en l'enfant ou l'adolescent, quel que soit son avenir musical.
Même recouverte des étapes ultérieures de la vie, cette trace (au sens fort) persistera comme une petite lueur bienfaisante, prête à illuminer son auditeur au premier concert venu, en vivant souvenir d'une pédagogie joyeuse.
Le solfège s'appréhende grâce à l'intelligence auditive, elle-même continûment nourrie d'expériences sensorielles, auditives, mélodiques, rythmiques, harmoniques globales toujours plus fines qui incitent à comprendre toujours mieux tel phénomène musical, telle partition, telle oeuvre de référence.
Avec Georges Pironé, je dis: "La musique est ma ration de réconciliation quotidienne."
N. B. -Et si votre enfant n'aime pas la musique, qu'il est plus visuel, spatial, ou attiré par le judo, la peinture,- les copains, le préau, sa chambre? Ecoutez-le, c'est aussi le rôle de la musique d'apprendre à écouter l'autre (et soi-même).
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