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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Que faire?
Je m'étonne que notre fille, qui a commencé l'école en automne, se plaigne souvent le matin d'avoir mal au ventre. Cela ne lui arrive jamais les jours de congé et il me semble, d'autre part, que ces maux n'ont aucun rapport avec ce qu'elle a mangé la veille. Je me demande si elle invente ces malaises dans l'espoir de rester à la maison ou si elle souffre d'un mal réel. Dois-je me montrer sévère ou, au contraire, la plaindre et même la choyer ? Je vous avoue que je crains quelquefois que cette petite devienne une malade imaginaire.
Réponse : A vrai dire, il est bien difficile de juger, sans risquer de se tromper, si ces maux sont réels ou imaginaires. Mais, ce qui est certain, c'est que votre fille éprouve une vague inquiétude intérieure au moment de vous quitter : c'est probablement une enfant sensible, qui n'est pas encore tout à fait adaptée à la vie scolaire ; si c'est l'aînée de la famille, elle craint secrètement que vous ne consacriez trop de temps à ses frères et soeurs pendant son absence ; si l'institutrice est exigeante, la petite s'imagine peut-être qu'elle n'arrivera pas à lui donner satisfaction.
Quelle que soit la cause de ce « mal de ventre », il faut veiller à éviter deux extrêmes : se moquer de l'enfant ou s'apitoyer sur elle. Un bonbon à la menthe, un demi-verre d'eau sucrée ou simplement quelques suggestions positives suffisent, dans bien des cas, à dissiper le malaise. Par vos gestes et vos paroles, montrez à la petite que vous la prenez au sérieux, mais pas au tragique. Elle se sentira comprise et ses appréhensions finiront par disparaître.
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