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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Vers la santé

L'enfant apporte avec lui en venant au monde des réserves considérables de forces vitales. C'est étonnant de voir comment ce frêle organisme peut résister, même à des conditions d'hygiène déplorables pourvu que l'attitude intérieure de sa mère et de ceux qui l'entourent ne soit pas de nature à exercer sur lui une influence débilitante. Entourez le nourrisson d'une atmosphère de tendresse et d'optimisme, il prospèrent en dépit de circonstances adverses. Au contraire, s'il est surveillé anxieusement par des gens enclins au pessimisme et à l'inquiétude, les soins les plus attentifs, le luxe le plus raffiné, ne seront pas une compensation suffisante. Il ne se développera pas normalement. Ses forces vitales ne trouveront pas leur emploi, elles seront paralysées par l'atmosphère étouffante qu'il respirera.
Il y a en chacun de nous une réserve de forces latentes qui restent inemployées par suite de néfastes habitudes de pensée. Tout ce capital improductif pourrait être utilisé si nous savions le faire valoir en le mettant au service de l'Esprit. Comment nous y prendre pour libérer ces forces ?
Tout d'abord, nous devons nous entraîner à mettre nos pensées en harmonie avec l'idéal de santé que nous nous proposons. Nous devons nous attendre à ce que nos corps demeurent en bon état ; à ce qu'ils ne soient pas à la merci des influences extérieures parce qu'ils puisent directement à la Source la force qui les fait vivre et que cette Source est inépuisable comme la lampe du prophète, dans la vision de Zacharie, laquelle lampe brûlait continuellement car l'huile qui l'alimentait provenait d'un arbre en pleine croissance. Nous devons nous attendre à ce que nos corps deviennent toujours plus capables de résister à toute maladie infectieuse ou contagieuse parce que la puissance de vie qui circule en eux est assez forte pour éliminer tous les germes nocifs, toutes les toxines avec lesquels ils pourraient être en contact. Il faut habituer notre esprit, par un réajustement continuel de nos pensées à s'orienter d'une façon claire et précise dans la direction de cet idéal jusqu'à ce que ces pensées aient creusé dans notre subconscient une empreinte plus profonde que les idées stériles de naguère. Alors, quand nous aurons un mauvais pas à traverser, ces forces inconscientes viendront spontanément à notre aide et nous constaterons avec joie que nous avons été libérés. Il faudra pour y arriver nous soumettre à un entraînement persévérant. Il y a si longtemps que nous sommes esclaves de la peur, en ce qui regarde notre santé physique, que ce n'est que peu à peu, en nous y exerçant quotidiennement, que nous parviendrons à nous en affranchir. Chaque petit progrès accroîtra notre confiance, nous donnera un sentiment croissant de liberté, et ce sentiment de liberté écartera les troubles. Ce ne sont pas nos pensées conscientes qui nous rendent victimes des contagions mauvaises ; il se peut que nous ne pensions pas à celles-ci. Mais notre moi inconscient subit leur influence, lui, et
qu'à ce que nous ayons imprimé en lui l'idée que Dieu a en vue pour nous la santé et l'harmonie, les erreurs héréditaires continueront à exercer sur notre organisme leur influence malfaisante et les craintes qu'elles nous suggèrent se réaliseront. C'est pour cette raison que nous devrions éviter de parler de maladie. La description des symptômes morbides s'imprime dans notre conscience et ceux-ci quand l'occasion s'en présente, tendent à se reproduire en nous.
Il est de toute importance de s'en tenir à cette règle avec les enfants, même avec les tout petits. Les enfants nerveux sont vivement impressionnés par les descriptions de maladies et, justement parce qu'ils ne comprennent pas complètement, leur imagination s'empare de ces idées, les amplifie et produit dans leur subconscient un sentiment d'effroi. On pourrait citer de nombreux cas d'enfants dont la santé a été ruinée et toute la vie assombrie par suite de cette erreur. Les enfants parlent rarement de ce qui les inquiète, c'est pourquoi il est difficile de remettre les choses au point.
Ce qui importe par dessus tout, c'est de créer autour d'eux une atmosphère de santé et de n'en pas parler. Il nous est bien permis de prendre toutes les précautions nécessaires, mais il faut éviter les recommandations qui suggéreraient aux enfants des idées de crainte, de maladie ou même d'accident possible. Apprenez-leur à exercer leur attention et leur présence d'esprit pour éviter les dangers de toute nature qui pourraient les menacer (automobiles, feu, morsure d'animaux)… mais ayez soin de ne pas éveiller chez eux la peur. La peur nous ôte nos moyens tandis que le courage s'accompagne d'un calme et d'une présence d'esprit grâce auxquels on fait instinctivement ce qu'il faut pour parer au danger. Apprenez aux enfants que le repos de la nuit permet à leur corps de grandir et d'acquérir des forces nouvelles. Ils se mettent au lit, fatigués, ensommeillés, et voilà, pendant qu'ils dorment, Dieu travaille en eux. Il répare l'usure des muscles en sorte qu'ils s'éveillent le matin frais et dispos, pleins de forces toutes neuves.
S'ils se sont fait une petite égratignure pendant la journée, montrez-leur le lendemain matin que la cicatrisation a déjà commencé, que Dieu a travaillé en eux tandis qu'ils dormaient. Ils arriveront ainsi tout naturellement à se rendre compte de cette Présence toute proche, de cette action qui s'exerce continuellement sur eux. Et chaque fois que quelque chose n'ira pas, ils se tourneront d'instinct vers Dieu, persuadés qu'Il peut et veut y mettre ordre…
Si nous considérons le repos de la nuit comme un moyen d'entrer en communion avec la puissance de Dieu, dans l'ordre spirituel, croyons que cette même puissance s'exercera aussi sur notre corps tandis qu'il repose, et cela d'autant plus sûrement que nos pensées et nos activités ne risquent pas de mettre obstacle à l'action divine. Ainsi notre sommeil sera profond et réparateur et notre être tout entier sera renouvelé.









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