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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
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Pour le foyer heureux

Soumettez-vous les uns aux autres.

C'est aux divers membres de la famille que cette recommandation est faite. C'est l'application à la vie familiale des grands principes évangéliques: «Venu pour servir.» - «Tout ce que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-le leur aussi».
Se soumettre, non pas aux autres, mais les uns aux autres. Soumission réciproquement consentie et réciproquement pratiquée.
Se soumettre, se mettre par la sympathie à la place des autres. Ainsi seulement peut-on les comprendre - et bien les prendre; entrer dans leur vie, et non la côtoyer.
Se mettre en l'état des autres d'abord. Puis se mettre sous le fardeau des autres, pour le porter, nous avec eux, eux avec nous. «Aidez-vous mutuellement à porter vos fardeaux: c'est ainsi que vous accomplirez la loi du Christ.» (Gal. 6 : 2).
Il faut donc sortir de soi-même, de notre confortable et vilain égoïsme.
Ainsi seulement peut-on faire de plusieurs vies diverses et diversement subordonnées une vie commune.
Commune ! abondante, pleine, souple, savoureuse ! Mais si chacun mène sa vie pour son compte, si la vie profonde de chacun se cache aux autres, parce qu'elle sent l'incompréhension ou craint le reproche, c'en est fait de ce quelque chose d'unique qu'est le bonheur domestique.
Le bonheur domestique tient essentiellement à une certaine manière de se regarder, de se juger et de se traiter les uns les autres.
Il y a d'abord cette habitude de se faire bon accueil les uns aux autres, chaque fois qu'on se revoit, fût-on préoccupé, fatigué et souffrant. On le fait avec tant de grâce et de maîtrise de soi-même envers des étrangers ou des amis, ne le peut-on envers les siens?
Un mot affectueux, un bon regard, une remarque aimable, une façon gentille de venir ou de recevoir, de questionner ou de prendre sa place - montrent
le prix que l'on accorde à la personne des siens, à leur retour, à leur présence - à notre foyer.
De là à être reconnaissant de tout les uns envers les autres, il n'y a qu'un pas, - mais encore faut-il le franchir.
Cela est d'autant plus nécessaire que la vie de famille est forcément le lieu des obligations indéfinies et des servitudes inéluctables. Or la seule façon de donner aux autres le sentiment qu'ils ne sont pas aux travaux forcés, ou du moins de diminuer le poids de leurs servitudes, n'est-ce pas de leur être abondamment reconnaissant de leur travail, de leur dévouement, de leur peine quotidienne dans les petites ou les grandes choses accomplies pour nous et pour le foyer.
Pour que le foyer soit heureux, il est indispensable aussi d'y entretenir une atmosphère d'indulgence réciproque.
Le lien de confiance et d'amour se desserre vite et tombe, dans une atmosphère de sévérité.
A relever trop constamment et trop pesamment les erreurs, les insuffisances ou les manquements des autres, on en arrive… à quoi ? A produire la crainte, la dissimulation ou l'aigreur. On étouffe le bon grain, plus lent à germer et à mûrir. Et puis l'on se rend haïssable.
« Pères, n'irritez pas vos enfants, afin qu'ils ne se découragent pas » (Col. 3 : 21), « mais élevez-les en les corrigeant et en les avertissant dans l'esprit du Seigneur » (Ephés. 6 : 4).
La vraie indulgence n'est d'ailleurs pas uniquement support et pardon; elle est aussi généreux octroi aux autres de cette part de liberté si précieuse et si nécessaire à l'homme pour devenir ce qu'il peut devenir et vivre selon sa loi.
Si la famille - ou quelqu'un dans la famille - devait étouffer la personnalité d'un seul de ses membres, elle jouerait un mauvais rôle. Renoncer à soi-même, s'oublier, se sacrifier, c'est à tout le monde à le faire.
Devenons donc capables de nous apprécier et de nous aimer dans nos individualités diverses et complémentaires, tout autant que de nous supporter dans nos inévitables imperfections.
.. Voilà ; il faut apprendre à vivre ensemble ; à vivre heureusement ensemble; à former une harmonie…
Il faut aussi ne pas brusquer les situations et les âmes, mais savoir attendre. Tous les fruits ne mûrissent pas en même temps.
Il faut laisser parler le coeur, et revenir à Dieu toujours.









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