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Quelle signification?
La fête des mères, voilà bien un événement qu’il est impossible d’ignorer; la radio, la télévision et les devantures de magasins sont là pour nous le rappeler. En voyant tout ce déploiement de petits coeurs et autres cadeaux typiques, je ne peux m’empêcher de penser à toutes celles qui n’ont pas pu devenir mères, qui ont perdu leurs enfants ou qui n’en n’ont plus de nouvelles. Ce matraquage incessant doit être très pénible à supporter, et nombreuses sont celles qui doivent se sentir seules, ce fameux dimanche de mai!
La veille du «grand jour», mes enfants rentrent avec leur bricolage, que j’ouvre lors du petit déjeuner du dimanche. Une jolie boîte en forme de coeur, un porte-clés, une papeterie; chaque cadeau est accompagné d’un ravissant poème à la gloire de la mère si gentille, si travailleuse et patiente que l’on fête ce jour-là. C’est vrai que, sur le moment, cela fait plaisir de voir que ce que l’on fait tout au long de l’année est reconnu. Mais à peine les remerciements terminés, le charme tombe et j’ai souvent l’impression d’avoir des enfants particulièrement peu aidants et râleurs. Se sentent-ils déchargés de tout devoir de gentillesse, ayant largement donné lors du petit déjeuner, ou est-ce moi qui en attends plus? Je ne le sais pas, mais j’ai l’impression d’une vaste hypocrisie.
Certains sont sensibles au sens trop commercial de la fête de Noël, pour moi c’est la fête des mères qui me laisse perplexe. Petit à petit on essaie d’introduire la fête des pères; la St-Valentin devient aussi un jour spécial; toutes ces fêtes sont le reflet d’une famille heureuse ou d’un couple uni, choses qui me semblent parfois exceptionnelles avec tous les drames conjugaux auxquels nous assistons, mais est-ce bien pour cela que ces fêtes au caractère essentiellement commercial ont un tel succès?
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