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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Ce qu'il faut dire

Je lisais dernièrement un article intitulé: "Trente raisons pour que les enfants soient convertis." 1ère raison: "Parce que les enfants sont des pécheurs qui seront perdus s'ils ne se convertissent pas." - Ici je m'arrêtai court en me demandant quelle pouvait être l'utilité des 29 autres raisons. Cette seule raison n'est-elle pas suffisante pour nous
faire désirer ardemment de conduire nos enfant à Jésus-Christ ? Or voici la difficulté : Beaucoup de parents pensent que jusque vers leur 12ème année une foi individuelle n'est pas indispensable à leurs enfants. Ils croient sans doute qu'ils sont pécheurs, ils les punissent comme tels et même sévèrement s'ils désobéissent, volent ou mentent et cependant ils croient qu'ils seront sauvés sans repentance. Dès qu'un enfant distingue le bien du mal et qu'il fait le mal, il est un pécheur. L'âge auquel il peut le comprendre dépend de l'instruction qu'il reçoit. Il y a des enfants qui en savent davantage à cinq ans qui d'autres à dix. Un enfant peut être converti très jeune si les parents veulent se donner la peine de lui faire comprendre qu'il est un pécheur et comment il peut être sauvé.

Supposons par exemple que maman charge sa fille Marie, qui a 5 ans de garder le bébé, pendant qu'elle va chez l'épicier. La mère aura indiqué clairement à l'enfant ce qu'elle doit faire pendant son absence. Elle lui a dit de ne pas quitter la maison etc. Peu après son départ, Jeanne - la petite compagne de jeu de Marie - vient la supplier d'aller jouer avec elle dans la cour. Marie sait que ce serait mal, elle hésite, mais Jeanne la cajole et finalement Marie cède. Quand la mère revient elle trouve sa petite fille jouant dans la rue au lieu d'être auprès du bébé. La plupart des mères donneraient simplement le fouet à Marie, peut-être même rudement si elles sont en colère. Mais que fera une mère judicieuse et chrétienne. Elle renverra Jeanne chez elle et, prenant Marie sur ses genoux, elle lui parlera du grand Dieu qui est tout près et qui surveillait sa petite fille tandis qu'elle cédait à la tentation. Elle montrera simplement à l'enfant qu'elle a mal fait et le coeur de l'enfant sentira et comprendra qu'elle a péché. La mère lui parlera alors de Jésus qui aime les petits enfants, qui les appelait près de Lui quand il était sur cette terre, qui les bénissait et qui a donné sa vie pour eux. Sans doute une bonne mère aura déjà raconté plusieurs fois cette touchante histoire à son enfant avant sa cinquième année, mais elle la répètera maintenant parce que c'est précisément le moment où Marie a besoin d'un tel Sauveur. Son petit coeur est affligé de son péché, sa mère lui dît alors: Marie si tu veux te confier en Jésus, il te pardonnera, il mettra son amour dans ton coeur. Il te fera désirer d'être bonne et quand Satan, le méchant, viendra, Jésus sera dans ton coeur, il chassera Satan et il t'empêchera de me désobéir. Puis à genoux avec sa petite fille, la mère demandera à Dieu bien simplement de pardonner à l'enfant désobéissante et de l'aider à devenir meilleure. Si, en se relevant Marie demande " Est-ce que Dieu m'a pardonné ?" Oui, dira la mère, parce qu'il a promis de nous pardonner si nous nous repentons. Marie le croit et un sentiment de joie et d'amour remplit son coeur. Elle a reçu le pardon et dès lors est encouragée à croire que jésus est près d'elle pour lui aider à bien faire. Son coeur est maintenant ouvert pour entendre tout ce qui concerne Jésus parce qu'il est le Sauveur et l'Ami personnel de Marie "Il l'aime, Il lui a pardonné."

Mères, m'avez vous comprise ? Si oui, essayez mon plan, il vaut mieux qu'une douzaine de coups et de grondées.

0 parents, ne punissez pas vos enfants trop sévèrement!

Aimez-les davantage ou plutôt aimez-les mieux. - Donnez-vous le temps de leur enseigner l'Evangile quand ils sont très jeunes. Dites l'histoire de Jésus et de son amour à l'enfant de 3 ans assis sur vos genoux. Redites-la souvent. Elle paraît plus douce chaque fois que vous la répétez.

Ma pensée va plus loin encore. Personne ne peut faire le bien sans le secours de Dieu. Vous croyez cela n'est-ce pas ? Eh ! bien appliquez-le à vos enfants. Ils sont par nature portés au mal. Votre bébé même se met en colère et frappe sa mère avant d'avoir un an. Dites-moi comment vos pauvres enfants pourraient surmonter le mal qui est en eux sans le secours de Jésus-Christ ? Je vous le demande à vous, bonne mère, qui trouvez souvent si difficile de vaincre votre mauvaise humeur, même en étant chrétienne. Vous frappez votre enfant parce qu'il fait le mal, mais comment pourrait-il être bon avec un coeur mauvais et sans un Sauveur pour l'aider ? Oui, Jésus veut convertir nos enfants pendant qu'ils sont jeunes. Jésus n'a jamais renvoyé aucun de ceux qui viennent à Lui avec une vraie foi. Si vous fouettez votre enfant il se soumettra à vous parce qu'il ne peut faire autrement, mais son coeur nen sera pas changé. Il n'entrera pas dans le Royaume des Cieux. Dès que votre enfant commet un péché, il est un pécheur, il ne peut être sauvé sans un Sauveur. C'est une verité toute simple. La niez-vous ou la croyezvous ?









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