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Pour un Noël plus simple

Noël est-il devenu une vaste foire commerciale ? Dans les villes, les étalages et les illuminations de fin d'année font monter la fièvre.

On entend des protestations : où est Noël dans ce déballage de richesses ? Où sont la simplicité, la dignité, la charité dans cette course aux cadeaux ?
Mais ceux qui protestent sont parfois les mêmes qui se retrouvent suant et soufflant à la veille du 24 décembre, après un marathon échevelé dans tous les magasins ! Fourbus, vaguement écoeurés, ils disent volontiers que cette atmosphère de foire est « de la faute des commerçants », ou « de la faute de la publicité ». De la faute des autres, en somme.

Et si c'était de la nôtre ?

Car rien ne nous oblige vraiment à suivre le troupeau, si l'on pense que le troupeau fait fausse route…

Auprès de personnes qui refusent la commercialisation de Noël, nous avons recueilli quelques idées pour échapper, si possible, aux habitudes qui nous laissent déçus après la fête, avec l'impression d'avoir raté quelque chose.

Il y a fête et fête

La première idée qui s'impose est de faire très nettement la distinction entre Noël et la fête-des-cadeaux. Dans les familles qui se soucient de fêter Noël chrétiennement, on organise volontiers une réunion intime, le 24 ou le 25 décembre, avec récit de la Nativité, éventuellement chants et productions des enfants. Le lendemain ou à Nouvel-An, on offre cadeaux, banquet ou gigantesque goûter, de manière à ne pas confondre ces deux aspects des fêtes.

Une autre expérience intéressante a été faite par des parents d'adolescents. Les jeunes gens, ici, n'appréciaient plus la réunion traditionnelle, mais désiraient participer à un « Noël d'isolés » comme en organisent parfois des paroisses ou des mouvements de jeunesse. Et tandis que les jeunes sillonnaient les rues pendant la nuit de Noël pour inviter des solitaires, les parents se sont affairés à garnir des tables, servir des clochards ou des prostituées, faire la vaisselle. Ils trouvèrent là une occasion de montrer leur solidarité, et de se rapprocher de leurs enfants beaucoup mieux que d'habitude.

Les cadeaux : un problème?

Il reste un mot à dire sur les cadeaux, qui, d'année en année, ont tendance à croître et embellir jusqu'à poser un problème.

Problème de budget souvent, car dans la crainte d'être au-dessous de ce que les autres attendent, ou dans un élan d'orgueil ou d'amourpropre, on en vient à faire des achats de prestige d'un prix aberrant.

Problème de bon sens aussi. Entraîné par le mouvement général d'escalade, ne se livre-t-on pas à une sorte de compétition ? Le plaisir d'offrir trouve de moins en moins de place dans cette course, tandis que l'obligation sociale devient pesante. Il y a pourtant moyen d'éviter d'en arriver là.

En supprimant les cadeaux ? La chose s'est faite et le ciel ne s'est pas écroulé. Une personne a prévenu en ces termes sa parenté et ses amis (ceux qui étaient en âge de le comprendre) : « Cette année, j'ai trouvé plus juste de verser tout l'argent destiné aux cadeaux à telle Å“uvre, qui a un urgent besoin de secours. Bien entendu, je n'attends pas non plus un présent de votre part, mais je serais heureuse que vous partagiez mon idée»…

Dans une autre famille, on a résolu en commun de ne pas dépasser un certain prix par cadeau. Cela peut être 10 francs ou même 3 francs ! Dans ces conditions draconiennes, chacun s'est obligé à mettre toute son imagination dans la recherche d'une présentation amusante, et la fête n'y a rien perdu, au contraire.

Si l'on a la possibilité de consulter à l'avance tous les membres d'une famille nombreuse, une autre formule peut encore être imitée. Elle consiste en un tirage au sort (au mois de novembre) pour décider qui offrira un cadeau à qui. Selon cette formule, chaque participant à la fête de famille n'offre qu'un seul cadeau et n'en reçoit qu'un. C'est une idée pour ceux qui désirent éviter le monumental déballage au milieu de la surexcitation !

Vous avez peut-être trouvé une manière différente de résoudre le problème cadeaux ? Dans ce cas, n'hésitez pas à nous l'écrire, la question reste ouverte pour toutes les prochaines années.









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