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Pain quotidien

L'homme ne vivra pas de pain seulement...

Dieu sait que le pain quotidien, c'est-à-dire une nourriture fortifiante, régulière, est nécessaire à nos corps. Aussi, dans le modèle de prière que Jésus-Christ nous a donné a-t-il placé la demande du pain quotidien, Non seulement pour nous encourager à la répéter, mais pour nous encourager à croire qu'il est dans la volonté de Dieu d'y répondre favorablement.

Mais si notre être physique a besoin de cette nourriture régulière pour accomplir sa tâche, notre être spirituel a, pour le moins autant, besoin de la nourriture qui lui est propre, pour répondre à sa destinée.

C'est pourquoi la Bible nous dit: "L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu."

Depuis notre jeune âge probablement nous connaissons ce verset. Nous l'avons mainte et mainte fois entendu lire, lu pour nous-même, relu pour nos enfants. Nous n'en contestons pas la vérité, et pourtant, le croyons-nous ? Sommes-nous très persuadées que si notre âme ne se nourrit pas des paroles de Dieu, elle dépérira ? Ou si nous en sommes persuadées, pourquoi apportons-nous tant de négligence à prendre ce repas spirituel indispensable ?

Pourquoi? Les raisons sont nombreuses et varient, n'est-ce pas, selon les circonstances et le caractère de chacun de nous. Je ne songe ni à les révéler, ni à les justifier, ni à les condamner ici. Permettez-moi de vous en signaler seulement une qui me paraît très fréquente. C'est un manque de simplicité dans nos rapports avec Dieu et avec sa parole.

A bien des égards nous faisons la religion plus difficile qu'elle ne l'est, de sorte qu'au lieu d'être pour nous un puissant secours, elle n'est trop souvent qu'un pesant fardeau. La lecture de la Bible, la prière sont devenus des devoirs, accomplis avec lassitude, les cultes, des sacrifices sans amour et sans joie, voire même des pénitences !

Chères soeurs, notre âme ne peut, ni ne doit vivre de cela. On appelle cela des actes de piété, mais "la piété est utile à toutes choses" et cela ne l'est pas. Quel sera donc le pain de notre âme ? Comment nous, mères de famille, surchargées dès l'aube, que dis-je, avant l'aube, de devoirs fatigants et multiples, trouverons-nous le temps de nous en nourrir ? Cette seconde question sera résolue quand nous aurons compris que notre pain quotidien doit être une parole de Dieu. Une parole ! Nous savons toutes l'oeuvre qu'elle peut accomplir.

Ce matin, à peine le travail du ménage commencé, quelqu'un nous a dit une parole désagréable, mordante, qui nous a profondément blessée.

Nous avons continué notre ouvrage; il le fallait bien, mais notre coeur n'y était plus. La mauvaise parole retentissait toujours à nos oreilles, notre esprit la retournait en tous sens, comme pour en savourer toute l'amertume; le toit, le geste même qui l'accompagnaient, prenaient à nos yeux une importance exagérée et nous avons senti notre âme oppressée. La parole dure, peut-être simplement vive, imprudente, a fait germer en nous des pensées méchantes et nous voici arrivée au soir, nourrie d'un pain empoisonné dont nous semblons avoir trouvé du plaisir à manger jusqu'à la dernière miette.

Et ce que nous avons fait, pour notre malheur, en suivant, hélas! les penchants corrompus de notre coeur, nous ne saurions pas le faire pour obéir à cette voix intérieure qui nous dit: "Vivre sans Dieu ce n'est pas vraiment vivre!" nous en saurions pas suivre les impulsions de l'Esprit de Dieu ?

Ah! comprenons enfin que ce Dieu n'exige pas de nous un culte long, difficile, fatigant. "Parle, Seigneur, ta servante écoute !" ces simples mots montant dû fond de notre coeur vers Dieu dès notre réveil, seront déjà pour nous le début d'une bonne journée.

C'est là une prière que Dieu exauce toujours. Cette parole que nous nous disons prête à recevoir, il ne tardera pas à nous la faire entendre. Il nous la donnera peut-être quand nous ouvrirons notre Bible, notre livre de textes, ou bien même avant, en nous remettant en mémoire un verset bien connu.

Et cette parole trouvera un écho dans notre âme; elle nous accompagnera tout le long du jour. Nous la redirons, s'il y a lieu à nos enfants avant qu'ils partent pour l'école, à notre mari, avant qu'il aille à son ouvrage. Nous nous la répèterons tout en faisant notre ménage, nous l'appliquerons à nos circonstances présentes, en nous rappelant que Celui qui nous l'a donnée est un Dieu tout-puissant qui peut accomplir ce qu'il promet, un père qui veut le bonheur de ses enfants, la Sagesse éternelle qui sait ce qui nous est bon, le juste juge qui rend à chacun selon ses oeuvres. Nous nous rappellerons surtout qu'Il est charité.

Et, tandis que nous ferons nos racommodages ou notre lessive, notre coeur s'élèvera silencieusement vers Dieu pour qu'il nous aide à comprendre toute la valeur de sa parole et qu'il nous donne de la mettre en pratique. Si cette parole nous montre qu'il y a quelque modification à apporter à notre manière d'agir avec ceux qui nous entourent, nous nous empresserons de dire au Seigneur: "Avec ton secours, je le ferai." S'il s'agit d'une promesse et que nous pensions être de ceux à qui elle s'adresse, nous dirons: "Seigneur, je crois que tu feras ce que tu as dit." Le soir, l'âme en paix, le coeur réconforté, nous rendrons grâce à Dieu de ce que nous avons été nourrie. Et le lendemain nous redirons avec plus de ferveur: "Donne-moi aujourd'hui mon pain quotidien."

" Venez à moi, dit le Seigneur, et votre âme vivra."









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