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(Sans titre)

Les punitions qui laissent l'enfant isolé sont bonnes pour le calmer.

Un châtiment bizarre, mais qui peut être très efficace, est de condamner un enfant à rester assis sur une chaise devant une pendule un certain temps, 5 minutes par exemple, et de le faire recommencer s'il bouge. Cela convient surtout dans le cas où un enfant a commis une faute dont il a déjà du regret et est prêt à subir une punition: cela le fait réfléchir, et l'effort qu'il doit faire pour rester immobile est bon en lui-même.

L'effet des diverses punitions varie suivant les natures et il faut nécessairement tâtonner.

Pour certains enfants qui voudraient, non pas désobéir, mais traîner avant d'obéir, se faire prier et supplier, cela peut être une punition que de leur dire que c'est trop tard, qu'ils ne feront pas du tout la chose commandée. Exemple: Vous appelez un enfant pour faire sa leçon; il traîne, répond que c'est ennuyeux, qu'il faudra l'aider, qu'il va finir ce qu'il a commencé, dites : «Bon tu ne feras pas du tout cette leçon», et tenez-vous à ce que vous avez dit., Cela peut lui être une punition très salutaire et qui lui paraisse sévère, tandis qu'un autre enfant, en serait au contraire ravi.

Pour beaucoup de petits, il suffit de leur dire qu'une chose est une punition, pour la leur faire considérer comme telle.

Par contre quelques enfants, d'un caractère indépendant, examineront simplement si la punition vaut ou non la désobéissance.

Il ne faut pas conserver une attitude menaçante après qu'un enfant a obéi, même si ce fut un peu difficile à obtenir de lui.

Après avoir imposé sa volonté on peut lui offrir une détente morale, s'amuser avec lui, faire ce qu'il désire, le traiter comme un ami.









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