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Les bergers

Petite scène de Noël, pour famille de 2 à 10 enfants.

Personnages
1) indispensables : deux bergers, une grande personne « dans la coulisse ».
2) facultatifs : d'autres bergers, un, deux ou trois rois mages Marie et Joseph.

Au début, Colin et Janot parlent debout, appuyés sur leur houlette. Au cours du dialogue, ils se couchent à demi sur le sol, la tête soutenue par une main.

Colin. - Il fait très froid ce soir et la nuit est bien noire. Janot, es-tu certain que le troupeau soit en lieu sûr?
Janot. - J'ai tout vérifié. J'ai compté tous nos moutons; il n'en manque aucun, pas même le petit agneau blanc qui est né ce matin.
Colin. - Eh bien! puisque tout est en ordre, couchons-nous sur la terre et dormons.
Janot. - Ah ! que ces longues nuits sont tristes et monotones! Notre vie de bergers est tout le temps la même : le travail tous les jours, le froid et la peur toutes les nuits.
Colin. - Ce qui est triste et monotone, ce n'est pas tellement le travail toujours pareil à lui-même, ni la peur et le froid qui reviennent chaque nuit. Ce qui est triste et monotone, c'est de se lever le matin sachant que rien ne changera jamais. Jamais, jamais…
Janot. - …et de se coucher le soir sans la moindre lueur dans le coeur…
Colin. - Quelquefois, quand je garde le troupeau, tout milieu des champs, je réfléchis. Et je pense à ce qu'ont prédit les prophètes. Depuis des centaines et des centaines d'années, ils disent que Dieu veille sur nous, qu'il dirige notre vie, et qu'un jour il nous donnera la preuve visible de son amour. Alors, nous serons tellement heureux que notre vie en sera transformée.
Janot. - Oui, mais est-ce que tu crois que cette « preuve visible », comme tu dis, elle sera aussi pour de pauvres gens, simples et ignorants comme nous ?
Colin. - Mes chers amis, je ne sais rien de plus que vous. Je sais seulement que j'ai besoin d'espoir pour vivre. Et maintenant dormons car il est tard.

(Les bergers se couchent et dorment. Un silence. Puis le piano joue, ou une voix chante la première strophe de : « Jésus est né ».)

I

Jésus est né Oui, gloire aux cieux !
Venez, bergers et mages! Paix en tous lieux!
Anges du ciel, portez-lui vos hommages.

La même voix. - « Car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche ».

(Deuxième strophe de « Jésus est né »)

II

Il a voulu, pour notre délivrance Humbles aussi
Naître ignoré, pauvre et sans apparence Allons à lui !

(Pendant que la voix chantait et parlait, les bergers se sont redressés lentement. Maintenant, ils se lèvent et chantent : « Noël populaire ».)

I

Quittons pasteurs Changeons nos pleurs
Nos brebis, nos houlettes En une joie parfaite ;
Notre hameau Allons tous adorer
Et le soin du troupeau Jésus, Jésus, Jésus
Qui vient nous consoler.

(Ils se mettent en marche dans la direction de la crèche.)

II

Nous le verrons Reconnaissons
Couché dans une étable Son amour ineffable ;
Comme un enfant Pour nous venir chercher
Nu, pauvre et languissant. Il est, il est, il est
Le fidèle berger.

(Les bergers s'asseyent à gauche et à droite de la crèche. Les rois mages avancent à leur tour, à pas lents, en décrivant une légère courbe. S'ils sont assez grands, ils chantent eux-mêmes; si non, les autres enfants, ou « la voix », peuvent chanter pendant qu'ils marchent.)
(Troisième strophe de « Noël populaire »).


III

(Les mages s'asseyent de part et d'autre de la crèche. La scène entière forme un demi cercle.)
Chacun peut réciter maintenant les poésies ou les chants de circonstance qui ont été appris à l'école. Mais il faut s'assurer à l'avance qu'il y soit bien question du message de Noël et de sa signification profonde et non des jouets, du sapin ou du « Bon-Enfant ».
(Un air de flûte douce ou l'audition d'un disque choisi avec soin conviendraient aussi parfaitement.)
Par exemple, un berger peut réciter en restant assis :


Je n'ai rien que mon pipeau
de roseau
Je n'ai rien qu'un agnelet
tendre et frais
Je ne sais jouer qu'un air
et rien faire
Que soigner le doux agneau
du troupeau
Mais je suis venu quand même
offrir à Jésus que j'aime
Le chant de mon pipeau
et mon petit agneau

Marie (si vous en avez une!) peut chanter une berceuse :

Mon enfant Dors enfant
En chantant C'est le vent
Je te berce Qui frémit
Dans la crèche Dans la nuit
D'écurie Et agite
Qui boittille Les vieux myrtes
Sur les planches Et les thyms
Vieillissantes Du jardin.

(Pour terminer, après un court silence, ou après une phrase musicale) Les deux bergers (tous les enfants) ensemble disent :

L'Eternel est mon berger.

Colin. - Je ne manquerai de rien.
Janot. - Il me fait reposer dans de verts pâturages.
Colin. - Il me dirige près des eaux paisibles.
Janot. - Il restaure mon âme.
Colin. - Même quand je marcherai dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal.
Car tu es avec moi.

Chant final:

Refrain:
Tu es mon berger, ô Seigneur
Rien ne saurait manquer
Où tu me conduis

Colin. - Dans les vert pâturages, tu m'as fait reposer. Et dans les eaux limpides, tu m'as désaltéré.
Tous. - Tu es mon berger…
Janot. - Dans la vallée de l'ombre, je ne crains pas la mort. Car près de ta houlette, c'est là mon réconfort.
Tous. - Tu es mon berger…
Colin. - Ta grâce et ta lumière, sans fin me poursuivront. Et jusqu'en ta demeure, un jour m'introduiront.

(Tous se lèvent et quittent lentement la crèche en marchant l'un derrière l'autre.)

Tu es mon berger ô Seigneur
Rien ne saurait manquer
Où tu me conduis.

Les deux chants des bergers sont extraits: l'un de « Chantons Noël » recueil contenant 21 chants de Noël avec accompagnement facile, de Ernest van de Velde, l'autre, du recueil « D'une même voix », qui s'obtient à l'imprimerie Saint-Paul, à Fribourg. La berceuse que chante Marie est extraite de «Noël» d'Ecoffey et Gesseney.









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