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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURLe Vase d'albâtre Et la maison fut remplie de l'odeur du parfum. Jean 12, 3. La parole de Jésus concernant cette femme s'est accomplie : partout où la bonne nouvelle a été annoncée, on a raconté en mémoire d'elle ce qu'elle a fait. On a trouvé dans le vase d'albâtre brisé l'emblême d'un coeur qui se répand devant le Seigneur, et l'amour qui a inspiré cet acte a été proposé en exemple aux fidèles de tous les temps. Mais depuis que je connais par expérience la tâche d'une mère de famille, ce qui m'a le plus vivement impressionnée ce sont ces simples mots :… et la maison fut remplie de l'odeur du parfum. Je pense être utile à d'autres mères en leur faisant part des quelques réflexion que m'a suggérées ce passage. En répandant ce parfum Marie accomplissait un acte de culte auquel deux personnes seulement participaient : Jésus, comme l'être honoré et aimé, Marie comme Celle qui aime et qui honore. Et pourtant, lors même que nul n'eût été témoin de cette scène, elle n'aurait pu être complètement ignorée, puisque la maison n'en aurait pas moins été remplie de l'odeur du parfum. N'y a-t-il pas là une image frappante de l'influence exercée sur notre famille par nos rapports personnels et intimes avec notre divin Maître ? Lorsque fatiguées, agitées, tristes, abattues nous avons répandu nos coeurs en présence de notre Sauveur (Ps. 62, 9), ce n'est pas nous seulement, nous, la mère de famille qui avons reçu une bénédiction sous forme de paix, de joie, de force ou de zèle, c'est notre maison tout entière. Et si nos heures de recueillement n'ont pas pour effet de sanctifier notre demeure c'est qu'elles n'ont pas été elles-mêmes sanctifiées par la présence du Seigneur. Mais dans notre récit il s'agit plus particulièrement d'un acte d'adoration, de la manifestation d'un amour qui ne recule devant aucun sacrifice. Cet amour le possédons-nous ? Et si nous le possédons, comment le témoignons-nous ? .. Au moment de ma première communion, je trouvai dans un livre adressé aux catéchumènes les paroles suivantes :" Peut-être avez-vous peu de foi, si peu qu'il vous semble que ce n'est rien. Eh ! bien venez à Dieu avec ce peu de foi et vous la verrez s'augmenter et s'affermir. " Ce conseil fut le début de la transformation de ma vie. Il me semble qu'aujourd'hui Dieu nous dit aussi :" Si tu n'as que peu d'amour, viens et répands à mes pieds ce que tu possèdes d'amour. Il n'a de valeur qu'autant que tu le dépenses. Dépense-le, répands-le, et, contrairement au vase d'albâtre, ton coeur après avoir prodigué son amour verra cet amour le remplir toujours à nouveau. " Ce qu'il nous faut ce n'est donc pas seulement que notre esprit soit en contact avec l'esprit du Seigneur, mais que notre coeur soit en communion avec son cÅ“ur. Oui, disons à Jésus que nous l'aimons; répandons à ses pieds le parfum de l'adoration et de la louange et que l'amour dont nous faisons profession se manifeste par des actes d'amour envers nos semblables. Lors même que nos accents d'adoration et de louange ne seraient entendus par aucune oreille humaine, lors même que nos actes d'amour seraient accomplis dans le secret, notre maison n'en sera pas moins remplie de l'odeur du parfum. |
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