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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURCorrespondance Chères amies, Bien des sociétés et des ligues ont déjà été fondées, malgré cela j'aimerais en voir une de plus, celle des femmes qui s'engageraient à s'abstenir de dire du mal de leur prochain. Une ligue de femmes, car en général les hommes sont moins sujets que nous à commettre ce péché, qui est un vrai fléau. 0ù que deux femmes bavardes se rencontrent, voilà les langues en mouvement, on se raconte ceci et cela et sans s'en apercevoir, souvent sans le vouloir, mais quelquefois, j'ai honte de le dire, avec intention et plaisir, on a dit du mal parfois exagéré, mensonger de telle ou telle personne. A-t-on fait du mal avec ces paroles légères? Oui, un mal irréparable, car réfléchissons-y bien, par aucun moyen, jamais nous ne pourrons effacer ce que nous avons dit, c'est une semence de mauvaise herbe, qui tôt ou tard portera des fruits fâcheux et amers. Je n'oublie pas, que nos péchés peuvent être blanchis par le sang du Christ, mais rien ne peut les effacer de la mémoire des hommes, ni annuler leurs suites. En disant du mal de notre prochain, nous faisons du mal à notre entourage aussi bien qu'à nous-mêmes. Que de désagréments, de larmes, de séparations, de malheurs nous pourrions éviter, si nous voulions sérieusement lutter contre ce penchant. Entendons-nous bien, je ne parle pas des occasions où c'est notre devoir de découvrir et de signaler le mal, de donner un renseignement que l'on a le droit d'exiger de nous, mais là même prenons garde de ne dire que la vérité, de ne pas exagérer. Non, je pense à ce babillage léger, à ces cancans, à ces confidences inutiles. Pourquoi n'allons-nous pas plutôt déposer nos peines, causées par la méchanceté d'autrui, devant notre Père Céleste? Encourageons-nous mutuellement à veiller avec plus de zèle et de droiture sur nous-mêmes, abstenons-nous de dire du mal, parlons d'autres choses, que des affaires de notre prochain, coupons court à une conversation qui tend à nous entraîner sur la pente dangereuse, ayons la force morale d'interrompre notre voisine en disant:«Je ne veux pas entendre ce que vous dites de mal de cette personne.» Je sais que c'est très difficile de remonter le courant, mais ne croyez-vous pas que nous devons faire cet extrême effort? Chères lectrices, ne nous bornons pas à dire avec un soupir: «Hélas! c'est bien vrai,» mais tendons-nous la main, prions, luttons et le monde sera changé. Nous aurons plus de paix intérieure, plus de joie, car chaque victoire remportée sur le mal est une source de joie, nous aurons plus de temps pour nous communiquer des choses utiles et édifiantes et nos enfants, l'espoir de demain, seront meilleurs. Que Dieu nous aide. |
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