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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
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Qu'auriez-vous fait?

Une dame avait invité une jeune nièce très indisciplinée à faire un séjour chez elle. Le jour de son arrivée la fillette alla s'amuser au jardin après souper. A huit heures sa tante l'appela en disant d'un ton enjoué: “Jeanne, il est temps de venir te coucher; il te-faut rentrer.†- “ Vous croyez que je rentrerai parce que vous me l'ordonnez ? repartit la fillette en jetant à ta bonne dame un regard de défi, bien sûr que non! †Sa tante reprit tranquillement son ouvrage et ne parut plus s'occuper de l'enfant.
Jeanne s'attendait à une avalanche de reproches quand elle rentra vers neuf heures et demie, mais à son grand étonnement on ne fit aucune attention à elle. Elle se mit au lit, fière de sa victoire. Le lendemain soir, dès que le repas fut terminé, sa tante la fit monter pour se coucher: “J'aurais aimé te laisser jouer encore une heure, lui dit-elle avec bonté, mais j'ai vu que je ne pouvais pas compter sur ton obéissance pour rentrer à mon appel.â€
Tout en se déshabillant Jeanne écoutait d'un air pensif les explications de sa tante, mais dès que celle-ci eut disparu, la fillette se rhabilla et descendit au jardin où on l'entendit bientôt jouer plus bruyamment que jamais.
Personne ne lui dit un mot ni ne parut la voir lorsqu'elle rentra.
Le jour suivant elle, fut de nouveau mise au lit après souper, mais cette fois la porte fut fermée à clef.
“ Si vous m'enfermez, s'écria-t-elle, je déchirerai ma taie d'oreiller et mes draps! †-“ Comme tu voudras, répondit sa tante, seulement tu continueras à les avoir dans ton lit, car je ne veux pas laisser abîmer une seconde paire.. â€
“ Mais je ne peux pas rester seule, dit Jeanne, en commençant à pleurer; jamais on ne m'a laissée seule! â€
“ C'est vrai; eh bien! je resterai avec toi. â€
Alors, pendant la longue soirée, elle s'entretint avec l'enfant. Elle lui dit combien une forte volonté est chose précieuse. Elle la compara à un ardent coursier qui, indompté, n'est d'aucune utilité, mais bien dressé rend les plus grands services. Elle ne lui fit pas la verte semonce que la plupart des mères auraient trouvé de saison. Elle ne lui dit pas qu'elle était une enfant gâtée, pleine de méchanceté et qui finirait par être envoyée dans une maison de discipline. Femme judicieuse et tendre, elle raconta à sa nièce des histoires de jeunes filles douées d'une forte volonté, qui, dans des positions très pénibles, avaient gagné la vie de parents pauvres et malades, ou achevé, sans ressources, leur propre instruction, ou avaient déployé toute leur énergie à projeter et exécuter des réformes utiles. “ Tu seras une de ces filles-là, Jeanne, s'écria-t-elle, une enfant comme toi ne peut que devenir très bonne ou très mauvaise et je suis sûre que tu choisiras le bien. â€
- “ Oh! oui, répondit vivement la fillette, puis s'asseyant sur son lit et jetant ses bras autour du cou de sa tante “ Je veux essayer, ma tante, vous verrez ! â€

“ Maman pourrais-tu me forcer à faire quelque chose quand je ne le veux pas ? †demandait une fillette de six ans.
Comme tant d'autres enfants de cet âge, elle commençait à se rendre compte de son individualité. La mère lui fit cette belle et sage réponse: “ Je pense que non, mon enfant. Nous sommes ainsi faits que nous pouvons agir comme nous le voulons; mais c'est une chose terrible que de vouloir faire le mal. â€









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