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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Notre concours d'été: « A vous de choisir »
Encouragées par le succès qu'a obtenu notre « Jeu d'été » de l'an dernier, nous en avons préparé un nouveau pour cette année. Il se présente différemment : pour simplifier le travail de celles qui ont peu de temps à consacrer à ce genre de loisir, nous avons déjà rédigé les réponses. Nous nous sommes basées sur les réactions classiques d'un grand nombre de parents; les uns sont bien informés dans le domaine éducatif; d'autres interviennent en fonction de leurs impulsions naturelles, sans chercher à approfondir longuement les problèmes qui se posent à eux; d'autres enfin agissent comme ils ont toujours eu l'habitude de voir agir chez leurs propres parents.
Et vous, comment réagiriez-vous ? Laquelle des trois solutions proposées pour chaque cas adopteriez-vous ?
Pour répondre, nous vous demandons d'établir la liste des prénoms des enfants et d'écrire en regard le numéro de la solution que vous choisiriez. Par exemple :
Nicolas : 1. - Eliane : 3. - Gérard : 2.
Naturellement, la réponse que nous considérons (et que vous allez considérer) comme la meilleure ne contient pas « toute la vérité ». Elle indique plutôt la ligne générale à suivre pour obtenir des résultats encourageants.
Il va sans dire que si vous avez fait des expériences intéressantes à propos d'un ou plusieurs problèmes que nous soulevons dans ce concours, nous serions enchantées de les connaître. Vous pourriez alors ajouter à la liste des prénoms et des numéros, une petite « rédaction » sur le sujet qui vous inspire particulièrement.
Les réponses justes, ainsi que les commentaires qui peuvent être utiles aux autres lectrices seront publiés en octobre. Un modeste prix récompensera votre zèle.
PETITS ENFANTS
Nicolas
- Nicolas, viens te laver les mains !
- Non, pas laver les mains.
- Nicolas, mets ton manteau.
- Non, pas mettre le manteau.
- Nicolas, le dîner est prêt ; viens manger.
Silence. Immobilité.
- Nicolas, c'est le moment de ranger tes jouets. Commence déjà; je vais venir t'aider à les mettre dans l'armoire.
Surdité. Mutisme. Inertie.
- Nicolas, j'ai préparé ton bain; enlève vite ta chemise et ta culotte !
Fuite précipitée à l'autre bout de l'appartement
Le père de Nicolas pense que sa femme est trop faible. A trois ans, un enfant doit obéir immédiatement et sans condition. Sinon, pas d'espoir.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
1. Je suis du même avis que le père. Dans un cas pareil, il n'y a que les claques. Si la maman n'arrive pas à faire obéir son garçon de trois ans, que fera-t-elle quand il aura 15 ans ?
2. Quand un petit enfant se montre aussi récalcitrant, il faut être très attentif à ses moindres désobéissances et le punir immédiatement et sévèrement ; sinon, c'est lui qui finit par tout commander dans la maison.
3. Tous les enfants ont des « séries » pendant lesquelles ils essayent de s'opposer systématiquement à ce que nous leur proposons. A 3 ans, Nicolas est justement dans une de ces périodes. Le mieux serait de ne pas prendre ses « non » au tragique, d'user d'un peu de diplomatie et de beaucoup d'humour. La crise se résoudra d'autant plus aisément qu'on la considérera comme un événement temporaire et non pas comme une attitude nouvelle que l'enfant va adopter pour la fin de ses jours.
Eliane
Eliane entrera à l'école l'automne prochain. Ses parents sont bien embarrassés car elle suce encore souvent son pouce. Non seulement pour s'endormir, mais à tout propos dans le cours de la journée, chaque fois qu'elle s'ennuie ou qu'elle est fatiguée.
Que peuvent-ils faire pour l'aider à se défaire de cette habitude?
1. En tout premier lieu, essayer de comprendre pourquoi Eliane préfère se rabattre sur une satisfaction de bébé plutôt que de s'intéresser à des satisfactions plus en rapport avec son âge et son intelligence : A-t-elle trop petite opinion d'elle-même ? Se juge-t-elle par avance incapable de participer aux jeux et aux travaux de ses soeurs aînées et croit-elle que sa seule spécialité puisse consister à faire le bébé ? Estime-t-elle peut-être ne pas recevoir une dose suffisante d'attention et s'en console-t-elle à sa façon ?
2. Qu'ils enduisent son pouce et tous les doigts si c'est nécessaire avec de la teinture d'arnica! Si cela ne suffit pas, ils peuvent envelopper ses mains dans des moufles ou de vieux chiffons. Ont-ils pensé à lui dire que son pouce pourrait tomber? C'est un truc qui impressionne les jeunes enfants.
3. Les parents devraient essayer de raisonner avec leur enfant et lui faire comprendre que sa mauvaise habitude lui déforme peu à peu la mâchoire et risque d'atrophier son pouce. Qu'ils lui donnent en exemple le comportement des deux aînées qui leur fait si plaisir!
Gérard
Il est 9 heures. Mme Piantoni à fini de faire les lits et de balayer l'appartement. Quel bonheur, s'exclame-t-elle, j'ai au moins deux heures devant moi pour travailler à la robe que j'ai commencée la semaine dernière ! Elle sort la machine à coudre, la corbeille à ouvrage et le tissu de sa nouvelle robe d'été. Mais, elle n'est pas installée depuis un quart d'heure que Gérard, deux ans et demi, abandonne ses plots, ses ours et ses voitures et semble chercher tous les prétextes imaginables pour empêcher sa mère de se concentrer sur son ouvrage: il a soif, il a besoin d'aller aux W.C., il veut absolument faire voir le mécanisme de la voiture bleue, il se pince le doigt ou réclame de nombreux baisers à grand renfort de tendres manifestations. Il agit de la même façon dès que sa mère doit répondre au téléphone ou lorsqu'elle échange quelques mots avec la voisine. Si une amie ou le grand-père viennent en visite, même comportement. Que pensez-vous de Gérard?
1. C'est un enfant mal élevé. Sa mère ne sait pas-exiger qu'il respecte son travail et ne lui a pas appris à se taire quand les grandes personnes parlent. Si elle le mettait au coin chaque fois qu'il la dérange, sa maman, obtiendrait rapidement la tranquillité et le respect.
2. A deux ans et demi, Gérard est encore trop jeune pour jouer seul plusieurs heures. Il ne s'intéresse à ses jouets et à ses jeux que dans la mesure où il se sent en parfaite sécurité. Quand sa mère est absorbée par un travail qui l'oblige à réfléchir ou quand elle se laisse accaparer par la conversation d'autrui, le petit se croit délaissé. Plus on le rabroue et plus il a d'occasions de se convaincre qu'il est peu intéressant, de trop, ou moins aimé que le travail et « les autres ». Il changera peu à peu d'avis et il acceptera de partager sa mère avec autrui si elle lui réserve chaque jour au moins un quart d'heure d'attention exclusive et si elle prend la précaution de lui expliquer ce qui se passe quand elle s'occupe de quelqu'un d'autre ou d'autre chose.
3. Il ne se doute pas de l'importance du travail et des obligations des grandes personnes. Il ne se rend pas compte que chaque fois qu'il interrompt sa mère, il lui fait perdre de précieuses minutes. Gérard ne doit pas prétendre occuper la première place dans les intérêts de sa mère. Il finira par la lasser; elle sera toujours plus déçue de lui et il l'aura bien mérité.
ECOLIERS
Paul
Mme Müller, chagrinée et excédée, relit la dictée que Paul (11 ans) lui rapporte de l'école. Elle est illisible tant l'orthographe est fantaisiste. Certaines lettres sont inversées, souvent un p est écrit à la place d'un b. De surcroît l'écriture est mauvaise.
Elle se précipite vers son mari, la page accusatrice en main. « Regarde le travail de « ton » fils! Trente-deux fautes dans une dictée! Quand je pense à la peine que je me suis donnée avec lui dès le début de sa scolarité, le temps que je lui ai consacré pour lui apprendre à distinguer les lettres entre elles, puis à lire. Et je ne parle pas de l'apprentissage de l'écriture! L'effort qu'il a fallu faire pour obtenir qu'il se serve de sa main droite! Et maintenant c'est l'orthographe!!! C'est pourtant un enfant intelligent, ses notes d'arithmétique le prouvent. »
Trois solutions :
1. Le punir sévèrement pour lui apprendre à être attentif et soigneux.
2. Faire chaque jour, après les devoirs habituels, une longue dictée.
3. Prendre rendez-vous à l'Ecole des parents où la psychologue découvrira ce qui est à la base de ses erreurs orthographiques répétées, donnera des conseils judicieux sur la façon de s'y prendre avec un gaucher et un dyslexique, car il y a bien des chances qu'un enfant qui a' tant de peine à apprendre à lire en soit un. Et cela se soigne !
Simone
Simone revient de l'école, la joue droite rouge et marbrée, à la jambe un « bleu » énorme. Elle est au bord des larmes.
« Yves m'a donné une gifle formidable, hoquète-t-elle, puis il m'a battue
, je ne lui avais rien fait, c'est lui qui m'« embêtait ».
Quelle sera l'attitude de sa mère ?
1. « Dans un cas pareil, tu peux te défendre », conseille maman, qui pense qu'à l'âge de Simone (8 ans) la loi du talion est celle que les enfants peuvent comprendre et qui satisfait leur sens aigu de la justice.
Le pardon des offenses suivra, lorsque Simone sera capable d'accepter une morale plus évoluée.
2. « J'espère que tu as été te plaindre à la maîtresse. Ce vilain garçon méritait une bonne punition ! »
3. « As-tu tendu la joue gauche ?» interroge en souriant maman, qui explique qu'il faut toujours rendre le bien pour le mal.
Paulette
Grande invitation chez Paulette! Elle fête ses 9 ans. Maman a réuni ce jour-là une bonne demi-douzaine de petits camarades, garçons et filles, de son enfant. Un à un les invités arrivent. Intimidés, ils parlent à voix basse, regardent à gauche et à droite avec étonnement et inquiétude. Le cadre nouveau les impressionne. Maman, souriante et accueillante met chacun à son aise: « Allons, mes enfants, vous êtes venus pour jouer, sentez-vous comme chez vous, choisissez le jeu qui vous tente, chantez, riez puis
vous viendrez goûter! »
Les gamins ont bien compris. Très vite, l'inquiétude n'est plus du côté des invités mais bien de maman. Elle était prête à entendre beaucoup de bruit, à voir s'installer beaucoup de désordre et à apaiser beaucoup d'agitation. Les piles de sandwiches devaient lui aider, au moment voulu, à calmer tout ce petit monde. Mais ce qu'elle entend et ce qu'elle voit dépasse ce qu'elle imaginait et lui montre que tous les amis de Paulette n'ont pas précisément reçu une éducation semblable à la sienne. La langage d'Eric, par exemple, est plus que vert. Chantal, elle, grimpe avec ses chaussures sur le canapé et du haut de son perchoir entonne des chansons qui
« Madame, on joue à Edith Piaf! »
Le charivari augmente de minute en minute et devient infernal! Vite, maman apporte le goûter.
Les plus bruyants, occupés systématiquement à engouffrer tartines et friandises, se taisent un moment. Chantal, toujours elle, se sert sans permission et n'a pas le temps de dire merci. Entre deux bouchées elle déclare: «C'est bon! chez moi on bouffe mal, mon père il est un fainéant, il ne donne pas d'argent à ma mère. Il fait toujours la noce! »
Les bougies sont éteintes. Les enfants sont partis. Maman prend Paulette sur ses genoux. Que lui dira-t-elle?
1. Chantal est une vilaine petite fille. Tu ne joueras plus avec elle. Je te l'interdis.
2. Tu as vu et entendu comme tes petits amis sont différents les uns des autres. Dis-moi le nom de ceux qui te donnent un bon exemple. Les autres, tu dois apprendre à ne pas les imiter mais tu dois tout de même les aimer de tout ton coeur, car s'ils sont mal élevés c'est souvent parce qu'il y a une vie triste à la maison, et qu'ils sont mal aimés par leurs parents.
3. Dès demain, je t'inscrirai dans une école privée, afin que tu ne sois plus en contact avec ces enfants impossibles!
ADOLESCENTS
Monique - Arlette
Monique: blue-jeans trop courts, chandail aux manches retroussées. Cheveux longs, raides et gras couvrant en partie son visage aux grands yeux, à l'expression de noyée, à la bouche trop pâle.
Arlette: robe plissée, talons aiguilles, collier, bracelets (cinq au minimum) clips d'oreilles rutilants. Coiffure vertigineusement haute et compliquée, ongles longs et nacrés.
D'un côté, négligence outrée.
De l'autre, élégance tapageuse.
La mère se demande ce qu'elle va faire avec ses deux filles aussi différentes l'une de l'autre et aux caractères si peu conformes à celui de la jeune fille idéale que son amour maternel souhaitait.
1. Sans arrêt elle se moque de ses filles. Elle répète à Monique d'aller se laver et d'enfiler une robe, ressasse à Arlette d'aller se laver
aussi
pour enlever le surplus de son maquillage et de choisir un bijou unique qu'elle portera avec discrétion.
2. Elle attend avec patience que cette manifestation de leur désir de s'affirmer passe, persuadée que sa compréhension et son exemple feront davantage que l'ironie ou les reproches pour permettre à ses filles de trouver le juste équilibre.
3. Elle les inscrit, l'une et l'autre, en Suisse-Alémanique dans l'internat le plus « sérieux » qu'elle puisse trouver. (C'est celui où tante Amélie a reçu une éducation si parfaite, il y a trente ans!)
Jean
« Fais donc quelque chose, crie M. Durand à sa femme, en rentrant un soir et en découvrant que son fils Jean écoute toujours et encore le même disque de jazz. Tu entends cela? Et je parie qu'il travaille à côté de son tourne-disque hurlant. Belle idée de ton frère de lui avoir offert cet engin ! Le « transistor » suffisait à notre bonheur ! Prends une décision, cela devient infernal! »
Une décision, laquelle ?
1. Par égard pour son père fatigué, maman conseille à son fils de tourner le bouton de sa radio ou d'enlever son disque quand il rentre.
2. Elle fait acte d'autorité et transporte au grenier pick-up et transistor, plus la guitare oubliée dans un coin. (Sait-on jamais ?)
3. Elle essaie de comprendre que Jean peut aimer le jazz et les chansons de Françoise Hardy. Elle s'intéresse à ces formes nouvelles de la musique, décide d'en discuter avec son enfant et convainc son mari qu'il faut accepter cette phase de l'évolution affective et artistique de leur fils.
Anne-Marie
Samedi après-midi, il pleut. Anne-Marie ne sait plus comment s'occuper jusqu'à l'heure du souper. Soudain, elle a une inspiration : « Je veux essayer de faire des biscuits à l'anis. Jannik en fait souvent; elle m'en a donné la recette. Il paraît que c'est impossible de les rater.
- Mettre toute ma cuisine en désordre ? Il n'en est pas question, déclare sa mère. Je te connais : tu sais fort bien sortir les choses de l'armoire ; mais, pour ranger, il n'y a plus personne. Quand le moment sera venu, tu prendras des cours ménagers. Pour l'instant, laisse ma cuisine. D'autant plus que je viens de la faire à fond !
L'intervention de la mère d'Anne-Marie se justifie-t-elle ? Auriez-vous la même réaction si vous aviez une fille de 14 ans qui désire faire des expériences culinaires ?
1. Il n'y a rien de plus vexant que de voir une table propre et un carrelage brillant se couvrir peu à peu de tout ce qu'une fille inexpérimentée y répand par maladresse. Mais, à la réflexion, je me dirais que le désir de ma fille est normal et respectable. Je l'autoriserais à faire ses biscuits ; mais je la surveillerais pour la conseiller et pour éviter le gaspillage de la marchandise.
2. Je serais trop heureuse d'avoir une fille qui manifeste un intérêt quelconque pour le ménage! Je m'efforcerais courageusement de m'intéresser à sa recette de biscuits et je ferais mon deuil d'une cuisine impeccable et d'un four méticuleusement nettoyé. Ce qui ne m'empêcherait pas de convenir avec elle, à l'avance, de quelques conditions élémentaires à respecter pour l'utilisation de « mon » domaine.
3. On ne sait pas jusqu'où cela peut aller quand on permet aux filles de mettre leur nez dans nos affaires. Quand elles sont petites, elles se servent de nos balais et de nos ustensiles de cuisine. Quand elles deviennent grandes, elles prétendent pouvoir utiliser le fer à repasser, la cuisinière à gaz et la machine à coudre. C'est le plus sûr moyen d'avoir du désordre chez soi et des réparations inévitables à payer. Chacun son domaine, et tout ira bien !
Pierre
Les camarades de Pierre ont organisé une « sauterie » pour samedi soir. Ils ont pensé à tout : au local, aux invités, aux sandwiches, aux boissons, aux disques
Le plus difficile reste à faire pour Pierre : avertir ses parents. Car il a 15 ans et c'est la première fois qu'il participe à une réunion de ce genre.
Comment vont-ils prendre la chose ?
1. Le plus naturellement du monde. Car, à notre époque, tous les jeunes gens et les jeunes filles s'invitent à tour de rôle pour danser. Si les parents acceptent cette réalité et offrent à l'occasion leur appartement pour ce genre de délassement, leurs enfants ne seront pas tentés de leur cacher la vérité. Et la vérité vaut mieux que les demivérités, les cachotteries, les « versions officielles » pour parents inquiets.
2. Ils seront un peu déconcertés puisqu'il s'agit d'une première sauterie. Ils demanderont où elle a lieu, le nom des participants et l'heure de clôture. Ils feront promettre à leur fils de ne pas boire d'alcool et ils exigeront qu'il vienne leur souhaiter bonne nuit au retour.
3. Ils déclareront qu'à 15 ans, on est encore trop jeune pour ce genre de sorties. Ils feront remarquer à leur fils tous les avantages dont il jouit à la maison et lui demanderont d'attendre d'avoir l'âge requis pour obtenir une telle autorisation.
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