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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
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Ce que vous en avez pensé ! (Suite et fin)

Jeannot, le petit qui joue à s'inonder près du bassin du parc, pendant que sa mère compte les mailles de son tricot.

Réponses brèves, nettes, catégoriques. A la bonne heure ! Vous n'êtes pas de ces mères faibles, hésitantes ou paresseuses, qui ne savent jamais exactement ce qu'elles veulent de leur enfant !
« Ou la maman de Jeannot tient essentiellement à rester assise et à tricoter - dans ce cas, elle laisse son fils barboter et s'inonder sans le gronder, ni interdire ce jeu ou elle lâche son tricot et va promener ou faire jouer l'enfant loin du bassin en s'intéressant à lui. » « La maman de Jeannot ne devrait pas dire 3, 4, 10 fois la même chose. Si elle veut être obéie, après un premier avertissement, elle doit intervenir. Ou bien, il faudrait montrer une plate-bande où il pourrait venir verser plusieurs fois l'eau de son seau. Jeannot pourrait ainsi utiliser son jouet sans ennuyer son entourage. Il faudrait arroser avec lui la première fois. »« Donner un ou deux avertissements, menacer et… exécuter la menace ! » « La mère de Jeannot aurait pu lui consacrer un quart d'heure pour jouer avec lui, lui raconter une histoire, ou alors, lui proposer un autre endroit du parc. » « Le compte des mailles, quel que soit l'ouvrage, est moins important que l'éducation d'un enfant. L'enfant qui se croit abandonné fait des bêtises pour attirer l'attention sur lui. » « Si l'enfant n'est pas vêtu de manière à pouvoir se mouiller sans inconvénient, ou si, tout simplement, sa mère ne veut pas qu'il joue avec l'eau en ce moment, après un avertissement, elle doit s'en aller aimablement, mais positivement, à un autre endroit avec lui. »

Charles, le garçon de 5 ans, qui est toujours sale.

On reproche souvent aux mères suisses d'être trop méticuleuses, trop soigneuses, trop exigeantes à l'égard de la propreté. Grâce à ce concours, nous avons eu la satisfaction de constater que les lectrices des Entretiens ont compris (et admis !) depuis longtemps que les jeunes enfants, et particulièrement les garçons, mettent un nombre d'années souvent considérable avant de se rallier à notre conception de la propreté.
« Je lui mettrais des choses pratiques et faciles à laver. » « Je le laisserais se salir - en lui mettant des habits faciles à laver - mais j'exigerais qu'il soit propre pour venir à table et pour aller au lit ! »
« Pour Charles, des vêtements appropriés, pour manger et pour jouer. La coquetterie aidant, avec l'âge, la plupart des enfants aiment à être jolis et propres.» « Que l'enfant se salisse est normal et je crois que si, peu à peu, cette mère cessait de se lamenter et de parler de la saleté de son enfant, et si, peut-être elle s'occupait un peu de lui pour jouer, sans aucune allusion au fait qui la préoccupe, les choses se rétabliraient d'elles-mêmes. » « Charles aurait besoin de jouer avec de la peinture, de la pâte à modeler, de la terre glaise. Le laisser jouer dans son bain ; les enfants éprouvent le besoin de barboter. » « Parler de saleté et de propreté, à quoi bon ? C'est une notion qui viendra en son temps et le répéter à longueur de journée ne sert de rien, sinon à braquer l'enfant.» « A cinq ans, comme Charles, mon fils était horriblement sale. J'ai pris la solution des salopettes, des bottes quand il pleut, des chemises à carreaux ou des maillots rayés qui se lavent facilement et où l'on ne voit pas trop la saleté ; des pantalons de velours que l'on brosse facilement, on de cuir (encore mieux), et puis, le soir, un bon bain. Maintenant mon fils a 10 ans; sans drames, il devient petit à petit plus propre. Il n'aime plus être maculé de taches car les copains s'en moquent. Et peut-être finira-t-il comme mon frère, qui détestait se laver, et qui est maintenant l'un des hommes les plus soignés que je connaisse. »


Claire, la fillette qui n'a pas faim.

Les avis des concurrentes sont très différents les uns des autres. Les unes pensent que la seule bonne solution est d'appeler le médecin. D'autres soupçonnent les vers ou autres ennuis intestinaux. D'autres encore s'avouent impuissantes en face de ce problème qu'elles n'ont pas réussi à résoudre dans leur famille.
Avant de noter les réponses les meilleures, nous tenons à préciser que le problème du « manque d'appétit » est une question généralement complexe qui a presque toujours des causes d'origine affective. C'est pourquoi, tout ce qui dédramatise la situation est bon ; tout ce qui augmente la tension aux repas est mauvais.
«Certaines séries, les enfants mangent moins ; mais s'ils sont en santé, cela ne joue pas de rôle. » « Il peut arriver qu'un enfant ait moins faim, surtout par la chaleur. Cette mère a-t-elle essayé de laisser son enfant sauter un repas ? » « Quand elle ne sera plus houspillée à chaque repas, elle finira par manger normalement. » « Ma fille ne mange pas énormément, ou elle trie ce qu'elle aime le mieux. Quelquefois, elle finit une assiette tout juste ; d'autre fois, elle reprend quatre fois, et rapidement. Il me semble que, comme nous, les enfants peuvent avoir moins faim… Pour bien réagir aux repas, nous devrions toujours connaître leur état d'esprit, ne le pensez-vous pas ?»« Peut-être ne s'occupe-t-on pas assez d'elle ? … Il ne faut pas montrer de l'inquiétude parce qu'elle ne mange pas ; au contraire, dire que c'est égal, affecter de l'indifférence. »
« J'ai passé la cinquantaine aujourd'hui, mais je suis encore hantée par le mauvais souvenir des heures que j'ai passées toute seule à table parce que j'étais obligée à manger tout ce qui se trouvait sur mon assiette bien que je n'avais pas faim ! C'est ce souvenir qui m'a engagée à prendre une autre attitude que mes parents vis-à-vis de mon propre fils. Je lui ai toujours mis très peu à la fois sur son assiette ; je ne l'ai jamais obligé à manger quand il n'avait pas faim ; nous avons passé là-dessus sans dire grand'chose. Il n'y avait jamais de problème. Il me semble que ce sont les trois points essentiels ; mais c'est surtout notre attitude de ne pas attacher trop d'importance à cette question de manger peu ou beaucoup qui compte. »


Gérard, le garçon de 9 ans, agité, inattentif, qui travaille mal à l'école, et dont la mère dit : « Il peut faire mieux quand il veut ! ».

Vous êtes unanimes à prendre la défense de ce pauvre Gérard dont la mère est absente une grande partie de la journée, dont la vie de famille est ponctuée d'émissions radiophoniques, de disputes et de séances de cinéma ou de télévision.
« Avec cette vie, Gérard ne peut pas bien travailler. » « Non ! sa mère n'a pas raison. Il est nuisible à un enfant de travailler toujours avec la radio. » « On ne peut que plaindre ce gosse qui vit dans une pareille galère. C'est bien dommage que sa mère doive travailler en dehors de son ménage. Elle n'a pas le droit d'être mécontente de lui. Elle ne peut pas récolter ce qu'elle ne sème pas.» « Dans le monde où nous vivons, il y a déjà tellement de bruit. Pourquoi en ajouter ?… Cet enfant souffre de l'absence de sa mère ; de plus, il ne peut pas se concentrer dans une atmosphère qui manque de calme. » « Peut-être que les parents pourraient choisir un autre moment pour se disputer et consacrer les repas à leur enfant. » « Si Gérard travaille mal, c'est qu'il est surmené de plusieurs manières : il ne jouit pas d'un foyer paisible, harmonieux. Cette musique continuelle, la télévision, les films, la lumière pour dormir sont autant d'excitants (visuels, auditifs, etc.) qui sont une surcharge pour lui. Il a trop de choses en tête. Il ne peut plus se concentrer. » « C'est sa mère qui devrait « vouloir » pour que lui « puisse » faire mieux à l'école ! »

Jean, intelligent. La mère, divorcée, consacre tout son temps libre à surveiller les tâches de son fils. Résultats scolaires insuffisants. Pourquoi?

Vous signalez presque toutes que le divorce des parents pèse sur cet enfant et l'empêche, dans une certaine mesure, de se concentrer, ce qui est certain.
Mais ce que toutes ne semblent pas avoir compris suffisamment, c'est que, très souvent (et même dans les situations « normales ») plus on fait travailler l'enfant pour l'école et plus les résultats sont décevants. Quand la mère se mue en répétitrice, pédagogue ou inspectrice, quelque chose se fausse dans ses relations avec son enfant. Le premier rôle de la mère est d'être, avant tout… une mère !
Quant à l'enfant, il ne faut jamais oublier son besoin vital de mouvement et de jeu.
« Son père lui manque sûrement. La mère devrait consacrer du temps pour des jeux ou des promenades et pas seulement pour l'étude. » « L'enfant est trop tenu à travailler. » « Le maître va probablement répondre qu'il faut travailler moins, mais exiger une meilleur concentration pendant ces petits moments, et surtout, permettre à l'enfant de se détendre en jouant. » « Il souffre certainement de la situation de ses parents. D'autre part, sa mère exerce probablement un contrôle trop sévère sur lui. Elle fait trop avec lui. Elle lui demande un trop gros effort après le travail scolaire de la journée. » « Le maître conseillera probablement à la mère de partager son temps libre entre le travail scolaire et le contact humain avec son fils. » « Peut-être qu'une petite promenade avec sa maman rendrait à Jean tous ses moyens ? Car il est probable que si cette maman tant attendue le force encore à s'atteler à des tâches scolaires, il lui manque totalement de précieux instants de détente et d'intimité. »


M. et Mme Richard iront-ils au spectacle, une fois leur fillette endormie, sans la prévenir ?

Ce n'est pas d'aller au spectacle, une fois de temps en temps, qui est répréhensible. C'est de laisser un enfant dans une situation telle qu'il puisse avoir le sentiment d'avoir été trompé ou abandonné.
Voici les attitudes à encourager ou à retenir :
« Pour notre part, nous nous sommes toujours abstenus de laisser nos enfants plus d'une heure seuls le soir quand ils étaient petits. Si cette fillette a un bon sommeil, on peut partir ; mais je l'avertirais de ne pas avoir peur si elle se réveille et qu'elle se voit seule, car, on ne sait jamais si l'enfant ne se réveillera pas par hasard ; je ne la laisserais pas seule toute une soirée. » « M. et Mme Richard préviendront leur fille avant de partir. Il arrive que certains enfants, de nature soucieuse, n'arrivent pas à s'endormir quand ils sont seuls. Quelquefois, il vaudrait mieux se priver de spectacle, si l'on n'a pas au moins une voisine qui peut jeter un coup d'oeil sur un si petit enfant. » « Pas de gros problème : il suffit de dire très naturellement à la fillette qu'ils seront loin un moment, et peut-être lui indiquer une voisine où elle peut sonner s'il y a quelque chose qui ne va pas. » « Les parents vont prévenir leur fille et ils lui laisseront peut-être une petite lumière quelque part en dehors de la chambre pour le cas où elle se réveillerait. » « Tout dépend de l'âge de l'enfant. Un enfant qui a peur ou qui est trop petit pour comprendre ne peut être laissé seul… J'avertis mon fils de 6 ans et demi que nous avons à sortir et je lui explique les raisons… Le lendemain, je lui raconte tout ou une partie de ce que nous avons fait et il se montre toujours intéressé. » « Nous les avertissons toujours en leur disant : toute la journée, je m'occupe de vous et je suis là pour vous ; ce soir, vous me « donnez congé » et cela me fait plaisir ; mais encore plus plaisir de vous retrouver après… Parfois l'un ou l'autre avait la larme à l'oeil (il venait d'être malade et était de ce fait plus sensible); alors, je lui confectionnais avec un foulard une sorte de petite poupée qui devait me représenter et je la lui mettais près de l'oreiller ; l'effet est magique et je le recommande ! »


Madame Antonio, qui voyage dans un train surchauffé et surpeuplé avec un enfant de deux ans qui dérange tout le monde.

« Elle aurait dû prévoir… que son enfant pourrait avoir trop chaud, s'ennuyerait, éprouverait le besoin de bouger, aurait soif ou faim, trouverait le temps long ! » Toutes vos réponses, à une exception près, peuvent se résumer en ces termes. Vous avez une expérience de l'art de voyager que Mme Antonio peut vous envier :
« Mme Antonio aurait dû prévoir un carton supplémentaire pour les habits en trop ou un petit sac de montagne que son fils aurait porté fièrement ; il fallait pouvoir le déshabiller un peu dans le train surchauffé. Et, pour tout voyage, il faut quelques jouets, petits, faciles à emporter : trains de bois minuscules, petites autos, boîtes à dévisser avec trésor à l'intérieur, ficelles, cornets, livres d'images que l'on regarde avec l'enfant. Nous n'avons jamais eu d'ennuis pour les trajets répétés Zurich-Genève, dans les trains bondés la veille de fête, grâce à ces diverses ressources. Le jeu de Kim (mémoire) avec les ressources d'un sac à main (clés, étui, crayon, plume, carnet, gants, glace, etc.) nous a souvent été précieux. Les voisins de compartiment y participaient, pour finir. »
« Quand il est tout petit, l'art de voyager avec un enfant se résume à quelques données d'origine purement animale : que l'enfant se sente à l'aise, qu'il ait des vêtements adaptés à la chaleur ambiante, qu'il n'ait ni faim ni soif… Nous avons fait de longs voyages avec le bébé dans un hamac et le plus grand dans le filet, tous les deux assoupis ; nos valises, par contre, étaient glissées sous notre siège ou dressées dans le couloir, ce qui gêne moins les autres voyageurs que des enfants bruyants et énervés… Si l'enfant est plus grand, il est de toute importance de lui trouver une distraction en rapport avec son âge : modelage de plastiline, livres d'images, petits jouets silencieux, papier et crayons de couleur, animal en peluche ou poupée, etc. Délaisser les objets sphériques que les parents doivent sans cesse aller rechercher aux quatre coins du wagon… Un petit pain ou une pomme peut distraire également. Mais pas de bonbons collants, de chocolat fondant ou de fruits trop juteux ! »


M. Martin, consacre chaque semaine un moment à ses enfants pour prendre connaissance de leurs travaux et carnets scolaires. Il est déçu parce que le temps qu'il leur réserve n'améliore pas le contact avec ses enfants.

M. Martin commet la même erreur que la « mère de Jean » : il oublie que ses enfants ont besoin de son intérêt dans tous les domaines de la vie et pas seulement dans les questions scolaires.
La plupart d'entre vous ont vu clairement ce qui manque aux contacts père-enfants dans la famille Martin :
« Si les parents doivent contrôler les devoirs scolaires, que cela se passe vite, mais n'occupe pas tous les instants où parents et enfants sont ensemble. » « M. Martin ne devrait pas seulement s'occuper du travail de ses enfants, mais aussi de leurs jeux, de leurs aspirations. » « M. Martin pourrait aussi consacrer du temps à ses enfants pour jouer. »« Ce n'est pas consacrer du temps aux enfants que de contrôler les devoirs. Les enfants ont besoin de discuter avec les parents de tout ce qui les intéresse. Ils aiment connaître l'opinion de leur père… Pour obtenir un bon contact, il suffit au père de prendre part aussi aux jeux de ses enfants. » « Pauvres enfants ! Ils doivent avoir l'impression de passer un examen ! Il vaudrait mieux que M. Martin consacre le temps dont il dispose à aider ses enfants dans les branches faibles en essayant d'éclaircir ce qu'ils ne comprennent pas. » « … Il oublie qu'il devrait encore savoir jouer avec ses enfants ; ou, suivant leur âge, se promener, discuter, regarder la nouvelle poupée ou la collection de timbres. » « Nos enfants sont encore petits ; mais, je pense que, tout en appréciant la sécurité, les enfants aiment le côté fantaisiste des gens. M. Martin n'est pas un fantaisiste. Cette manière trop ponctuelle de s'occuper d'eux leur paraît peut-être un devoir de plus… » « Il agit comme un « inquisiteur » ou un sous-officier, et non comme un père ! » « Si M. Martin tient à son petit défilé hebdomadaire, que celui-ci serve à autre chose qu'à admirer ou à critiquer les résultats scolaires ! Il faudrait s'intéresser aux soucis, aux difficultés, aux joies, aux désirs des enfants ; parler avec eux de ce qui les concerne. Mais cette entrevue à jour fixe risque d'être artificielle si elle ne revêt pas un caractère d'imprévu, de fantaisie qui serait un attrait pour les enfants. »


La publication des réponses de « Ce que vous en avez pensé » a été plus longue que nous l'avions prévu. Nous nous en excusons auprès des personnes qui n'avaient pas un intérêt spécial à suivre ce « jeu de vacances ».
Nous aimerions beaucoup connaître l'avis de nos lecteurs sur les deux points suivants :
1. Avez-vous aimé ce genre de problème ?
2. Avez-vous des suggestions à nous faire pour l'année prochaine ?
D'avance, nous vous remercions pour vos réponses.









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