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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Coin des petits.

- Evitez de déformer le langage de votre enfant. Ne dites ni toutou, ni dada, ni tuture quand vous lui parlez d'un chien, d'un cheval, d'une voiture. - L'enfant ne peut prononcer correctement de tels mots objecterez-vous. En cela, mon avis est le vôtre. Mais pourquoi lui imposer dada si, par hasard, une autre forme lui plaisait davantage? Si cheval se traduisait pour lui en «va», quelle raison plausible auriez-vous de lui interdire ce choix? Il n'y a pas un langage enfantin et un langage adulte. Il n'y a qu'un langage humain. Et puis, la mimique ne supplée-t-elle pas à notre langage, tant que l'enfant ne peut le reproduire correctement?

Si le mot chien est d'une articulation trop pénible, ayons confiance en l'enfant qui trouvera lui-même l'adaptation convenable. Il saura appeler son chien Kiss ou Médor, et nous le comprendrons. Ne lui imposons pas une forme, estropiée d'ailleurs, sans la moindre corrélation auditive avec le mot lui-même. Au reste ce langage enfantin n'est que provisoire, à quoi bon encombrer aujourd'hui sa mémoire d'un bagage qu'il lui faudra rejeter demain? Acceptons qu'il écorche à son gré ce qu'il ne peut exprimer comme nous; permettons-lui de traduire le mot fleur par un reniflement, et chat par une projection en avant de ses doigts recourbés. C'est bien son droit, avouons-le.

Parlons correctement à l'enfant. L'exemple est la plus salutaire des leçons.

Appelons un chat un chat et non un «mimi»; que le petit Victor ne devienne pas plus «Totor» que la mignonne Andrée « Dédée ». En parlant toujours avec correction, nous épargnons à nos enfants beaucoup de temps et de peine; nous exclurons donc de notre langage tout mot grossier ou trivial de peur d'être imités par eux…

La grossièreté précoce amuse certains parents; c'est un manque au bon goût et à la bienséance, qu'ils regretteront certainement. L'enfant, pour sa part, n'en recueillera aucun profit, mais de multiples désagréments. Habitué à se servir de termes vulgaires, il n'apprendra jamais à maîtriser son langage, partant sa volonté; et avant de manquer de respect aux êtres qui l'entourent, il s'accoutumera au manque de respect envers lui-même qui en est la forme la plus grave et la plus essentielle.









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