
|
|
Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
Correspondance
Faisant suite à l'article de Mme Johannot sur les grands-parents (1), je pense que cela intéressera vos lecteurs de connaître une expérience faite en Angleterre.
Après la guerre, lorsque les autorités londonniennes voulurent rebâtir la ville, on décida, pour décongestionner celle-ci, de construire à sa périphérie de petites « villes satellites » de 10.000 à 20.000 habitants. L'une de ces cités, Harlow, fut particulièrement destinée aux jeunes couples avec enfants.
Tout alla bien pendant quelque temps ; la marmaille jouissait de l'air, du soleil, des « espaces de verdure » et les parents de la propreté et du confort (comparé aux taudis londonniens !). Mais bientôt les réclamations s'élevèrent : « Rendez-nous les grands-parents ! Pas moyen de vivre sans les grands-mères ! Auprès de qui trouver le calme ? A qui confier nos soucis ? Comment nous tirer d'affaire sans personne pour surveiller les petits quand nous travaillons ou que nous voulons aller au cinéma avec nos maris ? » Tant et si bien que les autorités furent forcées d'abroger les règlements et de laisser entrer dans la cité réservée les chers vieux grands-parents… enfin appréciés à leur juste valeur !
N'imitons pas Harlow et sachons, à temps, c'est-à-dire avant que l'amertume et la tristesse n'envahissent leur âme, faire à nos grands-parents la place qu'ils méritent.
(1) Entretiens sur l'Education, n° 6, juin 1959.
|
|
|