Accueil
ARCHIVES DE TOUS LES ARTICLES |
| AUTRES MENUS
ACCUEIL ADRESSES • Adresses utiles • Bibliographie • Liens Internet LE JOURNAL |
|
|
|
Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURSouffrances d'Enfants. Questions embarrassantes Être véridique n'est pas toujours facile. - Maman, pourquoi la petite fille de Madame Brun n'a-t-elle pas de papa? Elle dit qu'il n'est pas mort, mais qu'elle n'en a jamais eu. Quand les camarades veulent la taquiner, elles lui crient : « Tu ne connais même pas ton père !» - Je ne peux pas te répondre maintenant, mais ce soir, lorsque nous serons seules et tranquilles, je t'expliquerai. Tout en vaquant à ses occupations pendant la journée, la mère se demande comment elle répondra à la question si franche de sa fillette ; mais elle sait qu'elle peut se confier en Dieu, et qu'Il lui inspirera les mots qu'elle devra dire. - Alors, maman, veux-tu répondre maintenant à ma question de ce matin ? Tu sais Paulette a de nouveau pleuré cette après-midi ! - Viens près de moi et causons. Tu sais que le bon Dieu a créé la famille composée du père, de la mère et des enfants. Ensemble, ils vivent jour après jour, supportant les choses difficiles de la vie et se réjouissant des choses belles. Le père apporte l'argent qu'il gagne et la mère travaille à la maison pour que tout soit en ordre et qu'on ne manque de rien. Elle a à coeur que tout le monde soit heureux. Quand les enfants sont petits, comme aussi lorsqu'ils sont grands, ils doivent faire la joie de leurs parents qui prennent ainsi soin d'eux. Mais il y a des parents qui pensent plus à eux-mêmes qu'à leurs enfants. Ils s'occupent d'eux pour les nourrir et les vêtir, mais les laissent trop souvent libres de faire ce qui leur plaît. Les enfants alors se croient très malins et ne demandent jamais conseil à personne. N'ayant pas chez eux un vrai foyer ils rôdent dans les rues, font de mauvaises connaissances, voient de mauvais exemples, etc. Les parents ne s'en préoccupent pas. Tout cela, vois-tu, c'est le commencement de grands malheurs, car lorsqu'on s'écarte du droit chemin, les conséquences sont terribles, soit pour les coupables, soit pour leurs victimes. C'est ce qui arrive pour Paulette. Je t'avais expliqué déjà que pour avoir un enfant il faut un papa et une maman, mais le père de Paulette n'a pas tenu les promesses qu'il avait faites à sa mère. Après avoir insisté pour qu'elle le suive et habite avec lui déjà avant leur mariage, il l'a abandonnée. Il a fait comme font souvent les petits enfants dans leurs promenades, ils cueillent une jolie fleur parce qu'elle leur fait plaisir, mais quand ils l'ont tenue un moment elle les ennuie, ils ne savent plus qu'en faire et la jettent loin d'eux. Le papa de Paulette a joui de posséder quelque temps la femme qui devait devenir sa compagne puis… il l'a abandonnée. Le bébé qui avait été appelé à la vie dans leur union a continué de grandir dans le petit refuge sous le coeur de sa maman. Ce petit être, si fragile encore, n'avait pas de père quand il est né ! N'est-ce pas que c'est triste ? Ne faut-il pas avoir pitié de la maman et enfant, abandonnés tous les deux ? C'est dur pour une femme de n'avoir pas de mari et d'attendre un bébé qu'elle devra élever seule. Si elle avait avait été conseillée, dirigée par de bons parents, si elle avait eu une enfance heureuse, une belle jeunesse, Madame Brun n'aurait probablement pas cédé à cet homme, elle aurait attendu d'être mariée pour vivre avec lui. Lui aussi, sans doute, a été mal élevé et n'a jamias agi qu'à sa guise étant enfant. Ne voulant pas avoir la charge d'une famille, il a chercheé seulement son plaisir, et a disparu lorsqu'il a su qu'il naîtrait bientôt un bébé. Quand on appelle la maman de Paulette madmoiselle c'est exact puisqu'elle n'a pas de mari, mais puisqu'elle a un enfant on devrait avoir la délicatesse de lui dire madame. Il y a dans le monde beaucoup d'enfants qui ne connaîtront jamais leur père. Il y a aussi des mamans qui sont tellement désespérées qu'elles abandonnent leur bébé. Ces petits êtres sont alors recueillis dans des asiles, et quelques fois ils sont adoptés par des personnes qui n'ont pas d'enfants. - Oh ! maman ! que c'est triste ! Est-ce qu'on ne punis pas le papa qui est si méchant ? - Il est bien rare qu'on puisse le faire, le plus souvent on ne le connaît pas. - Maman, veux-tu me permettre d'inviter souvent Paulette ? Papa sera un peu son papa quand elle sera chez nous. - C'est une bonne idée, et maintenant, n'est-ce pas, tu prendras sa défense à l'école et dans la rue ? Il est injuste qu'elle souffre pour une chose dont elle n'est pas responsable. |
| www.entretiens.ch fait partie du réseau « NETOPERA - culture - société - éducation sur Internet » et pour la photographie PhotOpera - Uneparjour || DEI - Défense des Enfants - International | |
| ROUSSEAU 13: pour allumer les lumières - 300 de Rousseau ROUSSEAU 13: les IMPOSTURES - 300 de Rousseau - portraits déviés | PHOTOGRAPHIE:Nicolas Faure - photographe d'une Suisse moderne - Le visage est une fiction - photographie de l'image brute - Laurent Sandoz - comédien et acteur professionnel - Genève |