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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURLectures proposées par le comité de rédaction Grosse et bête, Rosmarie Buri, l'histoire de ma vie. Editions Zoé. 1991. 247 pages. Une trentaine de francs. Le récit de la vie de Rosmarie Buri nous touche à plus d'un titre: il s'agit de l'existence d'une Suissesse, ayant presque toujours vécu dans son canton d'origine. Issue d'une famille pauvre, rabrouée par une mère méchante et abusive, elle ne trouve que rarement de la compréhension, mais elle poursuit son chemin avec énergie et reste ouverte à toutes les joies qu'elle rencontre. Elle juge les gens et les situations avec un grand bon sens, ce qui lui permet d'opérer certains choix et de trouver le bonheur dans son propre foyer. - M. L. W. Allemagne, j'écris ton nom, Joël Schmidt. Editions Albin Michel. 1990. Roman. 220 pages. Une trentaine de francs. Il s'agit d'un roman étrange et beau. L'histoire se situe entre 1936 et 1989 et nous relate l'amour né entre une fillette allemande et un jeune garçon parisien, mais dont les ancêtres étaient Prussiens. Au travers de ce grand sentiment, le jeune héros Frédéric s'applique à retrouver le visage de la pure et vraie Allemagne de ses aïeux. Il met toute sa volonté à effacer les exactions de la période dominée par les nazis. Bref, il vit à contre-courant parmi ses compatriotes français, ce qui lui vaut beaucoup de difficultés, cela va sans dire. Le lecteur vibre à l'unisson avec l'exaltation de cet adolescent amoureux fou durant les années de la guerre et de l'après-guerre. - M. L. W. Mon village dans la ville. Hélène Grégoire. Edition I'Age d'homme. 1988. 236 pages. Trente francs environ. Hélène Grégoire. femme écrivain si attachante, nous fait part dans ce récit d'une grande expérience menée avec sa fille Mauricette: la gestion d'un café-restaurant dans le quartier de la gare à Genève. Il est fort intéressant de lire les dialogues échangés entre ces deux personnes et il est encourageant de voir comment elles résolvent les problèmes inhérents à ce genre d'aventure. Tendresse et fermeté s'allient victorieusement. De plus, Hélène Grégoire arrive à nous faire sentir toute la poésie qui se dégage. malgré tout, de certains lieux de Genève, parmi les moins privilégiés. -M. L. W. Cris du coeur. Janine Boissard. Editions Albin Michel. 230 pages. SFr. 29.40. Si vous avez aimé ses livres précédents (l'Esprit de famille) , vous lirez certainement avec intérêt l'opinion de l'auteur sur les questions brûlantes qui hantent beaucoup de parents et d'adultes dans notre société en pleine mutation. Chaque chapitre aborde un thème d'actualité: les plaisirs faciles de l'amour sans amour, les enfants du divorce pris en otage, la violence, le racisme, la drogue, etc. Pas de théorie: des situations vécues, des exemples, des constatations qui orientent le lecteur à tirer ses propres conclusions. - M. L. Le miroir en peluche. Michèle Joz-Roland. Editions Metropolis. 113 pages. SFr. 20.-. L'auteur a enseigné quarante ans à l'Ecole Internationale de Genève. C'est «Alouette », connue de plusieurs centaines d'enfants et d'adultes de toutes nationalités. En retraite depuis quelques temps, elle n'a rien perdu de sa vitalité, de son imagination, de son authenticité. Sous les apparences de notations dépourvues de prétention, elle aborde ici quelques-uns des thèmes essentiels de la vie. Comme ça, sans en avoir l'air. la couverture est l'oeuvre de l'artiste carougeois Gérald Poussin. - M.l. Dessine-moi une famille. Christiane Collange. Editions Fayard. 304 pages. SFr. 26.-. Avant d'écrire son livre, l'auteur a lu sept kilos trois cents de documentation et cinquante-quatre livres... En journaliste consciencieuse, elle voulait comparer les avis d'autrui avec ses expériences personnelles. Le résultat ? Un livre qui grouille d'anecdotes vivantes et de renseignements utiles à propos des familles d'aujourd'hui. «Pour avoir une vie enrichissante, il ne faut pas vivre les familles d'aujourd'hui avec les idées d'hier.» - M. L. Extraits de «Dessine-moi une famille» Les nécessités du quotidien. Peut-être avez-vous réussi à préserver des repas orthodoxes dans votre rythme de vie familiale. Deux fois par jour, au petit déjeuner et à dîner, si vous habitez en ville et que les enfants mangent à la cantine, peut-être trois fois par jour ? Etonnant ! Preuve de la diversité des modèles, de l'impossibilité de dessiner une famille type. Chacun, désormais, s'organise au moins mal pour faire face aux nécessités du quotidien. La simplification a des limites, la « destructuration » convient assez bien à de jeunes célibataires citadins, mais dès qu'une famille se forme, dès que l'enfant paraît, les gestes séculaires retrouvent leur nécessité. Manger, dormir, être propre, porter des vêtements adaptés à la saison, vivre dans une maison à peu près nette, être à l'abri du froid et des intempéries, soigner à domicile les maladies sans gravité, organiser les loisirs et les vacances -tous ces besoins quotidiens occupent une place primordiale dans le vécu familial. Une famille ne sert pas seulement à s'aimer, elle a pour tout premier objectif de mener à bien l'élevage des petits humains -dont nous savons tous qu'ils sont particulièrement «mal finis» quand nous les mettons au monde, dépendant totalement de notre volonté de les aider à survivre! ...II n'y a pas de famille sans enfants; or, les enfants sont une source sans fin de complications et d'obligations matérielles; donc, il n'y a pas de famille sans complications matérielles. (...) Pour prendre la responsabilité d'une famille, il ne suffit plus de savoir lire et compter, il faut pouvoir réfléchir, gérer, appréhender le changement, prévoir l'avenir (...) (pp. 147-150). (...) Pas deux familles comme la vôtre. Désormais il y a tant de modèles de famille qu'il est devenu impossible de catégoriser et surtout de juger les bons et les mauvais «plans de famille» - comme on dit « plans de carrière». Certains trouvent leur équilibre dans une relation stable et fermée, une cellule repliée sur elle-même, d'autres au contraire ne veulent rien sacrifier de leur aventure individuelle. Ils préfèrent une formule de famille « à la carte », sans contraintes et sans rigidité, où les individus viennent essentiellement recharger leurs batteries avant de repartir vers le monde extérieur. En réunissant la documentation de ce livre, vous ne pouvez pas savoir le nombre de familles que j'ai répertoriées! Fascinés par la diversification des modèles, démographes et sociologues font preuve d'une créativité inouïe, jugez plutôt: famille «cocon», famille «Disneyland», famille «club», famille «moderne», famille «tradition», famille «souche», famille «monoparentale», famille «en kit», famille «recomposée», famille «ouverte», famille «invisible», famille «nucléaire», famille «communautaire», famille «éclatée», etc. J'arrête là cette liste, la preuve est faite: la diversité des parentés, la variété des modes de vie rendent toute classification impossible (...) (p. 106). |
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