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Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Il est évident que la très grande majorité des jeunes filles (comme des jeunes gens du reste) ne sont pas destinées à poursuivre de longues études et à professer des carrières libérales. Nous tenons à insister sur l'importance qu'il y a d'en éloigner toutes celles qui les rechercheraient pour la gloire ou seulement pour avoir une vie indépendante.

Les expériences qu'on a faites en laissant partir comme institutrices ou bonnes supérieures des jeunes filles qui n'étaient pas préparées à cette carrière, sont très graves, les résultats ont été parfois désastreux. Faisons tout notre possible pour que les mêmes fautes ne soient pas commises dans d'autres domaines encore de l'activité féminine.

Déjà la noble profession de garde-malade est embrassée trop à la légère par des femmes qui ne sont pas décidées à en faire une carrière de dévouement, et les places de maîtresses, dans les écoles primaires officielles sont recherchées par un nombre beaucoup trop grand de jeunes filles qui n'y voyent qu'un gagne pain assuré.

La responsabilité des parents est grande à cet égard, car non seulement leurs filles elles-mêmes souffrent d'avoir embrassé une profession pour laquelle elles manquent d'aptitudes, mais la société doit en supporter les conséquences.

L'important, c'est de donner une bonne préparation pour la carrière choisie, quelle qu'elle soit, de faire faire aux jeunes filles des études ou des apprentissages complets et dans de bonnes conditions; de se servir au besoin pour cela des nombreuses institutions nouvelles, écoles de commerce, écoles de couture, écoles d'agriculture, écoles de garde-malades, écoles ménagères, écoles pour domestiques et pour bonnes d'enfants.

Toutes les femmes ne sont pas appelées à exercer une profession, mais toutes devraient être élevées de manière à pouvoir le faire.

Le passage suivant trouvé l'autre jour dans un journal est significatif à cet égard.
Trois Soeurs entre 20 et 30 ans viennent demander à leur curé comment elles pourraient gagner leur vie.

- Voyons... que pourriez-vous faire ?
- Nous ne savons pas du tout... Dames de compagnie?
- Place d'exception, rarissime! et surtout à cette époque. Pratiquement, elle ne peut pas entrer dans vos prévisions... Avez-vous vos brevets?
- Non.
- Pas même l'élémentaire?
- Il y a quinze ans, on ne se figurait pas qu'il dût jamais servir.
- Savez-vous le piano ?
- Un peu... pas assez pour l'enseigner.
- La peinture ?
-Un peu... pas assez pour l'enseigner.
- Une langue ?
- L'anglais... un peu... pas assez pour l'enseigner.
- La comptabilité?
- Un peu... pas assez... et puis je me tromperais sûrement si on me regardait compter.... mes soeurs aussi.... nous sommes très timides...
- Savez-vous tailler... coudre?

L'abbé appelle toutes les carrières que peut exercer, à Paris, une femme honnête. Et c'est toujours la même litanie !... « Un peu... pas assez! » Même pour la cuisine! Elles savent faire le thé, les oeufs en neige, les caramels mous, mais une blanquette de veau leur ferait peur.

D'ailleurs, quelle maîtresse de maison oserait les prendre?....

Rappelons encore que si l'on ne peut demander à une jeune fille très absorbée par ses études ou son apprentissage de consacrer beaucoup de temps à la couture ou aux soins du ménage, il est cependant indispensable qu'elle n'y reste pas complètement et toujours étrangère. Une mère judicieuse saura à propos, réclamer un service ou donner un conseil à cet égard.

Une femme qui ne sait rien faire de ses mains en souffre toujours plus ou moins.









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