Accueil
ARCHIVES DE TOUS LES ARTICLES |
| AUTRES MENUS
ACCUEIL ADRESSES • Adresses utiles • Bibliographie • Liens Internet LE JOURNAL |
|
|
|
Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURLa joie de Pâques « Le soir de ce même jour qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où ils étaient assemblés étant fermées… Jésus vint et se présenta au milieu d'eux. Et il leur dit : « La paix soit avec vous »… Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie ». Jean XX, 19-20. L'Evangile, livre de la joie profonde et permanente, nous la montre de bien des manières… Il y a des joies diverses. Il y a la joie de Noël ; il y a la joie du ciel, et celle-là peut venir de la terre : « Il y a de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent ». Et il y a la joie de Pâques, et celle-ci descend du ciel pour apaiser et consoler les hommes, et leur ouvrir toute grande « une porte d'espérance ». Tâchons de comprendre, pour la mieux accueillir, la joie de Pâques. Elle est d'abord une joie de consolation. Entendons-nous bien. Par consolation, il faut comprendre quelque chose de plus profond que ce que l'on nomme en général ainsi. La consolation, dans la pensée de Jésus, cela veut dire le triomphe de Dieu pour l'homme, là où Il semblait à l'homme que tout était perdu et que la douleur et le mal l'avaient emporté. La consolation, c'est le dernier mot mis par Dieu à tant de phrases dont la terre, la vie d'ici-bas, n'écrit que les premiers mots, les mots durs et affligeants, tant de phrases douloureuses qui s'achèvent dans des larmes ou bien une interrogation douloureuse. Ainsi la joie de Pâques, c'est la fleur de la Croix… Parce que l'homme de douleurs nous est rendu, toutes les saintes et divines affections, les suprêmes valeurs de l'existence sont sauvegardées. On peut aimer; l'amour est plus fort que la mort; on peut lutter ; on peut travailler ; on peut contempler avec allégresse les printemps qui reviennent et les bourgeons qui éclosent tout cela reflets et promesses du printemps éternel. Oui, la joie de Pâques, c'est la consolation. « Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés! » La joie de Pâques, c'est la paix dans nos âmes. Comme chez les disciples, après le drame de la Croix, et à cause des diverses croix que nous avons à porter, il y a constamment l'inquiétude et le trouble dans nos cÅ“urs. Seuls devant le mystère du monde, du mal, de la souffrance, de l'incertitude en face du jour prochain, et de la mort, comment ne serions-nous pas angoissés ? Quelqu'un est venu vers les disciples, quelqu'un de libéré et de libérateur, l'ami divin est entré dans la chambre dont les portes étaient fermées. « La paix soit avec vous », dit-il. « Et les disciples eurent une grande joie ». Il n'y a rien à ajouter, rien à expliquer. Il y a à écouter, à attendre, à croire. Innombrables ont été les âmes craintives dans lesquelles, en des heures pathétiques, s'est fait tout à coup l'apaisement. Comment? Elles n'auraient pu le dire. Le Sauveur est entré. Il y a dans le monde libéré et éternel, dans le royaume de Dieu, Celui qui a tant aimé le monde, c'est-à-dire les hommes, qu'Il a donné sa vie à Dieu pour eux. La joie de Pâques, c'est la paix, Ici bas, il y a le mal ; en nous, il y a le mal aussi et la souffrance et la détresse… Plus haut, victorieux et tout puissant, il y a l'ami qui veut venir et qui viendra, qui agit pour nous attirer tous à lui. La joie de Pâques, c'est, la joie de l'horizon illuminé d'une lumière plus belle et plus parfaite que tous nos soleils couchants ! La gloire : quelque chose où entrent toute la tendresse et toute la splendeur de Dieu, et tout ce que nous avons aimé sur la terre, transfiguré et achevé. La gloire : c'est-à-dire aussi les séparations disparues et la réunion de toutes les âmes et de toutes les vies sauvées dans la lumière éternelle. Dans ce jour de Pâques, ô Père, fais descendre ta joie sur ceux, qui souffrent et qui cherchent, et que le vivant de là-haut qui fut le vivant et le souffrant d'ici-bas, vienne nous dire, en dépit des portes closes de nos âmes : « La paix soit avec vous ! » |
| www.entretiens.ch fait partie du réseau « NETOPERA - culture - société - éducation sur Internet » et pour la photographie PhotOpera - Uneparjour || DEI - Défense des Enfants - International | |
| ROUSSEAU 13: pour allumer les lumières - 300 de Rousseau ROUSSEAU 13: les IMPOSTURES - 300 de Rousseau - portraits déviés | PHOTOGRAPHIE:Nicolas Faure - photographe d'une Suisse moderne - Le visage est une fiction - photographie de l'image brute - Laurent Sandoz - comédien et acteur professionnel - Genève |