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Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Coin des petits.

- Toutes les mamans sont embarrassées lorsqu'il s'agit de distraire un enfant malade, de l'empêcher de s'ennuyer dans son lit. Voici quelques conseils pour parer à cette préoccupation.

Quand la fièvre baisse, le malade commence à s'ennuyer et à réclamer des amusements; c'est là que doit se montrer la tendre ingéniosité des mères. Si l'enfant aime les chansons, il faut lui en chanter, tout doucement, sans élever la voix; éviter les chansons tristes. S'il aime les histoires, il faut lui en raconter; de petites histoires bien simples qui ne lui fassent pas travailler l'imagination qui ne puissent ni l'effrayer, ni lui faire du chagrin.

Les découpages de papier sont une source de distractions multiples et reposantes; si le malade peut s'asseoir sur son lit, il les fait lui-même, sinon on les exécute pour lui, sous ses yeux. On dessine sur du papier solide des bonshommes, des silhouettes, point n'est besoin d'être un artiste, et on coupe en suivant les contours. On peut se servir d'anciennes gravures de mode, d'images d'Epinal, de feuilles de soldats qn'on colle sur du carton léger; de vieilles cartes de visite font très bien l'affaire. Pour faire tenir debout ces bonshommes, on laisse en bas une petite bande de carton qu'on replie en arrière en formant un angle droit avec la figurine.

On compose ainsi des régiments, des cortèges de personnages variés, qui font le bonheur aussi bien des filles que des garçons. On peut également découper, dans du papier blanc ou de couleur, des étoiles, des rosaces à jour, des chaînes, des dentelles, etc.

En attachant un fil au cou des petits personnages de papier, on les transforme en marionnettes et en acteurs au moyen desquels on joue de petites comédies, à moins qu'on ne préfère employer ces poupées de porcelaine minuscules, qui se vendaient cinq centimes avant la guerre. L'habillage de ces poupées avec de petits bouts de ruban ou d'étoffe est encore un autre genre de plaisir, quand on les confectionne à côté du lit de l'enfant.

Une dînette, où ne figurent que les aliments permis au malade et servie à l'heure exacte d'un de ses repas dans un ménage et une batterie de cuisine de poupée, c'est plus qu'un jeu très amusant, c'est un moyen de faire accepter un régime pas toujours bien accueilli et certains médicaments qui passent ainsi inaperçus.









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ROUSSEAU 13: pour allumer les lumières - 300 de Rousseau  ROUSSEAU 13: les IMPOSTURES - 300 de Rousseau - portraits déviés PHOTOGRAPHIE:Nicolas Faure - photographe d'une Suisse moderne - Le visage est une fiction - photographie de l'image brute - Laurent Sandoz - comédien et acteur professionnel - Genève