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Vivre une hospitalisation

Angoisse de l’enfant

Un enfant sur deux est hospitalisé avant 15 ans et, quelle qu’en soit la raison, c’est une aventure qui bouleverse sa vie quotidienne du jour au lendemain et qu’il ressent comme injuste. A la maladie ou à l’accident subi s’ajoute l’arrivée dans un monde inconnu, où il a la conviction qu’on va lui faire du mal. Les bruits inquiétants, les odeurs, les gestes de l’infirmière, les soins douloureux sont autant d’agressions contre lesquelles il n’a pas le droit de protester...

L’enfant appréhende ces blouses blanches qui rentrent dans la chambre en répétant: "N’aie pas peur, ça ne va pas faire mal...", ou ces docteurs qui l’auscultent en parlant de lui par dessus sa tête avec des mots compliqués. Mais l’hôpital, c’est surtout la solitude: être séparé de ses parents, de ses frères et soeurs, coupé de son univers familier. Et plus l’enfant est jeune, plus il a du mal à comprendre et à accepter cet abandon. Ces souvenirs-là peuvent restés longtemps gravés dans une petite tête.

Angoisse des parents

Pour les parents, ce n’est pas facile non plus de rassurer son petit bonhomme quand on est soi-même en plein désarroi. Pas simple de garder son calme quand on arrive aux urgences pour un bras cassé. Mais essayez de ne pas trop lui communiquer votre émotion, elle le rendrait encore plus fragile.

Dire la vérité

Si le séjour est prévu, expliquez-lui de façon simple et vraie pourquoi et comment les choses vont se passer. Un enfant est plus courageux qu’on ne le croit, à condition qu’on le prévienne. Mais il ne faut pas lui mentir, lui dire qu’à la prise de sang, il ne sentira rien. La piqûre lui fera encore plus mal s’il est anxieux ou surpris par la douleur, et il perdra confiance.

"Etre là le plus souvent possible"

Pendant son séjour, essayez avec son papa d’être là le plus souvent possible.

Informez-vous de façon à bien utiliser les libertés de visite que le service vous offre, surtout la première nuit, les premiers soirs. Si les horaires sont stricts, vous pouvez négocier avec le médecin-chef ou la surveillante pour obtenir plus de souplesse. Allez-y avec diplomatie et sans les agresser!

Votre présence est importante, surtout pour un tout-petit: selon les psychologues hospitaliers, avant l’âge de 8-10 mois, les petits ne souffrent pas trop de cette rupture, à condition qu’ils voient leur mère chaque jour et qu’ils soient maternés et bien entourés par le personnel de l’hôpital. En revanche, à partir du huitième mois, l’âge de l’angoisse de l’inconnu, un enfant réalise davantage l’absence de sa maman. Quand elle s’en va, il croit que c’est pour toujours, le temps lui semble démesurément long. Ne sachant pas parler, il ne peut pas poser des questions, ni exprimer sa peur. "Alors c’est important qu’un des parents soit auprès de lui le plus longtemps possible, qu’il le caresse et lui parle", rappelle la psychiatre Christiane Olivier.

Un enfant malade ne parvient pas toujours à exprimer ce qu’il ressent. On peut l’aider en lui posant des questions: "Qu’est-ce qui a été difficile aujourd’hui? Qu’est-ce qui t’a fait plaisir?" Il faut aussi saisir les confidences et les appels qu’il émet de façon détournée. Et n’oubliez pas: la tristesse de l’hôpital, souvent, c’est l’ennui. Alors faites de temps en temps avec lui une partie de puzzle ou de Scrabble, cela vous détendra tous les deux!

La guérison

Dites-vous aussi que dès qu’il ira mieux, il n’aura qu’une envie: quitter son lit et votre compagnie pour aller retrouver à la salle de jeux les copains qu’il s’est fait sur place!

Aujourd’hui, un séjour à l’hôpital peut se transformer en une expérience positive.

Quand votre "kid" reviendra guéri de ce petit voyage, peut-être se souviendra-t-il que d’une chose: "Ah, oui, l’hôpital... c’est là que j’ai appris à faire des maquettes!"









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