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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
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(Une amie de la Ligue de Bonté décrit la petite scène suivante ) :
Des enfants au visage rieur, rangés autour de la cour de l'école, regardent deux garçons qui en font le tour, en se tenant par la main.
Est-ce un jeu? Alors, ils s'y livrent d'assez mauvaise grâce; la mine renfrognée, ils se tiraillent plutôt qu'ils ne marchent. Mais voici que l'étrange promenade semble plus rythmée; les petits bras se calment et se rapprochent; les deux visages boudeurs s'éclairent peu à peu.
- Encore un tour! Et tout à coup, se regardant bien dans les yeux, les deux compères s'arrêtent et s'embrassent franchement, aux applaudissements de tous les enfants.
Étonnée, je me tourne vers un « grand » un candidat au certificat d'études, et comme je l'interroge, il se met à rire :
-« Non, ce n'est pas un jeu ! Ces deux petits se sont battus. Quand on appartient à la Ligue de Bonté, on ne doit pas se battre. C'est pour avoir manqué à leur promesse que nous avons obligé nos deux petits camarades à faire trois fois le tour de la cour en se tenant par la main. Et vous pouvez me croire, Madame, c'est bien rare qu'on fasse le troisième tour sans s'être réconciliés !
« Nous appelons ça « faire la Fraternité
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