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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Noël en FAMILLES?

Quel Noël voulons-nous?

Exténuée par le mois de décembre (entre son travail, les enfants, les préparatifs et les cadeaux de Noël) la mère de famille oscille entre l’amour qu’elle aimerait donner en faisant une belle fête de famille et son appréhension à bien la réussir, surtout si elle ressent des tensions sous-jacentes entre les membres de la famille ou chagrin, voire maladie. Vite, elle prend un calmant ou une vodka (!) pour avoir l’air souriant et une aspirine pour son mal de tête!

- Demain, demain cela ira mieux!

* * * * *

Cela va tellement mieux qu’elle se met au lit, soulagée mais complètement malade.

Enfin elle pourra réfléchir...

Pourquoi en arriver là, année après année, et comment réagir l’année prochaine?

Pour avoir entendu une quantité de doléances à ce sujet, elle est rassurée car elle sent qu’elle n’est pas la seule à souffrir de cette situation, qui est le résultat d’une société de consommation qui nous pousse, nous pousse sans arrêt à fêter. Fêter et acheter toujours plus. Certains ne peuvent pas acheter faute de moyens, d’autres désapprouvent ces idées de consommation et essaient de lutter contre le courant, mais ils se sentent souvent culpabilisés et cela accentue encore le stress intérieur.
Enfant on aimait ces fêtes pour autant qu’on ne nous oblige pas à nous «exécuter», c’est-à-dire jouer du piano, réciter des poésies, entonner des chants de Noël, etc. On aimait bien notre grand-mère qui nous racontait l’histoire de Jésus.

Plus tard, cela commença à changer. Devenus adultes, puis mariés, il fallait désormais compter avec une autre famille, donc un Noël en plus.

- Le 24 chez qui?

- Le 25 chez qui?

- Et le nôtre?

Alors commence la surenchère... Un chez la tienne et un chez la mienne. Car si l’on veut faire plaisir aux grands-parents des deux côtés, aux beaux-parents, aux collègues de bureau, à la Communauté, comment fait-on pour avoir du plaisir soi-même? On essaie d’être présent partout mais à condition de combien de fatigue, de tiraillements, de disputes, de renoncement...

- Cela en vaut-il la peine?

- Peut-être pour certains.

- Pour d’autres... non.

- Comment faire quand on est coincé dans un système familial?

A vos plumes, chers lecteurs. Aidez les pauvres consommateurs de fêtes de Noël à trouver des solutions miracles!









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