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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURLes lecteurs ont la parole: Couper ou raccourcir ?… La première visite chez le coiffeur représente souvent pour l'enfant une source d'angoisse qui peut se traduire de diverses manières: refus catégorique au moment où on lui en parle, ou hurlements sonores quand il s'agit de s'installer sur le fauteuil, ou même agitation telle que toute action devient impossible. Paroles encourageantes, arguments persuasifs, promesses, rien n'y fait! La patience de chacun est mise à rude épreuve et des menaces risqueraient bien d'aggraver encore la situation. Comment expliquer une telle obstination dans notre chère petite tête blonde? Même si elle a été amenée avec prudence, la proposition de se faire couper les cheveux peut faire peur à l'enfant. Il ne faut pas s'en étonner: le fait de couper, de se couper, n'évoque-t-il pas pour lui la souffrance? Aussi est-il préférable d'utiliser un autre terme - raccourcir par exemple - tout en expliquant les raisons de cette intervention. On préparera aussi le terrain en familiarisant l'enfant avec les lieux et les personnes, à l'occasion d'une petite visite chez le coiffeur ou mieux, lors d'un rendez-vous du papa ou de la grande sÅ“ur. L'enfant a ainsi l'occasion de voir quelqu'un se faire «raccourcir» les cheveux. Lorsque ce sera son tour, on favorisera au maximum le dialogue entre lui, le coiffeur et le parent resté auprès de lui. Tenir à sa disposition des jeux, des livres, un bloc et des crayons ne sera peut-être pas inutile, surtout s'il n'est là qu'en tant qu'accompagnant. Certains salons offrent même des dessins animés. Avec toutes ces précautions, il est fort probable que l'enfant émette spontanément le désir de voir ses cheveux «raccourcis». Dans le cas contraire, ne nous impatientons pas. Après tout, les cheveux ne s'allongent que de quelques centimètres par an et il faut souvent moins d'une année pour qu'une expérience qui aurait pu être mal vécue devienne banale. P.S. Certains parents se chargent de cette tâche à la maison ce qui atténue peut-être les difficultés. |
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