Accueil
   

 

 

 

RECHERCHES
Rechercher un mot dans les articles:


Recherche avancée
• par mots
• par thèmes

ARCHIVES DE TOUS LES ARTICLES



AUTRES MENUS
ACCUEIL
ADRESSES
  • Adresses utiles
  • Bibliographie
  • Liens Internet
LE JOURNAL






Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOUR

La joie chrétienne

“ Soyez toujours joyeux. †1 Thess. 5, 16.
“ Les fruits de l'Esprit sont l'amour la joie, la paix â€. Gal. 5, 22.
“ Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. †Jean 15, 8.
“ Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. †Jean 15, 7.
“ Je vous ai dit ces choses, afin que nia joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. †Jean 15, 11.

Que de fois n'ai-je pas été frappée de l'étroite parenté de ces versets! Le bienfaisant petit article “ Force, paix et joie †paru dans le dernier numéro de notre journal m'y fait songer encore. Glorifions-nous Dieu par un christianisme fidèle peut-être, mais sans joie, sans paix; une telle foi, même sincère, aurait-elle de quoi tenter nos enfants ? Laquelle de nous d'ailleurs n'est persuadée du prix inestimable de la joie dans la famille ? Ce serait assez pour nous en convaincre à nouveau que la vue de ces intérieurs attristés où, faute d'un peu d'huile dans les gonds, tout grince, où, faute de sérénité, d'entrain, l'atmosphère est lourde, déprimante, inégale; où la joie absente laisse sa place vide à l'ennui, à l'esprit de critique on bien aux alternances de mélancolie et d'excitation. L'absolue nécessité de la joie, nous la sentons pleinement, car si la joie épanouit les visages, elle dilate aussi les cÅ“urs, elle en fait sortir l'amour et les Å“uvres d'amour. Loin de nous rendre insensibles ou de tarir en nous la puissance de sympathie, elle nous fait aimer davantage, elle nous fait aimer mieux; elle est le soleil de nos vies, un soleil qui peut briller même au travers de l'orage, qui fait éclore la tendresse, la confiance, et qui fait fondre comme neige les inquiétudes vaines aussi bien que les ressentiments. Faisant un retour sur nous-mêmes ne sommes-nous pas obligées d'avouer que quelquefois nous ne lui donnons pas à nos foyers une place assez grande ?
En même temps que cet aveu un soupir s'échappe peut-être de notre cÅ“ur : “ comment être joyeuses, toujours joyeuses ? †c'est si difficile, pour ne pas dire impossible! Notre impressionabilité, l'agitation, les fatigues de chaque jour, les soucis que nous procurent nos tout petits, les graves préoccupations que nous causent nos enfants devenus grands, les difficultés de caractère des uns et des autres, les épreuves de tous genres, que d'obstacles en apparence insurmontables à la joie permanente!
Mais quand nous raisonnons ainsi, Dieu n'aurait-il pas le droit de nous rappeler à l'ordre et de nous demander si pour une femme, une mère chrétienne les raisons d'être joyeuse dans la vie quotidienne ne sont pas plus grandes que les motifs à l'abattement ? Etre assurées du pardon divin, délivrées de la puissance du péché, certaines de l'amour constant d'un Dieu que nous appelons du doux nom de Père, dont la main est pleine de promesses pour la vie présente et pour la vie éternelle en qui nous trouvons à toute heure, en toute occasion un conseiller, un appui, la solution de nos difficultés, quoi ? n'est-ce point assez pour être heureuses et témoigner de ces grands privilèges par notre joie? Ces assurances, ces bénédiction appréciées à leur juste prix, ne sont-elles pas comparativement bien plus importantes que nos sujets de tristesse et de découragement ? Mettons-nous la suprême valeur à ce qui la mérite ? N'est-il pas vrai que lorsque nous faisons sincèrement ainsi le compte des preuves d'amour de notre Dieu, humiliées, nous comprenons mieux que la joie puisse nous être imposée comme un devoir ? Cette joie sera conforme à notre tempérament, plus vive chez les unes, plus calme chez les autres, je l'accorde, mais ce sera toujours la joie. Elle revêtira chez toutes le caractère de la paix, de cette paix qui n'éblouit pas mais qui attire, qui répand autour d'elle la chaleur et la vie: une joie paisible, pure, humble, constante, dominant les circonstances, confiante dans la promesse divine que “ toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu â€, même ce que le monde appelle insuccès ou calamités.
Si nous avons tant de peine à être joyeuses de cette joie-là, qui est si différente des éclairs d'une gaîté passagère, serait-ce que nous imaginons peut-être la trouver en nous-mêmes comme le résultat de nos propres efforts? serait-ce que notre foi est encore trop vague, trop intellectuelle pour nous procurer la certitude et par conséquent la joie de notre salut et que nous cherchions à porter les fruits de l'Esprit du Christ avant d'être “ faits une même plante avec Lui â€, avant d'être enracinés en Lui, participant de sa vie, en communion profonde avec Lui ? Dans ce cas nous aurions beau nous donner toute la peine, possible, ce serait en pure perte ou du moins le résultat serait tout-à-fait disproportionné à nos efforts. “ Sans moi vous ne pouvez rien faire â€, dit Jésus. Mais rappelons-nous qu'Il dit aussi: “ Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit. †Tout en revient là: nous unir au cep, voilà ce qui nous est demandé. Le cep se charge du reste. Dépouillons-nous donc de nous-mêmes, unissons-nous à Christ, demeurons en Lui: la sève de son Esprit passera en nous et produira dans nos vies ses fruits d'une paix et d'une joie devenues vraiment les nôtres ! “ Je vous ai dit ces choses afin que ma joie soit en VOUS. †Ainsi, comme les motifs à la joie, la joie elle-même est un don de Dieu; nous n'avons qu'à le saisir. Mais elle est aussi un devoir, ne l'oublions pas : par elle nous glorifions Dieu.
Avant donc de nous préoccuper de porter du fruit, travaillons à ce que notre foi soit profondément enracinée dans le sol d'où elle tirera naturellement ce qui est nécessaire à son développement. Ne regardons pas à la circonférence seulement, quand c'est du centre qu'il s'agit avant tout, du cÅ“ur, source de la vie. Encore une fois, c'est là que doit porter l'effort. Que ce soit aussi le véritable emploi de ces moments de retraite recommandés aux mères de famille: instants de repos, de détente, mais aussi de recueillement et de prière où nous nous approprierons les grâces infiniment riches d'une vie cachée en Christ. C'est alors ne comme David, dans un élan de foi, nous pourrons dire devant Dieu: “ Tu me rempliras de joie par ta présence. â€









www.entretiens.ch fait partie du réseau « NETOPERA - culture - société - éducation sur Internet » et pour la photographie PhotOpera - Uneparjour || DEI - Défense des Enfants - International
ROUSSEAU 13: pour allumer les lumières - 300 de Rousseau  ROUSSEAU 13: les IMPOSTURES - 300 de Rousseau - portraits déviés PHOTOGRAPHIE:Nicolas Faure - photographe d'une Suisse moderne - Le visage est une fiction - photographie de l'image brute - Laurent Sandoz - comédien et acteur professionnel - Genève