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Hygiène et nourriture

L'enfant qui grandit a besoin d'une nourriture abondante. Les docteurs, nous dit-on, trouvent souvent qu'un enfant est anémié parce que insuffisamment nourri, et cela non seulement chez les déshérités de ce monde mais aussi parmi les favorisés du sort.

Par négligence, paresse, fausse économie, avarice ou vanité, certaines mères n'attachent pas assez d'importance à la nourriture de leurs enfants. En voici quelques exemples:

Madame X. prend du thé à quatre heures et en donne aussi à ses enfants. C'est plus simple, cela évite la peine de chauffer du lait, c'est plus économique, on flatte davantage le goût de l'enfant.

Ceux-là même qui ont des vaches à l'écurie mesurent souvent parcimonieusement le lait à leurs enfants et à leurs domestiques.

Ici les repas sont mal préparés, insuffisamment cuits… ou brûlés, les menus mal organisés, pas assez variés; on mange sans appétit un repas qui ne présente aucun imprévu! Un plan régulier pour chaque jour de la semaine est à éviter.

Ailleurs, la nourriture est bonne et abondante, mais elle est accompagnée de gronderies, de disputes, d'observations désagréables; ou bien l'on manque d'exactitude, chacun arrive au repas quand il lui plaît, on mange en hâte sans avoir aucun plaisir à s'asseoir à la table de famille, et il en résulte souvent de mauvaises digestions. Rappelons encore que la même quantité de nourriture profite ou non à l'organisme suivant qu'elle est bien ou mal mâchée.

La gourmandise est certainement un vilain défaut, mais de bons repas bien apprêtés ne rendent pas gourmand. L'enfant mal nourri recherche peut-être davantage les friandises et plus tard les boissons alcooliques? Vous avez entendu répéter: «On mange trop, cela cause de nombreuses maladies!» et vous voulez éviter que vos enfants tombent dans ce travers; prenez garde, à certains moments les enfants ont des fringales qu'il faut satisfaire.

D'autres parents, par esprit de justice, donnent à tous leurs enfants une quantité égale de nourriture sans tenir compte des différences de tempérament ou d'âge. D'autres reprochent sans cesse à leurs enfants ce qu'ils leur coûtent; j'ai lu quelque part l'histoire d'un petit garçon heureux d'aller au ciel, parce que là on ne coûte rien puisqu'on ne mange pas!

Souvent les mères veillent avec soin à ce que leurs enfants soient bien vêtus et leur intérieur confortable, elles passent beaucoup de temps à coudre, orner, broder ou minutieusement nettoyer, consacrant à cela du temps et de l'argent qui seraient plus utilement employés à préparer soigneusement les repas. Plus les ressources sont limitées, plus il faut veiller à ce qu'elles soient bien employées.

Avec l'enfant qui a de la peine à manger et que l'on traite souvent à tort de gourmand, il faut certaines précautions. Ne jamais parler devant lui de son défaut, ne pas lui laisser voir que nous nous sommes aperçues de ses préférences et de ses aversions, mais lui servir de très petites portions que l'on renouvelle. Ne pas le tourmenter, ni surveiller de trop près la manière dont il mange ou sa tenue à table. S'arranger à ce qu'à chaque repas un mets au moins lui convienne.

Certaines personnes, même en bonne santé, ne supportent pas tel mets réputé très sain; le lait, les lentilles, les carottes, le gruau, les Å“ufs, etc. Pour s'en assurer on mélangera avec un aliment préféré un peu de celui qui est refusé (ex. carottes et purée de pommes de terre). Après une abstention de quelques mois on devra essayer, sans avertissement préalable, de faire manger ce qui n'avait pas été supporté.

Forcer un enfant à manger ce qui lui répugne c'est aller à fin contraire. Souvent aussi le dégoût de la nourriture provient de dispositions maladives, il faudra dans ce cas remplacer par d'autres les mets qui ne conviennent pas et donner aux repas de 10 h. et 4 h. quelque chose qui plaise à l'enfant, (beurrée, chocolat, etc.) et ne pas permettre qu'on le taquine en le traitant de gourmand.

Une nourriture saine et abondante a une grande importance pour le développement normal et complet de nos enfants.









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