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Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
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Et s’il aidait un peu plus... mais comment?

Après tout, mon mari est autant responsable que moi pour le quotidien familial. Il n’a qu’à aider un peu plus.

Oui, mais le problème c’est comment?

- Scène 1: je pars au travail avant que les enfants ne soient habillés pour aller à l’école. A mon retour, j’aperçois mon fils avec un T-shirt très taché: «Tu n’as pas vu l’état de son T-shirt? Il fallait le changer!». Remarque: souvent, les mamans se plaignent que leurs maris ne savent pas où et comment sont rangés les habits des enfants. Il existe deux solutions: le leur montrer ou bien apprendre tôt aux enfants où sont placées leurs affaires, par exemple en leur donnant leurs tas d’habits à ranger eux-mêmes. Du coup, ils se responsabilisent et peuvent ainsi aider leur père dans ses recherches.

- Scène 2: je ne rentre pas à midi, c’est lui qui s’occupe du repas. Le soir: «Est-ce que tu as pensé à leur donner de la salade avec les spaghettis? As-tu ajouté un peu d’ail dans la sauce, c'est bon pour la santé? A quelle heure avez-vous mangé?». Son bureau est dans le même immeuble que notre appartement et je sais qu’en général il attend que les enfants soient rentrés de l’école pour commencer à préparer le repas et ça me rend malade. Je suis convaincue qu’ils sont alors trop affamés pour patienter 3 / 4 d’heure avant de se mettre à table.

D’autres exemples pourraient être cités (par exemple quand il rentre des courses...) qui démontrent qu’il ne fait pas comme je pense, alors qu’il me semble savoir ce qui est le mieux pour les enfants et la famille...

En résumé, je souhaite qu’il m’aide, mais, pour moi, il n’y a qu’une seule manière de le faire!

Pourtant, si je ne veux pas qu’il renonce à chacune de ses initiatives de crainte de se faire reprendre et pour éviter qu’il ne laisse tout tomber de dépit, il n’y a en effet qu’une seule façon de faire, c’est laisser couler. Est-ce que cela a de l’importance si le T-shirt est taché ce jour-là? N’est-ce pas plus important pour moi de partir tranquille et confiante le matin, sans me sentir obligée de préparer les affaires de chacun.

D’autres fois, il suffit de discuter ensemble tranquillement plutôt que de critiquer dès mon retour. Il est vrai que les légumes, ce n’est pas son fort. Les spaghettis, c’est plus rapide. Il n’y a cependant aucune raison que je me charge seule d’équilibrer les repas. Au fil des discussions, des solutions sont trouvées: pour remplacer la salade, il sert des carottes crues avant les repas, des fruits, etc...

Je remarque aussi que ses méthodes ont des atouts. Il responsabilise davantage les enfants. Par exemple, quand il commence tard à préparer le repas, il leur demande de l’aider (ce sont eux qui pèlent les carottes). Nos deux manières de faire se complètent souvent.

Il y a cependant un point à ajouter. Si les femmes tiennent tant à leur pouvoir dans la cuisine et l’éducation, c’est que ce sont les deux seuls domaines où elles peuvent l’exercer. C’était en tout cas clairement le cas auparavant, mais cela reste encore d’actualité. Les autres domaines, c’est pour les hommes et là aussi, il n’y a qu’une seule manière de faire, c’est lui qui conduit la voiture «mieux» que la femme, au travail, c’est lui qui fait comme s’il savait tout, etc...

Alors, nous, les femmes, faisons le premier pas, soyons plus tolérantes! Voulons-nous vraiment encore prouver que dans le ménage et l’éducation, nous sommes les meilleures? Nous savons maintenant que le rôle des pères est très important et il y a actuellement tellement de domaines où nous pouvons (enfin) nous affirmer. Sachons déléguer et partager. Nous nous en porterons mieux et la famille avec. Nous en deviendrons également plus fortes et plus sereines et qui sait... les hommes suivront peut-être!!









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