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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
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RETOURLa prière triomphante Matt. 15, 22-28 Dans l'ancien testament les promesses de Dieu concernant les enfants élevés fidèlement dans sa crainte sont claires et certaines, et ses menaces concernant la négligence de ce devoir ne le sont pas moins. Dans les familles d'Aaron, d'Heli, de David, de Salomon nous trouvons la preuve que la piété du père ne pouvait sauver l'enfant impie. Et l'ancienne alliance ne nous donne point de réponse à cette question solennelle, la question brûlante entre toutes pour le cÅ“ur d'un père et d'une mère. “ Y a-t-il quelque espoir pour un enfant qui a vécu dans le péché et n'est plus sous l'influence de ses parents ? †Mais en Jésus-Christ il y a réponse pour toute question de ce genre. En Jésus-Christ, Dieu nous montre la puissance du péché et de Satan complètement brisée, vaincue; rien n'est impossible à Sa grâce. Remarquons tout d'abord que les paroles les plus encourageantes de Jésus quant à la foi ont été adressées aux parents au sujet de leurs enfants: “ Ne crains pas, crois seulement. Toutes choses sont possibles à celui qui croit. 0 femme, ta foi est grande; qu'il te soit fait comme tu le désires. †Ces paroles, qui ont si souvent fortifié et consolé aussi bien les pécheurs repentants que les chrétiens implorant une bénédiction spirituelle, appartiennent en premier lieu aux parents. Par elles leur est donnée l'assurance qu'il n'est pas un cas dans lequel un enfant, actuellement au pouvoir de Satan, ne puisse être au bénéfice de l'amour du Sauveur et de la foi des parents. C'est ce que nous enseigne d'une manière si remarquable l'histoire bien connue de la Syro-Phénicienne: l'état de son enfant, le refus à sa prière, sa foi persévérante, sa récompense. L'enfant. “ Ma fille est cruellement tourmentée par un démon. †Il s'agissait évidemment d'un mal physique, plutôt que d'un mal moral, du pouvoir de Satan dans le corps plutôt que dans l'âme. Mais hélas! combien n'y a-t-il pas de fils et de filles de chrétiens, qui ne vivent que pour eux-mêmes, se conforment au monde ou s'adonnent au vice ! Combien de mères disent avec angoisse au Seigneur - “Mon enfant est cruellement possédé par le démonâ€, démon plus redoutable que celui de notre récit! Que ce récit les encourage à croire que, si désespéré que paraisse leur cas, il y en a un qui peut sauver. Pères et mères ne craignez pas de confesser à ce Sauveur l'état de perdition de votre enfant. Faites-le sans chercher dans ses qualités une compensation à ses péchés, sans jeter le blâme sur ses compagnons ou sur les circonstances. Ne vous contentez pas de demander qu'il change de conduite et ne vous fasse plus de chagrin; demandez qu'il passe des ténèbres à la lumière, de la puissance de Satan à Dieu, qu'il naisse de nouveau, qu'il devienne un enfant de Dieu. Le refus. A l'ardente prière de la femme, Jésus ne répond d'abord pas un mot. Puis quand il parle, sa réponse est plus décourageante que son silence; il n'a pas été envoyé vers les païens. Elle supplie encore, elle insiste et la seconde réponse doit mettre le comble à son infortune: elle l'humilie en lui rappelant sa misérable condition. N'y-a-t-il pas là un tableau fidèle le de ce qui ce passe dans le cÅ“ur d'une mère chrétienne qui intercède pour le salut de son enfant? Elle connaît quelque chose de la puissance et de l'amour du Sauveur et commence à prier avec ardeur. Point de réponse, aucun signe de changement dans la vie ou dans les sentiments de l'enfant. Elle prie encore et le péché semble devenir plus puissant, et l'être bien-aimé s'éloigne toujours plus. Elle commence alors à sentir sa propre misère; elle est indigne de réclamer une telle grâce. D'autres plus saints peuvent être exaucés mais elle, peut-elle croire que Dieu fera un miracle en sa faveur? Ne doit-elle pas se soumettre passivement à l'épreuve ou bien fermant les yeux sur son indignité, ne conserver qu'un vague espoir? Oh! quelle douloureuse incertitude lorsqu'il s'agit du salut d'un enfant! Foi persévérante. La Syro-Phénicienne, elle, n'accepte pas de refus. Au silence, à l'argument, au dédain du Maître, elle n'oppose qu'une seule et même arme: la prière confiante. Elle a entendu parler de Lui et de sa compassion et cette compassion elle la voit sur la figure de Jésus, elle la discerne dans sa voix, elle sait qu'il ne peut la renvoyer à vide. Elle espère contre toute espérance, elle croit malgré les apparences et, qui plus est, malgré les paroles même du Sauveur. Elle croit et elle triomphe. Et vous mère, qui intercédez pour votre enfant prodigue, vous possédez cet exemple; bien plus, vous possédez des promesses en grand nombre et la volonté du Père, l'amour et la puissance du Fils vous ont été révélés par le Saint Esprit comme ils ne l'ont jamais été à la Syro-Phénicienne. Que sa foi et sa persévérance fassent honte à votre incrédulité! Approchez-vous de Dieu et demandez-lui de vous purifier de tout ce qui pourrait faire obstacle à l'exaucement de votre prière. Puis, réclamez l'accomplissement de la promesse au nom de Jésus. Ne vous appuyez pas sur l'ardeur de vos désirs, sur l'importunité de vos instances, mais cherchez votre force dans la fidélité, l'amour et la puissance de Dieu. La bénédiction merveilleuse obtenue par la Syro-Phénicienne est aussi pour vous. Non seulement elle obtint la délivrance demandée mais, ce qui était plus précieux encore, une bénédiction spirituelle: l'approbation du Seigneur: “ 0 femme, ta foi est grande …. †Oui, c'est en priant ardemment pour un enfant que le cÅ“ur maternel apprend à connaître le Seigneur et à se confier en Lui, à comprendre son amour et à y faire appel d'une manière qui lui soit agréable. O mère, ne considérez donc pas comme du temps perdu celui que vous emploierez à écouter le Sauveur et à laisser son amour vous remplir d'une foi vivante. Mère, persévérez à offrir pour votre enfant la prière de la foi. Jésus peut sauver, il peut le sauver. |
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