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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
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La Famille

La famille n'est pas un arrangement de hasard; le plan en a été concu par la sagesse et l'amour de notre Père céleste.
Nous vivons dans un monde égoïste où chacun cherche son propre intérêt - mais dans le cercle intime de la famille, cette influence gaciale est neutralisée. Semblable à un jardin au milieu d'un désert, la famille chrétienne, au milieu du monde, est destinée à cultiver les vertus divines.
Si la vie de famille convient particulièrement à l'éducation morale des enfants, elle est aussi très utile aux parents. On a dit avec raison que le caractère de l'homme et surtout celui de la femme n'atteignent pas leur complet développement jusqu'à ce que s'établisse le lien paternel ou maternel. La tendresse et la compassion des parents sont excités par l'impuissance et la dépendance de leurs petits enfants ; le père s'adoucit, se perfectionne et les soins de sa jeune famille l'empêchent de s'absorber trop dans les devoirs souvent austères de sa vocation, tandis que chacune des qualités particulières à la femme grandit et se développe dans ses relations maternelles.
L'harmonie de la famille ne peut être maintenue que si chacun est à sa vraie place. Le mari doit être le chef, et si sa femme usurpe cette place, l'ordre et le bonheur de la famille sont compromis. Les enfants doivent être soumis; rien de plus triste qu'une maison où on leur permet de gouverner. S'ils ont été élevés dans l'habitude du respect filial et de l'affectueuse obéissance, ils sauront dans leur carrière future manifester cette déférence pour autrui que nécessitent tous nos rapports avec nos semblables.
Les relations entre frères et soeurs forment, sous une sage direction, le meilleur antidote contre l'égoïsme naturel. Les mauvaises passions qui se manifestent de si bonne heure sont ainsi contenues; et les enfants apprennent à pratiquer le support et le respect envers chacun. Comme ils participent aux mêmes joies et aux mêmes douleurs, la compassion se développe en eux pour les souffrances qui les entourent dans le monde, et en recherchant le bonheur de leur cercle de famille, leurs cÅ“urs s'exercent à rechercher plus tard le bien-être de leurs concitoyens. C'est ainsi que la vie de famille peut devenir une bénédiction pour le Monde, car les nations se composent de familles.
Puis, Dieu n'a pas seulement ordonné et organisé notre vie de famille; mais Il veille sur elle. Il dit: “ Je veux être le Dieu de toutes les familles d'Israël â€. (Jérémie 31, 1)
Il réclame comme un droit notre amour et notre service; et promet sa faveur, sa protection et sa bénédiction à toute famille qui marche dans sa crainte. Seule cette bénédiction lui donne un bonheur durable, car ce n'est pas tarit la prospérité terrestre que la faveur de Dieu qui constitue la joie véritable.
Si Dieu est le Dieu de notre famille, Il s'attend à être discerné dans tout ce qui nous concerne. Reconnais-le dans toutes tes voies et Il dirigera tes sentiers (Prov. 3, 8). Quel privilège de savoir qu'Il s'intéresse à toutes nos joies et à toutes nos douleurs de famille! L'affliction domestique, le souci cuisant, les besoins de chaque jour, nous pouvons tout lui apporter assurés que la sagesse, l'amour et la puissance de notre Dieu se sont engagés à pourvoir aux nécessités de ceux qui se confient en Lui.
Si Dieu est le Dieu de notre famille, nous y aurons un autel érigé à sa louange où d'un même cÅ“ur et d'une même voix, noirs lui ferons connaître nos désirs et nous lui offrirons nos actions de grâce pour ses miséricordes journalières.

Nous sanctifierons son jour, le jour du repos, sa parole sera le guide de notre vie ; Jésus et son saint nous seront précieux, et nous enseignerons à nos jeunes enfants à le connaître, à l'aimer et à marcher dans Ses voies.
La famille juive célébrant la Pâque eu Egypte était un beau type de la famille chrétienne. Tous ceux de la maison participaient à la fête. Le sang de l'Agneau était pour tous le salut et la sécurité tandis qu'il les séparait des familles égyptiennes et les marquait comme possession de Dieu aux yeux des anges et des hommes. Telles devraient être nos maisons! Telle était cette heureuse famille de Béthanie que Jésus sanctifiait souvent par sa présence, où chacun est mentionné par son nom, comme étant l'objet de son amour. “Or, jésus aimait Marthe et Marie et Lazare â€. (Jean 11, 15.) Si l'Eternel bénit la maison d'Obedédom où résidait l'arche de l'alliance; s'Il bénit la pauvre veuve de Sarepta qui avait reçu son prophète Elie combien plus bénira-t-il la maison où Jésus est aimé et servi!
Dans une telle famille, l'union subsiste à toujours; la mort peut entrer et ravir pour un temps un de ses membres; il y aura toujours la joyeuse espérance de la réunion éternelle.
Quel contraste avec ces familles sans Dieu que le prophète dénonçait à l'Eternel. “Répands ta fureur sur les païens qui ne te connaissent pas et sur les familles qui n'invoquent point ton nom â€. (Jérémie 10, 25.) Les païens eux-mêmes ont leurs dieux domestiques qu'ils invoquent dans la détresse; cependant il y a un grand nombre de familles qui vivent des bontés de leur créateur et ne reconnaissent pas sa main, qui ne recherchent jamais la présence de celui de qui viennent toutes leurs bénédictions. Représentez-vous cette famille: sans Dieu! sans Sauveur! sans espérance céleste ! avec tous ses désirs bornés à ce monde ! ses sabbats mal employés! sa Bible fermée! une famille pleine de querelles peut-être ou pire encore ivrogne, déshonnête, la colère de Dieu reposant sur elle ! Ce ne sont pas seuleruent les voleurs ou les ivrognes qui attirent la malédiction divine sur leurs familles ; elle s'exerce aussi contre tous ceux qui oublient Dieu et qui jamais n'invoquent son nom.
Que la responsabilité des parents est solennelle. Au dernier jour, ils auront à répondre de leurs enfants selon qu'ils auront été pour eux bénédiction ou malédiction.

Mère, que faites-vous ? Cherchez d'abord à être vous-même une servante de Christ, et ne vous donnez point de repos. Jusqu'à ce que jésus soit aimé et servi par tous les membres de votre famille. Dieu vous a établie comme centre du cercle de la famille afin que vous y viviez tellement à sa gloire que vous puissiez attirer une bénédiction sur tous ceux que vous auriez.
Quand Jésus a pris possession de votre cÅ“ur, Il n'a jamais eu l'intention de vous bénir seule mais comme Il le dit un jour à Zachée : Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison. Je te bénirai, a dit l'Eternel, et tu seras bénédiction. (Gen. 12, 2.) Et pour votre mari, la recommandation est celle-ci : “ S'il n'obéit point à la parole, qu'il soit gagné même sans parole par la conduite de sa femme quand il verra la pureté de votre conduite, accompagnée de crainte †(1 Pierre 3, 1, 2); gagné non par ce qu'il entend, mais par ce qu'il voit, attiré par votre vie, votre esprit doux et aimable. Naomi fit tellement aimer sa religion à sa belle-fille que Ruth laissa tout pour la suivre et choisit sa part avec le peuple de Dieu, disant: “Ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu. â€(Ruth 1, 16.)
Je me souviendrai toujours du bonheur que respirait la physionomie d'une mère chrétienne qui allait mourir. “Oh! madame, me disait-elle; notre maison est maintenant le ciel sur la terre; je suis prête à partir et à laisser mes enfants, car je sais que mon mari les élèvera pour Jésus. â€Quand je la vis pour la première fois, les choses ne se passaient pas ainsi. Sa demeure était un séjour de misère et de péché, mais par la providence de Dieu, elle fut amenée à notre réunion de mères où la Parole de Dieu, fut bénie pour son âme, et par son moyen, son mari se convertit aussi. Quel grand changement! En vérité, les choses vieilles étaient passées, toutes choses étaient nouvelles.

C'est une grave erreur de croire que la religion n'a rien à voir dans nos relations avec les hommes. C'est plutôt par notre manière de remplir nos devoirs envers autrui que nous prouvons la réalité de la religion que nous professons. La Parole de Dieu a clairement défini nos devoirs de famille, soit entre mari et femme, soit entre enfants et parents (Eph. 5, 6), et s'Il nous a confié quelqu'une de ces tâches, c'est pour que nous l'accomplissions comme pour Christ.

Plusieurs ont pensé rendre à Dieu un service plus sanctifié en renonçant à ces liens, et en se formant en communautés pour y employer tout leur temps en bonnes Å“uvres d'un caractère spécial. Mais à moins que nous n'ayons été appelées à marcher seules dans le sentier de la vie, nous glorifierons mieux notre Père si nous portons avec patience nos fardeaux journaliers et si nous remplissons avec fidélité les devoirs qu'Il a placés devant nous qu'en choisissant nous-mêmes une autre tâche.
Les grâces qui ornent le caractère chrétien sont le renoncement à soi-même, la douceur, la patience et le support; et ces grâces se manifestent dans le service que nous nous rendons les uns aux autres. Si le Saint-Esprit demeure en nous, nous pouvons marcher avec Jésus et jouir de sa présence au milieu des travaux d'une vie active, aussi bien que dans la solitude.
Quand jésus a dit: “ Quiconque fera la volonté de mon Père qui est au cieux, celui-là est ma mère et ma sÅ“ur, et mon frère†(Matth. 12,50). Il a sanctifié nos liens de famille, et en a fait un type de nos relations avec Lui-même. Il a enseigné qu'Il voulait demeurer avec nous dans l'intimité de la vie familiale, faisant partie de la même maison; participant aux joies et aux douleurs du plus humble foyer. Son amour pour nous surpasse toutes les formes de l'amour terrestre et cependant, c'est dans ces relations humaines que nous apprenons l'intimité qui existe entre Jésus et le croyant de sorte qu'il peut être pour lui

Plus cher, plus intime et plus tendre
Que tous les amours d'ici bas.

Mères, cherchez à Le connaître mieux pour vous-mêmes, et puis, que votre but principal soit de Lui amener tous vos bien-aimés. Prenez cette résolution: “ Pour moi et ma maison, nous servirons l'Eternel †(Josué 24, 15).









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