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La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Les «pour» et les «contre»

Mon enfant fait une bêtise. Que dire? Un enfant qui ne fait pas de bêtise, ça ne me fait pas envie. Il y a un temps pour tout, et la période adulte est bien assez longue. Alors qu’est-ce que je fais: je le gronde sans le gronder vraiment? Oui, mais faire des bêtises, ce n’est pas permis, il faut intervenir. D’ailleurs, si je ne disais rien, ce serait de l’éducation ça? Non. Est-ce qu’il existerait alors des bêtises à gronder et d’autres non? Comment les reconnaître?

Il désobéit. Là aussi c’est normal. S’il obéissait toujours et en plus sans mot dire, quelle angoisse, je n’ose pas imaginer. Mais quand il désobéit, quel enfer, ce n’est pas possible, nous n’irons pas loin comme ça et il doit apprendre à obéir, sinon qui a le pouvoir à la maison?

Il veut un jouet. Ah non! Cela ne rentre pas en ligne de compte que chaque fois qu’il désire une chose, il l’obtienne. On sait en plus que quand tous les désirs sont assouvis, c’est le début de l’ennui. Mais ce jouet est spécial, beaucoup d’enfants l’ont et je ne veux pas faire de mon enfant un marginal. Pourtant ce n’est pas parce que les copains l’ont, qu’il doit lui aussi l’avoir.

C’est le week-end, il fait beau. C’est bien d’être au soleil et c’est si bon pour la santé. On part se balader? Il veut rester à la maison. Il vient de commencer un super jeu créatif comme rarement et, entre nous, j’apprécie d’être au calme à la maison. Mais une fois dehors, il est toujours content et j’adore me promener, ça m’aère les idées. Alors qui décide? Et sur quels critères? Les miens ou ceux de l’enfant? S’il n’est pas content, je me porterai mal, mais si je ne suis pas bien, il devra subir ma mauvaise humeur.

Bref, il y en a marre de toujours décider, de toujours essayer d’avoir les réactions les plus adéquates, de peser équitablement les «pour» et les «contre» et de savoir ensuite encore moins ce qu’il faut faire. Parfois j’aimerais que des lumières rouges s’allument quand la demande de l’enfant est inacceptable et que des bleues clignotent quand c’est très important de laisser couler, que c’est le bon moment.

J’ai compris, il n’y a pas de solution à ce problème. Alors je continue gaiement sur la voie de l’incertitude et je me dis que c’est certainement la plus intéressante.









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ROUSSEAU 13: pour allumer les lumières - 300 de Rousseau  ROUSSEAU 13: les IMPOSTURES - 300 de Rousseau - portraits déviés PHOTOGRAPHIE:Nicolas Faure - photographe d'une Suisse moderne - Le visage est une fiction - photographie de l'image brute - Laurent Sandoz - comédien et acteur professionnel - Genève