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L'éducation de nos petits handicapés

Le comité de rédaction des Entretiens sur l'Education se fait un devoir et un plaisir de publier, ci-dessous, un article de «Pro Infirmis». Cette institution, qui mérite tout notre appui, célèbre cette année son cinquantenaire.
Avec nos félicitations, nous lui présentons nos voeux chaleureux pour son travail et pour une fructueuse vente de cartes.



Vente de cartes « Pro Infirmis » du 16 mars au 16 avril
Compte de chèque postal 10-258



La nécessité de donner aux jeunes handicapés une éducation appropriée n'a pas toujours été reconnue. Il a même fallu à des institutions telles que Pro Infirmis, par exemple, des années d'efforts pour atteindre certains résultats de principe devenus par la suite seulement - et cela, en particulier, depuis l'entrée en vigueur de l'assurance invalidité - des résultats de fait.
Il est doublement important, pour un enfant handicapé, et par conséquent privé d'une partie de ses facultés, de développer au mieux celles dont il jouit. Aussi est-il très heureux que l'assurance invalidité se fonde, pour l'octroi de prestations aux enfants passibles d'un enseignement spécial, non pas sur les probabilités d'une réintégration professionnelle, mais sur les possibilités que présente chaque enfant d'améliorer ses facultés. En effet, les handicapés graves - que leur déficience soit d'ordre physique ou mental - ont besoin eux aussi d'être formés, et il importe de leur donner un enseignement adapté à leurs moyens.
Sur le plan pratique, la formation spécialisée systématique des handicapés physiques et mentaux rencontre encore beaucoup d'obstacles qu'il s'agit, dans chaque cas, de franchir ou de contourner de la façon la plus favorable. Pour plusieurs catégories d'handicapés, on manque encore d'établissements. C'est le cas, en particulier, des handicapés mentaux profonds, des infirmes moteurs, des aveugles-sourds, etc. L'assurance invalidité, par les subsides versés pour la fondation d'écoles, de même que par les sommes allouées à ces établissements et par les prestations individuelles, facilite grandement la solution du problème au point de vue financier. Lors de l'entrée en vigueur de l'assurance, le montant qu'avaient à verser les parents était de fr. 1.- par jour. On pensait à l'époque que ces contributions suffiraient largement et que tout secours financier de Pro Infirmis serait superflu. Ce fut d'ailleurs le cas dans une certaine mesure. Entre-temps toutefois, la contribution de base des parents a dû être doublée et il faut encore y ajouter les frais accessoires divers - entretien des vêtements, frais sanitaires courants - facturés spécialement et qui, eux aussi, ont passablement augmenté. Tout ceci vient grever trop lourdement le budget de certaines familles, surtout lorsqu'il y a plusieurs enfants handicapés à élever, fait qui n'est pas rare du tout. Dans tous ces cas, c'est le rôle de Pro Infirmis d'intervenir et d'apporter une aide financière, bien que sa tâche essentielle soit de conseiller et de guider les parents. Car ceux-ci ont besoin d'un appui moral et psychologique, tout d'abord pour se faire à l'idée que leur enfant est handicapé ; ensuite, pour persuader le petit handicapé que c'est son avantage d'entrer dans une école spéciale. A cet égard, l'influence des parents est prépondérante. Or, pour que l'enseignement porte ses fruits, il importe que l'enfant le suive de son plein gré. Ses chances de réintégration sont liées à ce facteur : c'est de lui, de sa détermination intérieure, que dépendra finalement, en grande partie, son succès. Tout mettre en oeuvre pour favoriser cette détermination chez les jeunes handicapés, tel est le devoir des assistants sociaux.
L'aide sociale aux petits handicapés est l'une des multiples tâches que s'est fixées l'association suisse Pro Infirmis, qui fête cette année son cinquantenaire.









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